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L'inconscient est-il un destin

Publié le 11/04/2005

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MISE AU POINT DU PLAN

Dans l'introduction, on mettra à jour la contradiction qui fait le fond du problème. On pourra commencer par caractériser l'inconscient (instance du psychisme dont nous ignorons tout), tout en montrant en quoi il semble forger notre destin (la psychanalyse nous révèle que notre personnalité porte la marque de drames anciens oubliés, de complexes liés à notre vie sexuelle infantile. Nous avons été enfant avant que d'être homme et notre passé présente de tels caractères de solidité et de rigidité qu'il nous tient lieu de nature. De là dérivent à l'âge adulte des habitudes de penser et de conférer aux situations que nous vivons telle ou telle signification. Des scènes sans cesse répétées semblent forger notre vie à notre insu). On pourra ensuite soulever des objections qui tendent à montrer que l'inconscient n'est pas le lieu de forces diaboliques. En tant que sphère représentative (ses contenus sont des représentations de pulsions), il est accessible à une investigation psychologique et clinique. Il peut d'une certaine manière être connu et maîtrisé.

• De quel « inconscient « s'agit-il ?  Mettre en œuvre certains des thèmes de réflexion du sujet : « Qu'est-ce qui nous autorise à supposer l'existence de l'inconscient?«   • « Destin. 1) Puissance mystérieuse qui fixerait de façon inéluctable le cours des événements. 2) Au sens concret, le cours des événements fixés  par le destin; en particulier ceux qui constituent la vie d'un individu. «   • Faut-il comprendre le sujet de la façon suivante : L'inconscient est-il une puissance mystérieuse qui fixerait de façon inéluctable le cours des événements de la vie de chaque individu ?    • Qu'est-ce qui peut amener à se poser cette question ?  — Sous bénéfice d'inventaire (si l'on privilégie la réflexion freudienne).  — Les actes manques (voire certains « accidents «).  — Les rêves dits « prémonitoires «.  — les « symptômes névrotiques «, existant bel et bien quoi qu'en ait le patient.  — Les phénomènes dits de « régression «, de « fixation «.  

« même (ici s'approprier des fragments de son inconscient). RECHERCHE DES IDÉES, DES RÉFÉRENCES Ce sujet est difficile dans la mesure où il exige une connaissance réelle de la théorie psychanalytique.

Il y a chezFreud tout un appareillage de concepts qu'il convient de maîtriser.

On se reportera utilement au chapitre du courssur l'inconscient (en particulier le chapitre intitulé «Le psychisme et l'inconscient»).

On lira également de très près lechapitre intitulé «Conscience, inconscient, liberté».Les principales références sont :Sigmund Freud, Métapsychologie, article sur l'inconscient.

Jean-Paul Sartre, L'être et le néant, Première partie,chapitre II, La mauvaise foi.Jean-Paul Sartre, L'existentialisme est un humanisme.Alain, Éléments de philosophie, chap.

XVI. MISE AU POINT DU PLAN Dans l'introduction, on mettra à jour la contradiction qui fait le fond du problème.

On pourra commencer parcaractériser l'inconscient (instance du psychisme dont nous ignorons tout), tout en montrant en quoi il sembleforger notre destin (la psychanalyse nous révèle que notre personnalité porte la marque de drames anciens oubliés,de complexes liés à notre vie sexuelle infantile.

Nous avons été enfant avant que d'être homme et notre passéprésente de tels caractères de solidité et de rigidité qu'il nous tient lieu de nature.

De là dérivent à l'âge adulte deshabitudes de penser et de conférer aux situations que nous vivons telle ou telle signification.

Des scènes sans cesserépétées semblent forger notre vie à notre insu).

On pourra ensuite soulever des objections qui tendent à montrerque l'inconscient n'est pas le lieu de forces diaboliques.

En tant que sphère représentative (ses contenus sont desreprésentations de pulsions), il est accessible à une investigation psychologique et clinique.

Il peut d'une certainemanière être connu et maîtrisé.

On terminera par l'énoncé de la question du sujet. Dans le développement, on pourra suivre le plan suivant :I.

L'inconscient est un destinII.

L'inconscient n'est pas une puissance extérieure à nous-mêmes qui exercerait sur notre vie un déterminismeinéluctable (Freud a élaboré une théorie de l'inconscient qui met à jour les liens qui unissent et opposent le systèmeinconscient au système préconscient-conscient)III.

Si l'inconscient n'est pas un destin, il influe cependant sur notre manière d'être au monde, de réagir à telle outelle situation.

Il nous appartient d'en prendre conscience et de nous efforcer de mieux nous connaître (Freudassigne pour but aux efforts thérapeutiques de transformer l'organisation du Moi afin qu'il puisse s'approprier desfragments de l'inconscient).

La liberté augmente à mesure que le champ de notre conscience s'élargit.Dans la conclusion, on fera le bilan rapide de la thèse et de sa contradictoire.

On formulera ensuite de manière claireet explicite la solution au problème (Nier l'existence de l'inconscient, c'est refuser la possibilité de la connaissancede celui-ci, c'est se condamner à être celui que je n'ai pas voulu ou choisi.

C'est lorsque je ne connais pas mesdésirs inconscients que je coïncide avec eux, que je suis eux.

Je ne peux m'en séparer spontanément maisseulement en en prenant conscience.

La liberté n'est pas dans l'ignorance mais dans la connaissance et le contrôletoujours plus grand des déterminismes qui s'exercent sur nous). Pour admettre la conception d'un inconscient fonctionnant pour nous comme un destin, il faudrait admettre qu'ilexerce sur notre vie un déterminisme inéluctable, et qu'il s'oppose ainsi à notre libre arbitre.

L'inconscient ne seraitainsi que la cause de tous nos actes et serait équivalent à une fatalité pesant sans cesse sur notre vie consciente.

La pensée freudienne n'est pas loin d'entériner cette forme de raisonnement.

En effet, Freud après l'étude qu'il fitdes différents stades de l'investissement de la libido (stades buccaux, anaux, génitaux) va les considérer encorrélation avec le milieu familial, le comportement des enfants envers leurs parents.

Et c'est à partir de ce momentque l'inconscient, en vertu de la structuration psychonévrotique qui est en lui, devient cause de nos comportementsconscients.

Le désir qu'éprouve le petit garçon envers sa mère, et la répulsion puis l'identification au pèreprovoqueront chez l'enfant son intégration à l'intérieur du réseau social.

La mère, dont il est privé, pourra parexemple provoquer chez lui des fantasmes incestueux « sublimés » par une certaine idéalisation de la femme quil'obligera à avoir des rapports de type monogamique, ce qui permettra de perpétuer l'institution familiale.

D'autrepart il peut y avoir identification à des institutions autoritaires, telles que par exemple la hiérarchie étatique.

Toutedéviance quelle qu'elle soit est toujours considérée chez Freud par rapport à la structure oedipienne dont la cause. »

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