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Ionesco, Rhinocéros III Le monologue final

Publié le 15/09/2006

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Introduction

En 1959, Ionesco publie Rhinocéros, une pièce en trios actes et quatre tableaux représentative du Théâtre de l'Absurde. L'oeuvre met en scène un épidémie étrange: les habitants d'une tranquille petite ville de province se métamorphosent en rhinocéros. Le début de l'acte III crée un parallèle avec le deuxième tableau de l'acte II: Bérenger, qui craint d'être atteint de la rhinocérite, reçoit dans sa chambre son collègue de bureau Dudard. Mais celui-ci se transforme en rhinocéros; puis, à son tour, Daisy quitte Bérenger. Ainsi, les personnages qui symbolisent l'intelligence et l'amour capitulent face à la rhinocérite. Dans le dénouement, le protagoniste se trouve donc seul en scène et prononce un long monologue où s'expriment ses tourments. Annonce du plan Étude thématique: I- La solitude de Bérenger II- La tentation de la métamorphose III- Héros ou anti-héros ? Développement I- La solitude de Bérenger

1- Le monologue Le tout début de la tirade se présente comme un monologue dont Bérenger n'est pas conscient: il s'adresse à Daisy, ignorant qu'elle l'a abandonné. Les nombreuses apostrophes (dix occurrences de « Daisy « l 3 à 9), les impératifs (« Crois-moi « l3, « remonte! Reviens « l 6-7 et « ne me laisse pas « l9), la question « Où es-tu, Daisy ? « (l 4) et la deuxième personne du singulier (l 4,7 et 9), sont des appels pressant et insistants qui soulignent son angoisse de la solitude. Mais Bérenger est livré à lui-même, il n'a plus d'interlocuteur: « Je suis tout à fait seul maintenant « (l 15), « Personne ne peut m'aider à la retrouver, personne, car il n'y a plus personne « (l 29-30), « se parle à lui-même « (l 32-33) et « personne ne peut le contester, je suis seul à le parler « (l 44-45). Les deux mots récurrents (« seul « et « personne «) soulignent que Bérenger est le dernier être humain. De plus, toute communication est impossible: ce passage de l'oeuvre radicalise la faillite de la parole présente dans toute la pièce. Toute communication est impossible, plus personne ne parlant son langage: « D'abord, pour les convaincre, il faut leur parler. Pour leur parler, il faut que j'apprenne leur langage. Ou qu'ils apprennent la mienne ? Mais quelle langue est-ce que je parle ? Quelle est ma langue ? Est-ce du français ça ? Ce doit bien être du français ? Mais qu'est-ce que du français ? On peut appeler ça du français, si on veut, personne ne peut le contester, je suis le seul à la parler; « (l 38 à 45). La répétition du verbe « parler « et des substantifs « langue « et « français « amplifie le désarroi de Bérenger qui ne trouve plus de sens au langage dans la mesure où celui-ci ne peut plus être partagé. Bérenger est donc le destinataire de son propre discours. Un accessoire souligne cette situation: le miroir (« se parle à lui-même dans la glace « l 32-33). Cependant, Bérenger est cerné par les rhinocéros (rendus présents par leurs têtes et leurs barrissements) et les apostrophes en les désignant par la deuxième personne du pluriel: « Vous ne m'aurez pas, moi. Il s'adresse à toutes les têtes de rhinocéros. Je ne vous suivrai pas, je ne vous comprends pas! « (l 18 à 20). C'est un impossible dialogue. 2- L'individu face à la multitude Bérenger est radicalement et tragiquement seul. Il y a une constante opposition entre l'individu et la masse: 1ère personne du singulier « je « / 3ème personne du pluriel « ils «, « les «, « eux «; et un affrontement entre lui et les autres: répétition en chiasme « Je me défendrai contre tout le monde! « (l 98- 99) et « Contre tout le monde, je me défendrai! « (l 101-102). En outre, Bérenger étant le dernier représentant de son espèce, la norme se déplace: il est devenu l'anormal alors que les rhinocéros constituent désormais la norme de référence. La phrase « Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre. « (l 91) souligne par la répétition qu'il se fait horreur à lui-même. Il se compare, à son désavantage, aux rhinocéros dont il valorise les caractéristiques: antithèse « Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau « (l 65-66) / « Ce sont eux qui sont beaux « (l 67-68). Ce contraste entre sa laideur et la beauté des rhinocéros est développé à travers les oppositions de formes (« pas de cornes « l 69, « un front plat « l 70, « une ou deux pour rehausser mes traits tombants « l 70-71), de texture (« Mes mains sont moites « l 74/75 / « rugueuses « l 75, « la peau flasque « l 77 / « une peau dure « l 78, « poilu « l 78 / « sans poils « l 80) et de couleur (« ce corps trop blanc « l 77 / «  cette magnifique couleur d'un vert sombre « l 79). Cet autoportrait systématiquement négatif est appuyé par le jeu scénique (didascalie « il va vers la glace « l 67, « Il regarde les paumes de ses mains « l 74, « Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace « l 75 à 77 et « Il tourne le dos à la glace « l 95-96) et par la transformation du décor (didascalie « La laideur de ces portrait contraste avec les têtes de rhinocéros qui sont devenues très belles « l 62 à 64). Enfin, Bérenger souffre donc d'être encore un homme. Au début, il cherche à convaincre Daisy que « Ce n'est tout de même pas si vilain que ça un homme « (l 1-2); ensuite, il cherche à se convaincre lui-même: « Un homme n'est pas laid, un homme n'est pas laid! « ( 49-50); enfin, il se sent coupable d'être un homme (« J'ai eu tord! « l 68, « Comme j'ai mauvaise conscience « l 89 et « Je ne peux plus me voir. J'ai trop honte! « l 94-95). La douleur de Bérenger est traduite par les phrases exclamatives, les interjections (« hélas « l 69 et anaphore l 91, « Oh! « l 68, « Ah « l 77), les répétitions (« Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau « l 65-66, « jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais! « l 92) qui au final prouve sa déploration et son désespoir. II- La tentative de la métamorphose

1- Le souhait Le désir de se transformer en rhinocéros apparaît dans: les verbes au conditionnel (« Oh! Comme je voudrais être comme eux « l 68-69, « Comme je voudrait avoir « l 78, gradation « Je voudrais bien, je voudrais tellement « l 93-94, « Il m'en faudrait « l 70); les formules comparatives « être comme eux « (l69) et « faire comme eux « (l 83); l'indicatif futur: l'espoir de changement (« Ca viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver « l 71 à 73, « Deviendrons-elles rugueuses ? « l 75); les efforts pour barrir: alors qu'au début Bérenger déteste les barrissements et cherche ç étouffer leur bruit (« Je ne veux pas les entendre. Je vais mettre du coton dans les oreilles. Il se met du coton dans les oreilles « l 30 à 32), désormais il les admire (« Il écoute « l 81, répétition de « charme « l 81-82) et tente de barri (didascalie « Il essaye de les imiter « l 83 et les onomatopées « Ahh, ahh, brr « l 83-84, 85 et 87). La scène prend ici la dimension d'une farce tragique. 2- L'échec Constat d'impuissance: abondance des phrases négatives (« Je n'ai pas de cornes « l 69, « Mais ça ne pousse pas! « l 73, « Non, ça n'est pas ça! « l 84, « non, non, ce n'est pas ça « l 85-86, « Je n'arrive pas à barrir « l 87, « Les hurlement ne sont pas des barrissements! « l 88-89); adverbes « seulement « (l 87), répétition de « jamais « (l 92), « Trop tard maintenant « (l 90), « plus « (l 93) définie le caractère définitif de l'impossibilité; opposition entre le souhait et la réalité: antithèse « Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas « (l 93-94) souligne que Bérenger ne parvient pas à abdiquer son humanité et a faire triompher sa part de monstruosité. III- Héros ou anti-héros ?

1- La médiocrité humaine La réaction de Bérenger au départ de Daisy est en décalage avec la gravité de la situation: considération touchante mais ridicule (« Tu n'as même pas déjeuner! « l 7-8), égoïsme (« Daisy, ne me laisse pas tout seul! « l 8), des constats banals (« Evidemment. On ne s'entendait plus. Un ménage désuni. Ce n'était plus viable. « l 11-12), le souci des convenances (« Mais elle n'aurait pas dû me quitter sans s'expliquer. Il regarde partout. Elle ne m'a pas laisser un mot. Ca ne se fait pas. « l 12 à 15), la culpabilité et l'apitoiement (« C'est ma faute … de monstres! « l 23 à 27). De plus, Bérenger songe à intervenir pour raisonner les rhinocéros et les inciter à redevenir des êtres humains (« Il n'y a pas d'autre solutions que de les convaincre « l 33-34), mais aussitôt il énumère les difficultés: il ignore si une métamorphose en sens inverse est possible (questions répétitives « Et les mutations sont-elles réversibles? Hein, sont-elle réversibles? « l 34 à 36); il ne se sent pas à la hauteur de la tâche (hyperbole « un travail d'Hercule « l 36); Il ne sait comment établir le contact avec eux (« D'abord, pour les convaincre, il faut leur parler. Pour leur parler, il faut que j'apprenne leur langue. Ou qu'ils apprennent la mienne ? « l 37 à 40). Pire encore, il est la proie du doute: il n'est pas sûr de l'intérêt d'être un homme (« les convaincre de quoi ? « l 34) ne de la supériorité de l'homme sur le rhinocéros (« Et si, comme me l'avait dit Daisy, si c'est eux qui ont raison ? « l 47-48); il n'est plus sûr du sens de son langage ( accumulation de questions angoissées de la line 40 à 46); il ne perçoit plus l'identité humaine comme une évidence: « Il se regarde en passant la main sur sa figure. Quelle drôle de chose! A quoi je ressemble alors ? A quoi ? « (l 50 à 52) Il reconnais de moins en moins sa propre image, il a besoin d'observer des tableaux pour avoir la confirmation qu'il s'agit bien de lui (l 56 à 60). La répétition de « c'est moi « (l 58 et 60) suggère d'abord le soulagement, puis l'accablement, les photos (l 52-53) le perturbent: alors même qu'elles devraient représenter la diversité des visages humains, elles lui paraissent identiques (l 53 à 56), comme si tout les visages, pourtant varies, étaient semblables: les visages se ressemblent, comme autrefois les tête de rhinocéros aux yeux des humains. Bérenger semble donc désormais voir les hommes du point de vu des rhinocéros. D'ailleurs, une didascalie révèle que les tableaux censés le peindre « représentent un vieillard, une grosse femme, un autre homme « (l 61-62). L'énumération souligne qu'aucun d'eux ne lui ressemble. En outre, la dépersonnalisation de Bérenger se remarque aussi dans le fait qu'il emprunte aux autres personnages de la pièce leur langage: « On ne m'aura pas, moi « (l 17): Botard; « pour les convaincre, il faut leur parler « (l37-38): Dudard; « Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un vert sombre « (l 78-79): Jean; « Leurs chants ont du charme «: Daisy. 2- Le dernier homme Dans ses derniers mots, Bérenger sort de sa léthargie et de sa tentation de céder à la rhinocérite. Ce changement est traduit par sa gestuelle (didascalie « Il a un brusque sursaut « l 97 et « Il se retourne face au mur du fond où sont fixées les têtes de rhinocéros « l 99 à 101) et par sa voix (« tout en criant « l 101). L'indicatif futur résonne comme un engagement (« Je me défendrai « l 98 et 102, « resterai « l 103). Bérenger revendique son statut (« Je sis le denier homme « l 102 et « Je ne capitule pas! « l 103 «) et passe à l'action (exclamation « Ma carabine, ma carabine! « l 99). Cet ultime renversement de situation grandit le personnage de Bérenger qui lance un défi aux rhinocéros : il cherche à les éliminer ou à se tuer, il incarnera bien « jusqu'au bout « (l 103) l'humanité qui résiste à la monstruosité. Toutefois, ce dénouement est ambigu car la décision de Bérenger ne relève pas de la raison ou de la morale, mais plutôt de l'instinct. S'il reste homme, c'est d'abord par impossibilité de se métamorphoser, l'exclamation « Malheur à celui qui veut conserver son originalité! « (l 96-97) étant paradoxale car sont sort ne dépend pas de sa volonté. Mais dans cette impuissance réside son humanité, celle d'un individu ordinaire auquel le lecteur peut s'identifier.

Conclusion Le texte ne constitue pas un véritable dénouement dans la mesure où il n'offre pas de véritable conclusion: le rideau tombe sur un action en cours. Le force de ce monologue final tient à son ambiguïté. Faut-il lire dans la résistance de Bérenger un espoir pour l'homme face aux tentations totalitaires ? Ou bien faut-il voir dans l'absurdité de la situation de Bérenger un constat profondément pessimiste sur la condition humaine ?

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« (didascalie « il va vers la glace » l 67, « Il regarde les paumes de ses mains » l 74, « Il enlève son veston, défait sa chemise,contemple sa poitrine dans la glace » l 75 à 77 et « Il tourne le dos à la glace » l 95-96) et par la transformation du décor(didascalie « La laideur de ces portrait contraste avec les têtes de rhinocéros qui sont devenues très belles » l 62 à 64).

Enfin,Bérenger souffre donc d'être encore un homme.

Au début, il cherche à convaincre Daisy que « Ce n'est tout de même pas sivilain que ça un homme » (l 1-2); ensuite, il cherche à se convaincre lui-même: « Un homme n'est pas laid, un homme n'est paslaid! » ( 49-50); enfin, il se sent coupable d'être un homme (« J'ai eu tord! » l 68, « Comme j'ai mauvaise conscience » l 89 et« Je ne peux plus me voir.

J'ai trop honte! » l 94-95).

La douleur de Bérenger est traduite par les phrases exclamatives, lesinterjections (« hélas » l 69 et anaphore l 91, « Oh! » l 68, « Ah » l 77), les répétitions (« Je ne suis pas beau, je ne suis pasbeau » l 65-66, « jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais! » l 92) qui au final prouve sa déploration et son désespoir. II- La tentative de la métamorphose 1- Le souhaitLe désir de se transformer en rhinocéros apparaît dans:les verbes au conditionnel (« Oh! Comme je voudrais être comme eux » l 68-69, « Comme je voudrait avoir » l 78, gradation« Je voudrais bien, je voudrais tellement » l 93-94, « Il m'en faudrait » l 70);les formules comparatives « être comme eux » (l69) et « faire comme eux » (l 83);l'indicatif futur: l'espoir de changement (« Ca viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver » l 71 à73, « Deviendrons-elles rugueuses ? » l 75);les efforts pour barrir: alors qu'au début Bérenger déteste les barrissements et cherche ç étouffer leur bruit (« Je ne veux pas lesentendre.

Je vais mettre du coton dans les oreilles.

Il se met du coton dans les oreilles » l 30 à 32), désormais il les admire (« Ilécoute » l 81, répétition de « charme » l 81-82) et tente de barri (didascalie « Il essaye de les imiter » l 83 et les onomatopées« Ahh, ahh, brr » l 83-84, 85 et 87).

La scène prend ici la dimension d'une farce tragique. 2- L'échecConstat d'impuissance:abondance des phrases négatives (« Je n'ai pas de cornes » l 69, « Mais ça ne pousse pas! » l 73, « Non, ça n'est pas ça! » l 84,« non, non, ce n'est pas ça » l 85-86, « Je n'arrive pas à barrir » l 87, « Les hurlement ne sont pas des barrissements! » l 88-89);adverbes « seulement » (l 87), répétition de « jamais » (l 92), « Trop tard maintenant » (l 90), « plus » (l 93) définie le caractèredéfinitif de l'impossibilité;opposition entre le souhait et la réalité: antithèse « Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas » (l 93-94) souligneque Bérenger ne parvient pas à abdiquer son humanité et a faire triompher sa part de monstruosité. III- Héros ou anti-héros ? 1- La médiocrité humaineLa réaction de Bérenger au départ de Daisy est en décalage avec la gravité de la situation: considération touchante mais ridicule(« Tu n'as même pas déjeuner! » l 7-8), égoïsme (« Daisy, ne me laisse pas tout seul! » l 8), des constats banals (« Evidemment.On ne s'entendait plus.

Un ménage désuni.

Ce n'était plus viable.

» l 11-12), le souci des convenances (« Mais elle n'aurait pas dûme quitter sans s'expliquer.

Il regarde partout.

Elle ne m'a pas laisser un mot.

Ca ne se fait pas.

» l 12 à 15), la culpabilité etl'apitoiement (« C'est ma faute … de monstres! » l 23 à 27).

De plus, Bérenger songe à intervenir pour raisonner les rhinocéros etles inciter à redevenir des êtres humains (« Il n'y a pas d'autre solutions que de les convaincre » l 33-34), mais aussitôt il énumèreles difficultés: il ignore si une métamorphose en sens inverse est possible (questions répétitives « Et les mutations sont-ellesréversibles? Hein, sont-elle réversibles? » l 34 à 36); il ne se sent pas à la hauteur de la tâche (hyperbole « un travail d'Hercule » l36); Il ne sait comment établir le contact avec eux (« D'abord, pour les convaincre, il faut leur parler.

Pour leur parler, il faut quej'apprenne leur langue.

Ou qu'ils apprennent la mienne ? » l 37 à 40).

Pire encore, il est la proie du doute: il n'est pas sûr del'intérêt d'être un homme (« les convaincre de quoi ? » l 34) ne de la supériorité de l'homme sur le rhinocéros (« Et si, comme mel'avait dit Daisy, si c'est eux qui ont raison ? » l 47-48); il n'est plus sûr du sens de son langage ( accumulation de questionsangoissées de la line 40 à 46); il ne perçoit plus l'identité humaine comme une évidence: « Il se regarde en passant la main sur safigure.

Quelle drôle de chose! A quoi je ressemble alors ? A quoi ? » (l 50 à 52) Il reconnais de moins en moins sa propre image,il a besoin d'observer des tableaux pour avoir la confirmation qu'il s'agit bien de lui (l 56 à 60).

La répétition de « c'est moi » (l 58et 60) suggère d'abord le soulagement, puis l'accablement, les photos (l 52-53) le perturbent: alors même qu'elles devraientreprésenter la diversité des visages humains, elles lui paraissent identiques (l 53 à 56), comme si tout les visages, pourtant varies,. »

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