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L'histoire peut-elle finir ?

Publié le 29/01/2004

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histoire
« Que l'Histoire universelle est le cours de ce développement et le devenir réel de l'Esprit sous le spectacle changeant de ses histoires - c'est là la véritable Théodicée, la justification de Dieu dans l'Histoire. C'est cette lumière seulement qui peut réconcilier l'Esprit avec l'Histoire universelle et la réalité à savoir que ce qui est arrivé et quotidiennement arrive non seulement n'est pas en dehors de Dieu mais encore essentiellement son oeuvre propre. »   "L'Histoire est la réalisation de l'idée de liberté." HEGEL  La formule exacte qui figure dans les « Leçons sur la philosophie de l'histoire » (1837) est : « L'histoire universelle présente le développement de la conscience qu'a l'esprit de la liberté, et de la réalisation produite par une telle conscience. »Dans ce texte formé de notes de cours, Hegel signe la première grande philosophie de l'histoire, en prétendant montrer que l'ensemble du passé humain n'est pas livré au hasard, mais présente une rationalité et une nécessité que l'on peut ressaisir.Progressant dans la voie ouverte par Kant, Hegel propose une sorte de révolution en faisant de l'histoire un des objets centraux de la philosophie. Aristote affirmait dans la « Poétique » : « La poésie est plus philosophique et plus noble que la chronique. » En effet, selon lui, alors que l'auteur dramatique construit une intrigue cohérente et logique, l'historien décrit ce qui se passe effectivement, et qui semble livré à la contingence. Contre cette vision traditionnelle, Hegel, plus encore que Kant, tente de saisir l'histoire comme digne de l'étude philosophique, c'est-à-dire comme rationnelle. La Raison gouverne le monde.
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« Le second contresens porte sur la signification « ontologique » de la formule :fin de l'Histoire.

On peut, en effet, interpréter celle-ci comme abolition dutemps.

L'eschatologie chrétienne admet, certes, que le temps, qui est unecréature, a un commencement et une fin et qu'au moment venu, il n'y auraplus de temps.

Une semblable ontologie n'a aucun sens dans la conceptionhégélienne.

L'Etre (= l'Esprit), qui est devenir, ne saurait être supprimé.L'humanité continuera de devenir; mais, au sein de l'État mondial, elle n'«évoluera » plus, en ce sens qu'elle ne créera plus rien de nouveau, qu'elle seradans la pleine positivité et qu'elle vivra dans une société intégralement transparente.

Ce que sera une telle existence, il est également impossible de l'imaginer.

A.

Kojéve développe, àce propos, une séduisante fiction fondée sur l'interprétation du « snobisme » japonais.Quoi qu'il en soit, l'État moderne achève l'Histoire, de même que la Science conclut la Pensée.

L'homme sait,désormais, tout ce qu'il y a à savoir et, par conséquent, très exactement, ce qu'il a à vouloir.

Dans les Leçonssur la Philosophie de l'Histoire, Hegel précise :« Nous n'avons fait que considérer ce développement du concept, ayant dû renoncer à l'agrément de décrirede plus près le bonheur, les périodes de floraison des peuples, la beauté et la grandeur des individus, l'intérêtde leur destinée dans la douleur et la joie.

La Philosophie n'a affaire qu'à l'éclat de l'Idée qui se reflète dansl'Histoire universelle.

Lassée des agitations suscitées par les passions immédiates dans la réalité, la Philosophies'en dégage pour se livrer à la contemplation; son intérêt consiste à reconnaître le cours du développement del'Idée qui se réalise et certes de l'Idée de liberté qui n'est qu'en tant que conscience de la Liberté.« Que l'Histoire universelle est le cours de ce développement et le devenir réel de l'Esprit sous le spectaclechangeant de ses histoires — c'est là la véritable Théodicée, la justification de Dieu dans l'Histoire.

C'est cettelumière seulement qui peut réconcilier l'Esprit avec l'Histoire universelle et la réalité à savoir que ce qui estarrivé et quotidiennement arrive non seulement n'est pas en dehors de Dieu mais encore essentiellement sonoeuvre propre.

» ONTOLOGIQUE : Qui se rapporte à l'être.L'ontologie est la disciplinequi traite de l'être en tantqu'être. "L'Histoire est la réalisation de l'idée de liberté." HEGEL La formule exacte qui figure dans les « Leçons sur la philosophie del'histoire » (1837) est : « L'histoire universelle présente ledéveloppement de la conscience qu'a l'esprit de la liberté, et de laréalisation produite par une telle conscience.

»Dans ce texte formé de notes de cours, Hegel signe la première grandephilosophie de l'histoire, en prétendant montrer que l'ensemble du passéhumain n'est pas livré au hasard, mais présente une rationalité et unenécessité que l'on peut ressaisir.Progressant dans la voie ouverte par Kant, Hegel propose une sorte derévolution en faisant de l'histoire un des objets centraux de laphilosophie.

Aristote affirmait dans la « Poétique » : « La poésie est plusphilosophique et plus noble que la chronique.

» En effet, selon lui, alorsque l'auteur dramatique construit une intrigue cohérente et logique,l'historien décrit ce qui se passe effectivement, et qui semble livré à lacontingence.

Contre cette vision traditionnelle, Hegel, plus encore queKant, tente de saisir l'histoire comme digne de l'étude philosophique,c'est-à-dire comme rationnelle. La Raisongouverne lemonde.

(LaRaison dansl'histoire) Selon Hegel, l'histoire estrationnelle.

Certes l'histoireapparente nous montre lespectacle de la violence et dudésordre mais il faut se référer àl'histoire profonde qui manifeste laRaison.

Celle-ci n'est pas unprincipe purement individuel maisune puissance spirituelleimmanente à l'Univers.

Elle utilisecomme instrument les passionshumaines.

Hegel nomme cetteutilisation "la ruse de la Raison" Hegel affirme d'entrée de jeu : « La seule idée qu'apporte la philosophie est cette simple idée que la raisongouverne le monde, et que par suite l'histoire universelle est rationnelle.

» La scène du monde ne présente pasun chaos d'événements livrés au hasard et au caprice ; elle est rationnelle, ce qui signifie aussi que lesévénements, les guerres, etc.

sont gouvernés par la nécessité.

« De l'étude de l'histoire universelle même doit. »

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