Devoir de Philosophie

L'Homme et le monde

Publié le 24/02/2011

Extrait du document

La personne et le monde dans les courants philosophiques hellénistiques : - La notion de citoyen n'est pas universelle mais aboutissement d'un processus historique et reflet d'une structure politique spécifique. - L'anthropologie montre qu'il existe des sociétés où l'individu a une place mineure. L'anthropologie : - L'homme devient un objet de connaissance scientifique au XVIIème siècle. - Etude de l'Homme en entier et dans sa diversité : observation directe, imprégnation lente et continue dans la société, rapports personnels de l'ethnologue avec les petits groupes étudiés. - Focus sur les castes (Louis Dumont – Homo hierarchicus. Le système des castes et ses implications) : système où l'appartenance est déterminée par la naissance et où l'homme est dépourvu d'existence individuelle. Homme n'est pas autonome et libre de son destin (opposition self-made-men) « L'individu n'est pas « Les sociétés holistes : - Le holisme explique les phénomènes sociaux par des effets de structure plus que par l'action des individus. - Sociétés holistes : les communautés selon Tönnies (l'autonomie individuelle n'a qu'une place très légère et l'individu vit pour sa communauté), la solidarité organique selon Durkheim (solidarité fondée sur la ressemblance entre les membres dans la société moderne) - Dans les sociétés holistes, la volonté personnelle n'existe pas. L'Homme est considéré comme un carrefour d'influences extérieures. L'Homme dans la tragédie grecque : - 3 auteurs majeurs : Eschyle (526-456), Sophocle (496-406) et Euripide (480-406) - Œdipe Roi : une conception spécifique de l'Homme (volonté individuelle sans importance et sans incidence sur le futur, le héros tragique est inclus dans un ordre qui le dépasse)

« se raccrochent à l'image d'un monde fermé, rassurant et petit.- Scolastique dominante au Moyen- Age.

Approche déductive : de la théorie (fondée sur la religion) vers le terrain.La science a un rôle social et psychologique si bien qu'à l'époque où la science avait peu de place : désemparementface au monde.- Combinaison philosophie ancienne + théologie chrétienne.- Caractéristiques de la science médiévale : achevée et sans faille, toutes les parties du système explicatif sontinterdépendantes (tout petit changement influe sur tout le système), ensemble qui repose sur Dieu (réciproquementle monde sert de preuve de l'existence de Dieu) =savoir rigide qui ne peut absorber de choc- Saint Augustin : affirmation d'une intériorité (une âme qui certifie notre existence pure : j'existe car j'ai une âme),abolition du projet de connaissance (devant Dieu il n'importe pas d'être savant), liaison étroite entre l'Homme etl'ordre du monde.La Renaissance :- Guillaume d'Ockam valorise la singularité au détriment des universaux.

Il n'y a pas de loi naturelle qui découleraitd'un ordre idéal des choses.

Théorie nominaliste (communauté atomisée : l'individu est le fondateur du droit).

Remiseen cause d'un monde divinement ordonné.- Copernic : nouvelle organisation astronomique où les planètes tournent autour d'elles-mêmes et autour du soleil.Théorie renforcée par celle de Tycho Brahé (fait voler en éclat l'ordre établi par Aristote c'est-à-dire l'immuabilité del'univers) par celle de Galilée, par celle de Kepler (trajectoire elliptique des planètes)- L'Homme perd sa place privilégiée dans le monde (habitant d'une planète comme les autres et n'est plus le centrede l'univers).

Remise en question de la liaison entre physique et métaphysique (le monde est-il réellement divin ?Organisé par Dieu pour l'Homme ?) Avancée de la physique a une incidence sur la philosophie.Rupture liée à la naissance de la physique moderne :AVANT : L'Homme au centre de l'univers, morale et équilibre trouvés dans l'ordre religieux.APRES : Fin de l'anthropocentrisme qui ouvre la voie à la connaissance (entendement n'est plus dans la nature).L'homme doit s'entourer de précautions pour étudier le monde, l'Homme ne peut transformer la nature puisqu'elleconstitue un « dehors ».

=élimination de la magieLes philosophes modernes :- Nouvelle question : « Qui suis-je ? » après qu'on ait montré que Dieu n'est plus socle de l'existence.- Montaigne : « moi » essentiellement phénoménal c-à-d donné par l'expérience.- Descartes : Métaphysique = recherche de Dieu, recherche de soi-même, recherche du monde physique etordonné.

Connaissance n'est pas Dieu mais la certitude que l'individu a de lui-même (doute systématique).

Le moi deDescartes : une chose pensante, qui conçoit et est capable d'exercer des activités intellectuelles.

C'est l'activitéintérieure qui détermine le rapport au monde.

Descartes prouve l'existence de Dieu par le doute (il garantit qui lesidées et le monde sont cohérents).

Orienter ses pensées vers l'étude de la sagesse.

=place première de l'individu.C'est à lui que se subordonnent toutes les autres connaissances.

Il n'a aucun lien direct avec le monde car lesperceptions sont trompeuses (le doute est l'intermédiaire entre le sujet et le monde)- Le rapport de l'individu au monde : nouveau rapport aux objets (domination et maitrise).

L'individu est désormaisface au monde.Conclusion : Descartes = contredit la scolastique mais présente les mêmes habitudes de pensées (démarchedéductive, raisonnements construits a priori).

Deux critères de certitude pour Descartes (l'évidence et la rigueurdéductive).

Dieu reste première référenceRenaissance : le monde devient un nouveau champ d'action pour l'Hô (possibilité d'une technique et d'un savoir, lapensée d'un progrès illimité) Sujet est le point central de la métaphysique, il est universel (l'usage de la raison estouvert à tous).Les philosophes allemands et le Moi romantique :La philosophie kantienne :- Le sujet saisi le monde au travers de perceptions (sous le rapport espace – temps).

L'ensemble de ces perceptionsest nommé par Kant : phénomène.

Ces phénomènes ne sont pas naturellement unifiés, c'est l'entendement humainqui les unifie parce qu'il dispose de catégorie a priori (l'entendement est donc une fonctionnalité)- Théorie subjective de la connaissance : le sujet pense et peut donc lier les catégories ce qui fait l'unité du moi.- Le moi transcendantal : stable et permanent, indépendant des caractéristiques personnelles (commun à tous).

Ilest à la source de la déduction transcendantale (si pas d'unité de la conscience perso, pas de perception d'un objetsensible)- Pour Kant : le moi existe dans son activité d'unification, l'esprit humain a besoin de l'expérience du monde pourfonctionner (opposition Descartes = si pas de monde [objets] alors pas de moi.

Les objets occupent un placeprioritaire).

L'Hô est supérieur aux animaux car il se représente en « je ».

Cette conscience lui permet son unité.- Les Noumènes : une intelligence pure qui n'a pas besoin des catégories et se saisirait directement et intuitivementdes objets.

Le phénomène est ce que l'entendement peut saisir du noumène- La philosophie transcendantale : l'art de se comprendre soi-même- L'individu et le monde chez Kant : distinction entre mode et individu.

Cette distinction abolit notre prétention àsaisir le monde réel (le savoir de peut atteindre le noumène et seul le monde phénoménal ne peut exister pourl'Homme).

L'Hô face au monde : tout ce qui ne peut être perçu au travers des catégories est exclu du savoir (sinondogmatisme).

Kant met ainsi un terme à la recherche de l'existence physique.Hegel, la rationalité, l'individu et le monde :- Hegel : étude du sens de l'Histoire par le philosophe, histoire de la conscience qui suggère une intime fusion entrele Moi et le monde.- La rationalité : division entre conscience et monde n'est qu'un état passager et trompeur car en réalité les deuxentités sont étroitement liées.

Histoire = constante réappropriation du réel par la conscience.

Opposition Kant : cen'est pas le fonctionnement de l'entendement qui fait la rationalité mais le déroulement de l'histoire comme objet et. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles