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Est-ce l'homme qui fait l'histoire ou bien l'inverse ?

Publié le 28/01/2004

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histoire
  • I. L'homme fait l'histoire

 

1) L'histoire est affaire de l'homme. Sans l'homme, le temps existerait, mais pas l'histoire. 2) La part du hasard est considérable en histoire ; la preuve : les événements sont imprévisibles. 3) Un homme ou un groupe (exemple : de révolutionnaires) peut changer le cours de l'histoire.

 

  • II. L'histoire fait l'homme

 

1) Vieille conception du Destin ou de la Providence. L'homme a l'impression qu'une force supérieure le domine et le conduit. 2) Les volontés sont déjouées. L'homme veut quelque chose (la paix, la liberté, l'égalité), et l'histoire donne son contraire (la guerre, la servitude, l'injustice). 3) L'homme n'est pas conscient de ce qu'il fait. Il déclenche des mécanismes qu'il ne maîtrise pas (pollution, déforestation, etc.).

 

  • III. Synthèse

 

« L'homme fait l'histoire qui le fait. « (K. Marx)

 

histoire

« plébéien.

Au Moyen Age, le baron et le serf, le maître de jurande et le compagnon.

Au XVII siècle, la petitebourgeoisie manufacturière et l'ouvrier de la manufacture.

A partir du XIX siècle, la bourgeoisie industrielle et leprolétariat.

Dans la société bourgeoise, les antagonismes de classes sont simplifiés.

La société, dit Marx, se divisede plus en plus en deux grandes classes qui s'affrontent directement : la Bourgeoisie et le Prolétariat.

Cette lutte declasses a son fondement dans l'antagonisme entre le Capital et le Travail.

Ainsi le développement de la division dutravail, en particulier avec le machinisme et la grande industrie, est une forme de la lutte de classes que labourgeoisie mène contre le prolétariat, aggravant par là son exploitation et la concurrence entre ses membres.

Al'inverse, c'est la lutte des classes menée par le prolétariat pour la réduction du temps de travail, pour les salairesqui lui permet de forger son unité et de s'organiser.

Cet antagonisme ne peut se résoudre que par la suppression ducapitalisme et l'instauration d'une société nouvelle, la société communiste.

Le prolétariat ne peut s'accomplir qu'ense supprimant lui-même, qu'en menant jusqu'au bout sa lutte de classe et en instaurant ainsi une société sansclasses.

Contrairement aux révolutions passées qui n'ont fait que substituer aux anciennes de nouvelles classes, denouvelles conditions d'oppression, de nouvel-les formes de luttes, la révolution prolétarienne met fin à tous lesantagonismes.

En s'accomplissant et en se dépassant elle-même, la lutte des classes, dit Marx, mène non pas à lafin de l'histoire, mais à la fin de la préhistoire.

Il restera à l'humanité réconciliée avec elle-même à résoudre lesproblèmes posés aussi bien par la nature que par sa propre nature. 3.

Les hommes font l'histoireDans L'idéologie allemande, K.

Marx affirme que le communisme n'est ni « un état qui doit être créé », ni « un idéalsur lequel la réalité devra se régler », mais tout simplement « le mouvement réel qui abolit l'état actuel ».

C'est direque le capitalisme porte en lui des contradictions qui, si elles doivent être résolues, le seront par le communisme.Mais si la révolution communiste répond à une certaine nécessité interne, elle n'est cependant pas inéluctable.

Toutdépend en fait du prolétariat, de la classe qui « n'a rien à perdre sinon ses chaînes ».

Contrairement à Hegel pourlequel l'histoire s'explique sans l'homme réel, en tant que mouvement autonome de l'Esprit, Marx affirme que «l'histoire ne fait rien », que « ce sont les hommes réels qui font l'histoire ».

Mais les hommes qui font l'histoire sonteux-mêmes, dit Marx, des produits de l'histoire.

Autrement dit, les hommes font eux-mêmes l'histoire, mais avec desprémisses et dans des conditions historiques et sociales très déterminées.

Ainsi, si les hommes prennent l'initiativede changer les rapports sociaux, ce n'est pas en vertu d'une volonté créatrice ou d'une liberté transcendante maisparce qu'ils sont contraints à le faire précisément par les contradictions de ces rapports sociaux.En affirmant le primat de l'avenir et en montrant la possibilité, voire la nécessité, d'un dépassement du réel, laconception historique du marxisme s'oppose aussi bien au fatalisme qu'à un déterminisme mécaniste qui ne laisseraità l'homme que la passivité ou la soumission.

Le marxisme laisse aux hommes une liberté effective dans le temps etdans l'histoire. 2) Une action libre est une action qui sait se servir des déterminations objectives (force ou faiblesse d'une armée,d'une économie, etc.) pour éventuellement peser sur elles. Conclusion : F.

Bacon disait — faisant allusion à la science et à la technique : on ne commande à la nature qu'en lui obéissant. On ne commandeà la nature qu'enlui obéissant.BACON (NovumOrganum) Les lois de la nature sont strictement déterminées.

Il n'estpas possible de les enfreindre.

Nous ne pouvons qu'y obéir.Cela ne signifie néanmoins pas que nous soyons soumis à lanature.

Le projet technique consiste à utiliser les lois de lanature pour notre utilité.

Ainsi, en obéissant aux lois de lanature, on peut la commander.

La liberté n'est pas dansl'absence de contrainte mais dans l'utilisation raisonnée deces contraintes. C'est, par exemple, en connaissant les lois de la pesanteur qu'on a construit des avions.

De même en histoire :l'homme fait l'histoire, mais à partir de l'histoire elle-même.

L'histoire est une synthèse de liberté et de nécessité.. »

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