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homme, évolution de l' 1 PRÉSENTATION homme, évolution de l', évolution biologique et culturelle de l'espèce humaine, Homo sapiens.

Publié le 22/04/2013

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sapiens
homme, évolution de l' 1 PRÉSENTATION homme, évolution de l', évolution biologique et culturelle de l'espèce humaine, Homo sapiens. La compréhension de l'évolution de l'homme se fonde sur la découverte d'un grand nombre d'os et de dents fossiles mis au jour en divers sites d'Afrique, d'Europe et d'Asie. Des outils en pierre, en os et en bois, de même que des vestiges de foyers, de campements et de tombes participent également de ces études. Dans l'état actuel des connaissances, les découvertes archéologiques et anthropologiques permettent de former un tableau général de l'évolution humaine au cours des 5 derniers millions d'années. La paléoanthropologie est toutefois une discipline en constante évolution, régulièrement remise en question au gré de la découverte de nouveaux fossiles. Ainsi, alors que le plus ancien fossile préhumain connu à l'heure actuelle, Toumaï -- âgé d'environ 7 millions d'années et découvert au Tchad en 2002 --, n'a pas encore livré tous ses secrets et fait l'objet de vives polémiques entre spécialistes, la découverte de fossiles d'hommes de très petite taille sur l'île de Flores (Indonésie), baptisés Homo floresiensis, l'homme de Florès -- qui pourraient être des descendants « rachitiques « d'Homo erectus --, est susceptible de modifier l'histoire de l'évolution humaine généralement admise aujourd'hui. 2 TRAITS PHYSIQUES HUMAINS L'homme moderne, Homo sapiens, appartient à l'ordre des primates de la classe des mammifères. Il est groupé (ainsi que toutes les espèces fossiles de sa lignée) avec les « grands singes « (orang-outang, gorilles, chimpanzé et bonobo), en raison de ressemblances génétiques, dans la famille des hominidés. Toutefois, parallèlement à cette nomenclature, de nombreux paléontologues réservent le terme d'hominidés à la seule lignée humaine, voire au genre Homo. Cette acception est synonymique d'hominiens, terme également souvent employé (mais qui n'a pas de valeur taxinomique). 2.1 Bipédie La bipédie, ou marche sur deux pieds, semble être l'une des premières caractéristiques des hominidés à être apparue. Ce type de locomotion s'accompagne d'un certain nombre de modifications dans le bas de la colonne vertébrale, le bassin, les jambes et les bras, ces modifications sont visibles sur les ossements fossiles. L'un des principaux avantages évolutifs liés à l'acquisition de la bipédie est la « libération de la main « qui, affranchie des fonctions de locomotion, peut être utilisée pour d'autres tâches, telle la fabrication des outils. 2.2 Taille du cerveau et du corps La capacité à fabriquer et à utiliser des outils dépend beaucoup de la taille et de la complexité du cerveau. L'évolution de ce paramètre est incontestable ; de 440 cm3 chez les australopithèques à 1 400 cm3 en moyenne chez l'homme moderne, la taille du cerveau a plus que triplé. Cette augmentation est liée à la station érigée bipède, qui s'est accompagnée d'un déplacement du trou occipital vers la base du crâne, et à certains changements du comportement des hominidés. Au cours des temps, les outils en pierre et autres artefacts se diversifient et se perfectionnent. Par ailleurs, la répartition géographique des ancêtres de l'homme s'est étendue au fur et à mesure de leur évolution. Probablement apparus en Afrique, ils commencent à peupler les régions tropicales et subtropicales de l'Eurasie il...
sapiens

« 3.1 Le genre Australopithecus Des fossiles appartenant au genre Australopithecus ont été découverts dans un certain nombre de sites en Afrique de l’Est et du Sud.

Probablement apparu il y a environ 4,2 millions d’années, le genre semble s’être éteint il y a environ 2,5 million d’années.

Les fossiles présentent une très grande variabilité de dimensions et surtout un fortdimorphisme.

Tous les australopithèques sont bipèdes, mais présentent encore certaines des caractéristiques anatomiques de la vie arboricole.

Ils diffèrent suffisammentdans les détails de leurs dents et de leurs mâchoires, comme dans la taille de leur cerveau, pour pouvoir être divisés en plusieurs espèces . Vers 2,5 millions d’années, une divergence évolutive semble s’être produite dans la lignée des hominidés, un segment évoluant vers le genre Homo et aboutissant finalement aux humains modernes, un autre donnant naissance aux paranthropes (appelés aussi australopithèques robustes), qui finissent par s’éteindre sans descendance. 3.2 Le genre Paranthropus Les paranthropes, appelés aussi australopithèques robustes (ils étaient auparavant classés dans le genre Australopithecus ) comprennent notamment Paranthropus robustus, limité à l’Afrique méridionale, et Paranthropus boisei, en Afrique de l’Est.

Les paranthropes représentent une adaptation spécialisée et diffèrent des autres membres du genre par le grand développement de leurs molaires, de leurs mâchoires et de leurs muscles masticateurs.

Ils ont un régime omnivore, composé de noix, de racines, derhizomes, ainsi que de viande.

Ils s’éteignent il y a 1 million d’années environ. 3.3 Le genre Homo Certains chercheurs pensent que Australopithecus africanus est l’espèce dont l’évolution a conduit au genre Homo, mais la question fait débat .

Si tel est bien le cas, cette transition se serait produit il y a environ 2 millions d’années.

Les fossiles correspondant à cette période présentent un curieux mélange de traits : certains possèdent uncerveau relativement gros (presque 800 cm 3 chez plusieurs spécimens) et de grandes dents de type australopithèque.

D’autres ont de petites dents caractéristiques du genre Homo mais, en revanche, un petit cerveau, pas plus gros que celui des australopithèques.

Un certain nombre de crânes et de mâchoires fossiles datant de cette période, et découverts en Tanzanie et au Kenya, ont été groupés dans l’espèce Homo habilis (littéralement « homme habile »), car certains de ces fossiles étaient associés à des outils de pierre.

Homo habilis possède de nombreux traits le liant à la fois aux australopithèques qui le précédent et aux espèces plus tardives du genre Homo. Il semble probable que cette espèce représente la transition évolutive entre les deux groupes. Les plus anciens outils connus ont été découverts dans des sites d’Afrique de l’Est datés d’environ 2,5 millions d’années.

Ces outils n’étaient pas associés à une espèceparticulière d’hominidés.

Les sites, datés de 1,5 à 2 millions d’années av.

J.-C.

dans diverses régions d’Afrique de l’Est, ont livré non seulement de nombreux outils depierre, mais également des os d’animaux portant des incisions qui, d’après des expériences en laboratoire, n’ont pu être causées que par un dépeçage à l’aide d’outils depierre.

Ces restes sont la preuve qu’à cette époque les hominidés mangent de la viande, mais on ignore s’ils l’obtiennent par la chasse ou sur des charognes abandonnéespar d’autres carnivores.

On ignore également quelle proportion de leur régime est représentée par les aliments végétaux ou les insectes, par rapport à l’alimentation carnée.Enfin, on sait que certains paranthropes sont eux aussi capables de fabriquer des outils rudimentaires, et qu’ils consomment de la viande. Homo erectus, espèce à gros cerveau et petites dents, dont les plus anciens fossiles, sont datés de 2 millions d’années, était à l’origine, comme les hominidés qui le précèdent (Homo rudilfensis, Homo habilis) , limité à l’Afrique de l’Est et du Sud.

Mais il ne tarde pas à se répandre dans l’Ancien Monde.

Il y a 1,5 million d’années, il est présent de l’Europe méridionale à la Chine.

Des fossiles d’autres espèces ont cependant été mis au jour en Europe et en Asie, montrant que la colonisation de l’Eurasie a étéréalisée en plusieurs vagues : Homo georgicus (Europe et Asie), Homo antecessor (Europe méridionale [Espagne]), Homo ergaster (Europe méridionale). Un certain nombre de sites archéologiques contemporains d’ Homo erectus révèlent sa plus grande habileté dans la fabrication des outils et une réelle structuration de l’habitat, suggérant la mise en place de structures sociales.

On a observé, dans la grotte où fut découvert l’homme de Pékin, des traces d’utilisation du feu et des fossilesanimaux appartenant à des espèces aussi grosses que les éléphants.

Ces données suggèrent que le comportement des hominidés devenait plus complexe. Pendant toute la période où vécut Homo erectus, les principales tendances de l’évolution humaine continuent de se faire sentir.

Le cerveau des plus anciens fossiles d’ Homo erectus n’est pas beaucoup plus grand que celui des hominidés précédents et varie de 750 à 800 cm 3.

Mais les crânes les plus récents de cette espèce ont un volume atteignant 1 100 à 1 300 cm 3, chiffres qui s’inscrivent dans les limites de la variation du volume cérébral d’ Homo sapiens. Cependant, la découverte, en 2003, de huit fossiles humains de petite taille dans des cavernes de l’ouest de l’île de Flores, en Indonésie, pourrait réécrire, au moins enpartie, l’histoire évolutive d’ Homo erectus, et celle de l’espèce humaine .

Ces hommes de Flores, rangés dans une espèce à part baptisée Homo floresiensis, pourraient en effet être des descendants d’ Homo erectus.

Le plus ancien reste fossile d’ Homo floresiensis mis au jour est daté de 95 000 ans, le plus récent de 18 000 ans.

Selon certains paléontologues, l’espèce aurait pu survivre jusqu’à il y a 12 000 ans, date à laquelle l’île a connu une violente éruption volcanique qui a provoqué l’extinction de plusieursespèces endémiques.

L’homme de Flores est d’une taille très inférieure à celle d’ Homo erectus.

Il présente une arcade sourcilière proéminente et un crâne pas plus gros que celui d’un chimpanzé, mais des caractéristiques faciales et de dentition le rattachant indéniablement à l’espèce humaine.

La découverte de cette espèce tend à montrer queles premières lignées humaines étaient plus diversifiées qu’on ne le pensait jusqu’à présent — il était auparavant admis que seul l’homme de Neandertal, éteint il y a35 000 ans, avait été un contemporain d’Homo sapiens. 3.4 Homo neanderthalensis et Homo sapiens Vers 300 000 à 200 000 ans, Homo erectus évolue pour donner Homo sapiens. L’évolution humaine s’est produite si graduellement à cette époque qu’il est impossible d’identifier avec précision le moment où la transition s’est produite, et certains fossiles de cette période sont classés comme Homo erectus tardifs par certains chercheurs et comme Homo sapiens primitifs par d’autres.

La plupart des chercheurs s’accordent cependant pour dire qu’ Homo sapiens est probablement apparu en Afrique il y a entre 260 000 ans et 130 000 ans. Bien que classés dans le même genre et la même espèce, ces premiers Homo sapiens ne sont pas identiques aux humains modernes.

Les fossiles les plus récemment découverts suggèrent que l’homme moderne est apparu il y a plus de 90 000 ans.

Les chercheurs ne s’accordent pas sur le schéma évolutif aboutissant aux humainsmodernes, tel qu’il peut être déduit des fossiles depuis la première apparition d’ Homo sapiens. Le désaccord concerne tout particulièrement la place dans la chaîne de l’évolution humaine de l’homme de Neandertal (ou néandertalien), Homo neanderthalensis. Les néandertaliens occupent une partie de l’Europe et du Proche-Orient à partir de 120 000 ans, pour disparaître vers 35 à 30 000 ans.

On considère que les traits des néandertaliens (front bas et fuyant, bourrelet sus-orbitaire prononcé, absence dementon) sont trop primitifs pour pouvoir être considérés comme les ancêtres de l’homme moderne.

Les néandertaliens sont probablement une branche latérale de l’arbreévolutif humain, qui s’est éteinte sans descendance. L’homme moderne, Homo sapeins, est sans doute originaire de l’Afrique au sud du Sahara ou du Proche-Orient, et son évolution a pu débuter vers 200 000 à 150 000 ans. Ces humains se sont ensuite répandus dans toutes les parties du monde soit en remplaçant les populations d’ Homo sapiens plus anciennes (ce qui s’est sans doute produit en Europe), soit en se mélangeant à elles (au Proche-Orient).

Des comparaisons de l’ADN des mitochondries (qui ne sont héritées que de la mère), prélevé chez desfemmes de diverses parties du monde, suggèrent que tous les humains modernes auraient divergé, en une seule génération, en Afrique tropicale.

Celle que l’on a appelé« l’Ève mitochondriale » aurait habité l’Afrique il y a 200 000 ans.

Ces études ont depuis été vivement critiquées tant du point de vue de la méthodologie que de celui del’analyse des données, et l’idée simpliste que l’origine africaine des hommes modernes démontrée par la seule biologie moléculaire est maintenant largement rejetée. Bien que l’arrivée d’individus biologiquement modernes n’ait pas modifié du tout au tout le mode d’adaptation fondamental qui caractérise les premiers stades de l’histoire. »

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