L'idée d'objet ?
Publié le 11/03/2004
Extrait du document
Pour une philosophie existentielle, l'objet de la perception sera aussi bien la matière que la forme. Le moi et l'objet du je. Le caractère est objet de conscience. La personnalité est l'objet de la personne. Si « toute conscience est conscience d'un objet« (Husserl), l'objet sera toujours projet.
«
de m'en séparer jamais.
L'objet, c'est cette « machine-là».
3.
l'objet est donc l'instrument ou le moyen de la
connaissance.
L'objet d'un
tableau, d'un livre ou d'une
théorie, c'est la médiation nécessaire à la représentation
cohérente d'un donné sensible.
Ainsi
l'« objet» d'une
visite est-il tout à la fois l'exposé, la justification, le
moyen
et la fln de l'entretien.
L'objet est encore le
« voilà ».
Il.
L'OBJET = LE MONDE, MOINS LE MOl
1.
Transportons-nous au pôle inverse.
L'objet va appa raître comme l'univers entier, le kosmos, mais la matière
plutôt
que la vie, les choses plutôt que les hommes.
En
un premier sens, l'objet c'est la substance, la res extenso
cartésienne.
C'est la chose-en-soi kantienne.
C'est même
à la limite l'idée hégélienne
de l',en-s.oi.
2.
t'objet extérieur est à la foi d'une manière générale
la « forme a priori de notre sensibilité», cette immense
toile
de fond spatio-temporelle que l'on tend ou sous
entend sous les phénomènes ou derrière eux,
et la ma
tière
de la représentation.
Matière ou forme, l'objet n'existe
qt/en soi- par soi.
3.
Ainsi le monde ,est « ma représentation », pour
parler comme Schopenhauer.
Tout est objet, ne serait-ce
qu'objet de discours ou objet de pensée.
A la limite, il
n'est rien qui ne puisse être objectivé; toute idée est
objet.
Mais aussi, tout
objet est idée.
Rien n'est Objet
pur et l'Univers n'est pas plus objectif que s'il était créé
pour moi, au lieu d'être pour soi.
Ill.
L'OBJET = L"ÊTRE.
..
ET LE N:ËANT
1.
Mais on peut aller jusqu'à dire que l'obiet désigne
toute
espèce de réalité concrète.
Même un sujet est un.
»
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