L'impossibilité d'exister: la mort ?
Publié le 25/01/2004
Extrait du document
S'accoutumer à l'idée de notre propre mort, c'est nous libérer de la frayeur qu'elle nous inspire. Ainsi, apprendre à mourir, c'est proprement nous libérer progressivement de la servitude en laquelle nous tient la crainte de la mort.
« Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort; et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie. » Spinoza, Éthique, 1677 (posth.)
« On ne cesse de penser à la mort qu'en cessant de penser. » Marcel Conche, La Mort et la Pensée, 1973.
« Que la mort, l'exil et tout ce qui te paraît effrayant soient sous tes yeux chaque jour; mais plus que tout, la mort. Jamais alors tu ne diras rien de vil, et tu ne désireras rien outre mesure. » Épictète, Manuel, vers 130 apr. J.
Liens utiles
- Exister est-ce refuser la mort ?
- analyse Camus Badinter la peine de mort
- Faut-il se résigner à exister dans le temps ? (philosophie)
- La peine de mort peut-elle être juste ?
- La mort chez Epicure