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INDUSTRIES EXTRACTIVES HOUILLÈRES : exploitation du charbon, carreau de la mine et méthodes mine, matériels modernes d'extraction CARRIÈRES carrières de pierres, de marbres, de sable et d'ardoises, de graviers

Publié le 17/12/2011

Extrait du document

 

L'impérieuse nécessité d'aérer l'infrastructure de la mine oblige le percement de deux puits, plus ou moins éloignés l'un de l'autre. Le « fonçage « ou creusement de ces puits, en raison de leurs dimensions (5 à 8 m de diamètre, et une profondeur dépassant parfois le kilomètre) est une oeuvre très importante et délicate, car il faut également tenir compte de la fragilité des terrains traversés et surtout de leur teneur en eau. Les parois sont maintenues par des cuvelages ou armatures de fonte ou de béton. Les venues d'eau sont, dans une certaine mesure, absorbées par pompage. Il arrive qu'elles soient trop importantes, et on utilise alors les moyens propres à imperméabiliser le terrain, telles les injections de ciment et de silicates ou la « congélation «, ce dernier procédé consistant à refroidir le terrain au point de transformer en glace l'eau dont il est imprégné.

 

« La fonnation des charbons relève de deux théories : - la théorie dite « allochtone » d'après la­ quelle la masse végétale a été transportée par le mouvement des eaux de surface pour consti­ tuer des couches successives de densités décrois­ santes dans les bassins de sédimentation; · - la théorie dite « autochtone » d'après la­ quelle la masse végétale est envahie par les eaux à la suite d'un affaissement du sol, auquel succède un mouvement inverse de l'écorce ter­ restre permettant une nouvelle poussée végétale qui sera engloutie à son tour, et ainsi de suite suivant un cycle de plusieurs millénaires.

Ainsi les charbons se présentent-ils sous forme de couches plus ou moins horizontales et régulières dont l'épaisseur (la « puissance », en terme technique) est extrêmement variable.

Ces dépôts sédimentaires datant de l'époque carbonifère ont subi, à travers le temps, des déformations consécutives à celles de la croûte terrestre.

Ces déformations ont entraîné, soit des ondulations de la couche sédimentaire, soit encore sa cassure franche : la « faille ».

Chacune de ces couches se trouve enchâssée entre deux autres formations rocheuses, l'une, celle du bas, étant appelée « le mur », la roche supérieure constituant « le toit ».

La masse végétale qui, avant d'être recouverte par les eaux, était vouée à une totale destruc­ tion par les microbes aérobies (c'est-à-dire ne pouvant vivre qu'en présence d'oxygène, alors que les microbes anaérobies peuvent vivre sans oxygène, donc sans présence d'air), s'est trou­ vée, après son immersion, à l'abri de l'air, sou­ mise à des pressions considérables et à l'atta­ que de microbes anaérobies, toutes conditions requises pour sa transformation en une masse minérale à très forte teneur en carbone.

Recherche des sites Le charbon, comme la plupart des autres mi­ néraux, a été découvert grâce aux « affleure­ ments » de ses gisements à la surface du sol.

Le cas est exceptionnel.

Au cours du développement des exploitations extractives, des études géologiques ont permis de constater l'association de gisements miné­ raux avec une certaine constitution géologique du sous-sol.

Ce précieux indice ne suffit pas pour situer le gisement et surtout pour donner sa configu­ ration exacte dans les trois dimensions : plan, coupe et profil, d'où découlera l'estimation de ses réserves et l'intérêt de sa mise en exploi­ tation.

· Aux examens paléontologiques, stratigraphi­ ques ou pétrographiques, permis par des sonda­ ges, se sont ajoutées les ressources de divers · procédés géophysiques basés sur des phénomè­ nes sismiques, électriques ou magnétiques, gra­ vimétriques et même photographiques de la sur­ face du sol.

Les renseignements ainsi obtenus permettent de dresser des p~ans et des cartes qui .sont continuellement mis à jour au fur et à mesure que l'exploitation du gisement se développe.

Les gisements Les gisements de charbon se présentent sous forme de couches (ou veines) plus ou moins horizontales à l'origine, mais déformées par des ondulations ou des failles.

Les gisements sont caractérisés par : - leur profondeur par rapport au niveau du sol.

Ce facteur est prédominant pour détermi­ ner le mode d'extraction (en « découverte » par « fendues » ou par puits et galeries sou ter-· rains); - leur épaisseur, ou « puissance » qui peut varier de quelques dizaines de centimètres à plusieurs dizaines de mètres; - leur régularité, qui favorise la mécanisa­ tion et la découpe rationnelle de la veine; - leur pente, également très variable suivant les plissements de terrain.

En France les pentes sont classées d'après leur importance, en « plateures » pour moins de 20•, « semi-dres­ sant » de 20 à 45• et « dressant » au-dessus de 45•; - leur dureté, en fonction de laquelle sera .

choisi le meilleur procédé d'abattage.

Un char­ bon dur offre plus de résistance à l'attaque, mais il supporte mieux les différents chocs de son exploitation et de ses manipulations; .

- leur teneur en cendres et en eau.

Aux cen­ dres constitutives, il faut ajouter celles prove­ nant des matières stériles abattues en même temps que le charbon; - leur teneur en matières volatiles et leur pouvoir calorifique.

Exploitation des gisements carbonifères Il s'agit de dégager le charbon de son mi­ lieu naturel et de l'amener à la surface du sol.

Ceci implique tout d'abord la nécessité d'at­ teindre le gîte et la méthode employée dépen­ dra, avant tout, de la profondeur du gisement.

Trois procédés sont po!Ssibles : - enlèvement des terres et roches qui recou­ vrent la couche de charbon; - creusement d'une galerie souterraine obli­ que en direction de la veine; - creusement de puits verticaux.

Exploitation « en découverte ,.

On appelle ainsi le procédé d'extraction à ciel o·uve,rt dans lequel la mine devient une carrière.

On y retrouve les engins et les spécia­ listes de ce genre d'exploitation.. »

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