Les inégalités économiques expliquent-elles à elles l'inégalité des chances à l'école ?

En ce sens, les parents des classes populaires considèrent qu'un statut d'employés ou de professions intermédiaires est correct alors que ceux des milieux favorisés vont préférer avoir un fils cadre. Puis, nous pouvons ajouter que les parents des milieux favorisés s'implique beaucoup plus dans les études de leurs enfants (document 4), car ils ont une meilleure connaissance du système éducatif et donc peuvent aider leur enfant : rencontre avec les enseignants, adhérents à une association de parents d'élèves comme la FCPE, dialogue avec l'enfant par rapport à l'orientation.  Pour finir, il n'y a pas que le milieu social qui joue sur l'inégalité des chances à l'école mais aussi le sexe de l'enfant. D'après le document 5, l'éducation des filles est plus favorable à la réussite scolaire suscitée par l'application, l'exécution des taches, l'obéissance aux règles … Toutes ces qualités sont demandées par l'école. En opposition, les garçons sont plus indisciplinés, ont tendance à chahuter ce qui est un bémol pour leur réussite scolaire. Ce sont donc les filles qui sortent les plus diplômés de l'enseignement supérieur car leur éducation quotidienne se rapproche très fortement de celle de l'école. Mais paradoxalement, on ne les retrouve pas dans les filières sélectives : écoles d'ingénieurs, IEP … ce qui par la suite crée des inégalités de salaires et les postes à hautes responsabilités sont plus occupés par des hommes car la demande des femmes est moins exigentes et elle s'autolimite dans leurs ambitions.