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Janvier 1978: Sports et Loisirs

Publié le 17/12/2011

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Principaux résultats sportifs du trimestre écoulé

Automobilisme

- L'Autrichien Niki LAUDA, sur voiture Ferrari, déjà champion du monde des conducteurs en 1975, l'est également pour 1977, vainqueur de trois Grands Prix : Afrique du Sud, Allemagne de l'Ouest et Pays-Bas, ce qui lui a permis de déclarer forfait pour les deux derniers.

- Le Britannique James HUNT, sur voiture Mac Laren, a remporte deux des trois dernières épreuves comptant pour le championnat du monde : Grand Prix des Etats-Unis le 2 octobre sur le circuit de Watkins Glen à 162,500 km/h de moyenne, et Grand Prix du Japon, le 23 octobre à Gotem ba, à 207 km/h de moyenne.

« Tennis La Coupe Davis 1977 a été remportée par l'Australie, battant l'Italie par trois victoires à une, début décembre à Sydney.

Ce succès de l'Australie la met maintenant à égalité avec les Etats-Unis, chacun des deux pays ayant à son actif 24 victoires en Coupe-Davis.

THEATRE Les peines de cœur d'une chatte anglaise On se croirait entré dans une des merveilleuses gravures romantiques de Grandville tant les per­ sonnages, tous des animaux de contes d'enfants, sont admirablement costumés et masqués.

C'est l'enchantement du regard et le plaisir de la poésie rassemblés, puisque, sous l'œil bienveillant de l'au­ teur du roman de Renart, de La Fontaine et de Per­ gaud, une caille, un renard, une chatte, un chien, tout un zoo de rêve, se mettent à parler, à penser, à aimer ; à jouer aux hommes.

La féerie est un art délicat.

La troupe du T.S.E.

donne la preuve qu'elle en a maitrisé toutes les dif­ ficultés.

(Théâtre de Saint-Denis).

Doit -on le dire ? d'Eugène Labiche La jalousie n'est pas un vilain défaut : c'est une douleur qui, selon les cas donne naissance à des œuvres aussi dissemblables qu'Othello, le Misan­ thrope ou Doit-on le dire ? La pièce de Labiche, c'est l'absurdité à l'état pur, un théâtre qui va tout droit son chemin dans un dédale inextricable de situations plus impossibles les unes que les autres, dans un déluge de répliques d'une incessante drôle­ rie et dans un fracas d'entrées et de sorties de per­ sonnages qui se rencontrent ou ne se rencontrent pas justement au moment où l'inverse serait sou­ haitable pour la bonne harmonie de la société.

Les Comédiens français sont parfaitement à l'aise dans ce répertoire où circule, à travers la grosse bouffon­ nerie, un air de tristesse mélancolique.

(Odéon).

Eden-Cinéma de Marguerite Duras C'est une pièce autobiographique où l'auteur parle de son enfance, de sa mère, institutrice, vers 1920, dans une cité minière du nord de la France et qui, pour pouvoir élever ses enfants, demande un poste en Indochine où la misère l'attend encore et où, la fin du mois arrivant bien avant la date fixée par le calendrier, elle va jouer du piano dans un cinéma de Saigon.

Une œuvre sans effets, d'une grande concision et d'une réelle émotion.

(Théâtre d'Orsay).

CINEMA Les orphelins de Nicolaï Goubenko Un écrivain essaie de retrouver dans la Russie d'aujourd'hui celle ·des années de la guerre, au cours de laquelle ses parents furent tués et lui sépa­ ré de ses frères.

Ceux-ci vivent toujours, mais, depuis trente ans qu'ils ne se sont pas vus, rien ne les lie.

Le film dépasse la seule nostalgie de la vie et de la mort qu'il évoque : c'est le changement de l'homme qui en fait le thème et, peut-être le change­ ment de l'Union soviétique.

Des enfants en sont les seuls acteurs, ou presque.

Diabolo menthe de Diane Kurys Un premier film et une réussite que le prix Delluc a consacrée.

Les lycéennes des années soi­ xante qu'on y voit pourraient se contenter de jouer avec leur cœur comme elles jouent avec la vie, et le thème serait agréable et traditionnel, mais les sou­ venirs de l'auteur sont une trouée dans la mémoire et traduisent la volonté de se retrouver soi-même dans l'image qu'on s'en fait, pour se comprendre.

Nevv 1rork-Nevv 1rork de Martin Scorcese Sous les apparences d'un film musical, une comédie un peu grise : la fin de la Seconde Guerre mondiale, un amour passionné et manqué et le show-business à New York, avec, ici, la réussite là le ratage sur toute la ligne.

Liza Minelli, fllle de Judy Garland et de Vincente Minelli, connait, si on peut dire, la musique ; l:es vieilles recettes holly­ woodiennes ne manquent pas leur effet, et elle les connaît.

En face d'elle, Robert de Niro.

Pourquoi pas 1 de Coline Serreau Un sujet qu'on pourrait dire scabreux, puisqu'il traite l'histoire d'un ménage à trois puis à quatre où chacun refuse de jouer l'hypocrite.

Mais on trouve déjà cela dans le théâtre de Marivaux, à ceci près· que les amants se gardent bien d'avouer ce qu'ils font en sortant de scène.

Ici, on n'ignore rien.

Mais les plaisirs et les peines, les atermoiements et les jalousies, les querelles et les retours sont les mêmes.

Coline Serreau les traite avec la même aisance.

La liberté amoureuse n'est pas aussi simple qu'il y paraît, même de nos jours.

Le film a eu le Prix Georges-Sadoul et Sami Frey y est remarquable.. »

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