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Imaginer est-ce connaître ?

Publié le 11/05/2012

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Pour certains mathématiciens, imaginer des univers nouveaux procure un plaisir authentique, qui serait au principe même de leur désir de connaissance. Peut-être ces sensations sont-elles réservées à quelques privilégiés — mais tout un chacun a la possibilité de vérifier en lui-même, à son propre niveau, qu'imaginer n'est pas toujours vain, et qu'il est au contraire fréquent que certains modes de connaissance. notamment pratique ou sensible, y prennent leur source.

— Lectures

Bachelard, La Flamme d'une chandelle

Descartes. Méditations métaphysiques. II

Francastel, L'image, la vision et l'imagination

— Autres sujets

Imaginer, est-ce seulement nier la réalité ? (A. 1983)

Y a-t-il une cohérence de l'imaginaire ? (A. 1979)

Les mondes imaginaires sont-ils des refuges ? (A, 1980)

La civilisation de l'image nous ouvre-t-elle sur le réel ou bien nous renferme-t-elle dans l'imaginaire ? (A. 1975)

...

« interdite: l'image ne risque-t-elle pas d'être détachée du réel, à l'écart de ses exi­ gences.

et soumise à la fantaisie.

synonyme de subjectivité, d'irrégularité et de fluctuation 'l • Ainsi l'esprit humain offrirait-il deux versants opposés, entre lesquels il serait difficile de repérer des signes de complémentarité : d'un côté, il serait capable d'élaborer une connaissance vraie.

c'est-à-dire conforme à ce qu'il perç:oit du monde et prouvant cette conformité par son efficacité, de l'autre il trouverait quelque plaisir périodique (peut-être même une compensation à la rigueur de la connaissance et aux exigences du. »

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