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L'inégale répartition des richesses dans le monde

Publié le 27/10/2010

Extrait du document

 

Introduction : L'inégalité entre riches et pauvres traduit les contrastes de développement; le phénomène est planétaire, la situation est plus complexe qu'une simple opposition « Nord-Sud «.

I. Présentation des documents

II. Des « Nord « et des « Sud « : une nouvelle carte mondiale A. Un monde aux forts contrastes B. Des situations complexes C. Le PNB par habitant est-il un critère suffisant pour mesurer le développement ?

III. La situation alimentaire dans les pays du « Sud « A. Des situations différentes selon les « Sud « B. Les relations entre les insuffisances alimentaires et la situation agricole

IV. Riches et pauvres aux États-Unis A. Des écarts croissants entre riches et pauvres B. Les problèmes de santé C. Une inégalité qui touche plus particulièrement les minorités Conclusion : Un monde de plus en plus complexe, une nécessaire solidarité.

Introduction

L'inégalité entre riches et pauvres traduit les contrastes de développement; le phénomène est planétaire, mais la situation est plus complexe qu'une simple opposition « Nord-Sud«. L'opposition entre riches et pauvres est-elle présente à d'autres échelles ? L'évolution est-elle caractérisée par la réduction des inégalités ou leur accroissement ?

 

« par an, sont situés en Amérique anglo-saxonne, en Europe de l'Ouest (y compris Italie et Espagne), dans lePacifique (Japon, Australie, Nouvelle-Zélande).3)Les pays à revenus intermédiaires, au PNB par habitant compris entre 1 500 et 5 999 dollars, sont dispersés etcorrespondent à des situations diverses : leur développement reste fragile, marqué par une situation dedépendance; Ce sont des NPI (Nouveau Pays Industriel) comme la Corée du Sud ou le Brésil et le Mexique ou despays européens à l'industrie récente (Portugal) ou indépendants en 1989 de l'URSS (Pologne).4) Les pays « en développement », compris entre les catégories précédentes (1 et 3), ont amorcé le processus dedéveloppement mais restent des pays ou l'agriculture est encore très importante.5) Les pays pétroliers à faible population disposent d'un PNB par habitant supérieur à 3 500 dollars.

11 s'agit desÉmirats arabes et de la Libye.B.

Des situations complexesL'opposition « Nord-Sud » apparaît globalement, mais trois situations posent problème par rapport à cette coupure :les pays pétroliers du Proche-Orient et les NPI asiatiques (« les Quatre Dragons ») font-ils partie du « Sud » ? Lesdémocraties populaires en 1989 appartiennent à quel ensemble, le « Nord » ou le « Sud » ?Le « Sud » présente une grande diversité de situations : une grande différence sépare, en Amérique latine, Haïti del'Argentine ou du Mexique.

Pour le "Nord", il faut distinguer le G7, les sept pays les plus riches du monde (États-Unis,Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) des autres États comme par exemple la Grèce oul'Irlande.Le PNB par habitant n'est pas un critère suffisant pour mesurer le développement.

Indicateur de la croissanceéconomique, il est formé par la somme des valeurs ajoutées produites à l'intérieur et à l'extérieur d'un pays, en uneannée, par l'ensemble des entreprises et des administrations.

Pour mesurer le développement, le PNUD (Programmesdes Nations-Unies pour le développement) propose un nouvel indicateur, IDH (Indicateur de Développement Humain)construit à partir de trois données : l'espérance de vie, le revenu par habitant et le niveau d'instruction.

L'IDH donneune image plus exacte de la réalité du développement, la Chine et l'Inde, par exemple se détachent nettement desPMA. III.

La situation alimentaire dans les pays du « Sud » L'évolution n'a pas été identique dans tous les ensembles régionaux: elle est liée aux choix effectués dans ledomaine agricole.A.

Des situations différentes selon les « Sud »1) Proche-Orient et Amérique latine ont connu une évolution voisine, caractérisée par la baisse, pendant les années70, puis la stabilisation du pourcentage de personnes souffrant de carences alimentaires.

En revanche, dans lesannées 80, le nombre de personnes a augmenté.

Ces deux ensembles régionaux ont le nombre le moins élevé depersonnes souffrant de carences alimentaires, le pourcentage de celles-ci ne dépassent pas en 1990 les 15 %.2) L'Afrique, depuis les années 70, a vu sa situation alimentaire s'aggraver, surtout dans la décennie 80.

Le nombrede personnes souffrant de carences a été multiplié par 1,7 dans les années 80.

Plus d'un tiers de la population estaffecté par le problème alimentaire.

C'est le seul continent qui ait connu une telle aggravation due, en grandepartie, à une croissance démographique très forte. 3) L'Extrême-Orient, au sens large, est marqué, avant tout, par l'importance numérique de sa population.

Depuis ledébut des années 70, la situation s'est améliorée.

Le pourcentage de personnes souffrant de carences a diminué demoitié; mais 20 % sont encore atteints au début des années 90, ce qui représente plus de 500 millions d'êtreshumains. Les informations données par ce document montrent pourquoi la décennie 80 a été qualifiée de « décennie perduedu développement ». B.

Les relations entre les insuffisances alimentaires et la situation agricole Le document 3 propose des facteurs d'explication de cette situation.

Globalement, la production agricole mondialeest suffisante pour nourrir la population mondiale : dans les pays riches, la surproduction amène à réduire lesespaces cultivés, à limiter des productions; plusieurs pays pauvres sont aujourd'hui autosuffisants.

Mais lapopulation des pays pauvres a un pouvoir d'achat faible.

Ainsi, « la faim et la malnutrition restent des problèmesaussi aigus »; le texte propose quatre séries d'explication. 1) La place de l'agriculture dans les schémas de développement par rapport à l'industrie : cette dernière a souvent été privilégiée; l'industrialisation est apparue comme la clé du développement, par exemple en Algérie en favorisantles industries lourdes ou en Inde et au Brésil.

Pourtant certains pays, comme l'Inde, ont choisi d'encourager « larévolution verte » qui, par l'introduction des techniques nouvelles dans les agricultures traditionnelles, a permisd'accroître les rendements et d'assurer l'autosuffisance alimentaire. 2) Le problème de la terre, « terres très inéquitablement réparties, souvent mal ou sous-utilisées...

Les régimesfonciers très inégalitaires » : l'inégale répartition des terres s'accompagne souvent d'une mise en valeur extensivedes grands domaines.

La réforme agraire souhaitée par les paysans rencontre beaucoup d'obstacles.

Le problème dela terre est un des aspects les plus criants des insuffisances de développement en Amérique latine comme danscertains pays d'Asie (Pakistan ou Bangladesh).

Au Brésil, les exploitations supérieures à 5 000 hectares, appartenanten partie à des capitaux étrangers, représentent 0,2% du nombre et plus de 20% de la superficie agricole. 3.. »

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