Devoir de Philosophie

qu'est-ce que l'homme ?

Publié le 03/02/2013

Extrait du document

Qu'est-ce que l'homme ? Beaucoup d'hommes sont aveugles sans le savoir. Ils pourraient aussi bien se crever les yeux que cela n'y changerait rien. Trop occupés à avoir, ils ont oublié d'"être". Beaucoup d'hommes sont aveugles sans le savoir. Persuadés de se connaître ils ne jurent plus que par le paraître. Ici bas si vous voulez être un grand, souvenez-vous qu'il faudra apprendre à conjuguer avoir... Les hommes se sont détournés de la question de leur nature. Dieu est mort ce n'est plus un tabou, l'homme l'a détrôné. A son tour désormais de décider du sexe d'un enfant, de la couleur de ses yeux, de ses cheveux. A son tour désormais de menacer de l'apocalypse. La question de savoir ce qu'est l'humain s'affiche partout mais les hommes, aveuglés, n'y prennent pas garde... L'être humain est à la fois semblable aux animaux (soumis aux exigences naturelles de son corps : la soif, la faim, le sommeil, ...) et différents d'eux (intelligence ultra-développée : capable de penser, s'exprimer, construire, ...). L'être humain s'est bâti dans le rejet total et catégorique de son aspect animal qui lui confère des pulsions effrayantes (on parle souvent de crime, de massacres inhumains) et dans l'exaltation de sa particularité. Mais force est de constater qu'aujourd'hui l'homme, en conflit avec une partie de lui-même est allé trop loin. Obsédé par ce rejet, il a mis à l'honneur le progrès jusqu'à détruire la Terre. C'est pourquoi, une des perspectives de ce sujet semble ardente aujourd'hui. En effet nous nous demanderons si ce qui fait la particularité de l'homme n'est pas finalement aussi son bourreau. Ainsi nous verrons que l'homme est un être obsédé par l'affirmation de sa particularité (I) et en cela révèle paradoxalement son animosité (II) qu'il devrait, nous le verrons, accepter pour enfin pouvoir se réconcilier avec lui même (III). L'homme est un être obsédé par l'affirmation de sa particularité, il exalte la pensée, la conscience et la rationnalisation, compétences éminemment humaines, instruments de sa supériorité. "La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable." écrit Pascal dans ses Pensées. La pensée fait la grandeur de l'homme. L'homme a parfaitement conscience de son éphémérité. Aussi il pèse le poids de la vie. Il sait que chaque jour qui passe le rapproche de la mort. Il connaît la valeur de ce que ses sens lui transmettent. Il sens la pluie sur sa peau, perçoit la chaleur des baisers, la mélancolie des jours qui passent. Alors, il court vite vite après la vie, dépêchons, dépêchons, c'est notre leitmotiv qui parle : "Carpe Diem" nous ont soufflé Horace, Ronsard et Du Bellay. Nous nous...

« partie de lui­même est all é trop loin. Obs édé par ce rejet, il a mis   à  l'honneur le progr ès jusqu' à d étruire la Terre. C'est pourquoi,   une des perspectives de ce sujet  semble ardente aujourd'hui. En   effet nous nous demanderons si ce qui fait la particularit é de   l'homme n'est pas finalement aussi son bourreau. Ainsi nous   verrons que l'homme est un  être obs édé par l'affirmation de sa   particularit é (I) et en cela r évèle paradoxalement son animosit é (II)   qu'il devrait, nous le verrons, accepter pour enfin pouvoir se   r éconcilier avec lui m ême (III). L'homme est un  être obs édé par l'affirmation de sa   particularit é, il exalte la pens ée, la conscience et la   rationnalisation, comp étences  éminemment humaines,   instruments de sa sup ériorit é. "La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se conna ît   mis érable. Un arbre ne se conna ît pas mis érable. C'est donc  être   mis érable que de se conna ître mis érable ; mais c'est  être grand   que de conna ître qu'on est mis érable."  écrit Pascal dans ses   Pens ées . La pens ée fait la grandeur de l'homme. L'homme a   parfaitement conscience de son  éph ém érit é. Aussi il p èse le poids   de la vie. Il sait que chaque jour qui passe le rapproche de la   mort. Il conna ît la valeur de ce que ses sens lui transmettent. Il  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles