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L'Homme est-il un étant come les autres ?

Publié le 16/01/2011

Extrait du document

Introduction : 

 « Pour qu’une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps «. Cette citation de Gustave Flaubert s’adapte parfaitement à la situation de l’homme au sein de la nature. Situation qui devient de plus en plus compliquée suite au développement de la science. Le fait que l’Homme soit un être intéressant nous pousse à le comparer aux autres étants, ce qui le rend encore plus complexe .l’Homme est-il un étant comme les autres ? Peut-on l’aligner à ceux qui assurent sa survie ? 

 Maître de la nature ou esclave du système biologique, l’être pensant a toujours une envie intarissable de se définir. Mais, faute de moyens, il se compare aux autres étants, comme pour se créer une raison à son essence. La possibilité que l’homme soit semblable à l’animal, qui- sans se poser de questions – veille au maintien de l’équilibre naturel aux cotés de la végétation, implique son l’introduction dans la chaîne alimentaire. Mais quel maillon pourrait-il bien représenter ? 

 L’Homme n’est-il qu’un animal doué de la pensée ? Ou bien serait-il un être exceptionnel, qui échappe aux lois de la nature ? Pourquoi cette obsession propre a l’humain à toujours vouloir se comparer aux autres ? 

 Pour commencer, nous nous intéresserons à l’hypothèse qui suppose que l’homme serait un animal semblable à toute autre créature terrestre. 

 En suite, pour contre-argumenter cette idée,nous défendrons l’Homme comme étant un être à part, au sommet de l’être, et ce a cause du fait qu’il possède la vertu de la pensée, et la liberté de communiquer. 

 Enfin, nous percerons le secret de l’envie humaine de se détacher du lot, nous prendrons son égocentrisme comme raison primaire à cette faiblesse. 

 Plan détaillé et partie rédigée : 

   L’Homme n’est qu’un être vivant sans plus. il s’adapte et    se plie aux lois de la nature comme le ferait une fleur au milieu    d’un champ, il travaille pour gagner sa vie comme l’abeille    sait si bien faire en apportant le pollen à sa ruche, et enfin    meurt tel un oiseau usé par un long et tumultueux voyage, la    vie. 

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      L’homme n’est pas comparable aux autres êtres vivants, il    est unique en son genre. sa particularité peut se résumer    en trois caractéristiques fondamentales : le langage, le    désir, et la conscience. 

     Pouvoir dire « je «, c’est ce qui élève le genre humain à l’infini au dessus de toute autre espèce. En effet, c’est parce qu’ilsne sont pas dotés de la vertu de la pensée que toute autre créature que l’humain ne possède la faculté de la parole. Il est vrai que les sons émis peuvent exprimer, la joie, la douleur, ou encore le besoin. Mais toutes ces émotions relèvent de l’instinct animal, que l’homme dépasse vers la pensée et le désir 

 Le désir est –lui aussi- une preuve et une conséquence de la supériorité humaine au dessus de l’échelle naturelle. Même s’il pousse parfois la faiblesse de l’être pensant à émerger, celle-ci reste différente de tout ce qu’autre être peut ressentir. Le désir animal n’est que besoin ; besoin naturel limité, même si cyclique. Par contre, le désir humain a l’infini pour aspiration, l’inachèvement puisqu’il s’auto-crée continuellement. 

 De plus, l’homme est conscient d’avoir une conscience, et donc œuvre à philosopher la vie, pour en percer le maximum de secrets, en quête de se comprendre lui-même. 

 « L’homme est un animal politique « (Aristote). Aristote pense que l’homme est différent de par sa capacité de communiquer avec ses semblables au sein d’une cité civilisée, obéissant à des lois prescrites, et donc, il peut se passer de la loi de la nature. Dans ce contexte, Jean Guitton dit : « Refuser toute dépendance, c’est mettre l’homme au sommet de l’être «. Et même si les animaux peuvent parfois laisser entrevoir de vagues notions de société, ils ne peuvent en aucun cas distinguer les valeurs morales. Ils sont programmé pour agir de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à l’équilibre naturel, mais ne savent ce qu’est la haine, la justice, ou encore la bravoure. 

 D’après le vitalisme, tout être vivant dispose d’un principe vital. Certes, l’homme partage avec tous les autres étants la possession d’une âme végétative et sensitive,mais ces deux axes puisent leur essence de l’instinct de survie, et celui des sens communs. Par contre, l’homme est seul à posséder une âme intellective, qui –comme son nom l’indique- concerne l’intellect. Elle permet à l’homme de philosopher sa vie. Il est donc incongru d’aligner l’humain aux créatures dépourvues de raison. 

 Pourquoi l’homme cherche-il toujours à se compliquer la vie de la sorte ? Pourquoi ne pas vivre en harmonie avec ce qui l’entoure ? L’hommene peut se retenir de non seulement se comparer aux autres espèces,mais se prendre pour maître de la nature. 

 C’est l’égocentrisme humain qui le pousse à agir de la sorte. Un narcissisme profond qui l’empêche de vivre aux cotés des espèces qui –avec lui- partagent la nature, et le berce dans l’illusion du règne. Pour les croyants, l’homme a été créé pour adorer dieu et la nature a été créée pour servir l’être à l’image divine. Ce qui n’est pas tout à fait vrai. D’ailleurs, quand la nature se rebelle suite à la maltraitance humaine, ce dernier se trouve désarmé, à la merci de ce que lui réserve la nature comme sort. 

 De plus, l’homme est avide de pouvoir, il veut tout contrôler, y compris lui-même. Il aspire à domestiquer tout ce qui l’entoure, sans se soucier des dégâts qu’il peut bien causé au passage. 

 Finalement, l’homme se sent faible de ne pas pouvoir se définir. C’est pour combler ce manque qu’il synthétise les éléments qui l’entoure, et essai d’exister à travers eux. 

 Conclusion 

 « Combien noble est celui qui ne veut être ni maître ni esclave « Khalil Jabran. Pour son bien être personnel, au lieu de se comparer vainement aux espèces voisines, il vaudrait mieux que l’homme utilise son intelligence et sa philosophie pour créer et l’équilibre général, et le sien. Il pourrait élever son tous les étants à de nouveaux horizons, plus pacifistes. Pourquoi ne pas décider de vivre en symbiose avec la nature qui, comme une mère donne à son enfant, ne cesse de nous approvisionner et de nous protéger des dangers du cosmos. 

 Mais comme dit John clare : « si la vie avait une deuxième édition, combien je corrigerais d’épreuves «

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