Jean Giono
Publié le 11/06/2013
Extrait du document
«
trois dernières oeuvres sous la forme d'une trilogie appelée « pan ».
Tout au long des années trente, Giono écrit inlassablement, il compose des récits de plus en plus symbolique
qui enthousiasment la jeunesse.
Il affiche clairement son pacifisme et affirme sa foi en la nature.
Il écrit « Solitude de la pitié » un recueil de récits et essais bref.
« Le grand troupeau » paraît l'année suivante.
Giono évoque l'expérience qu'il a vécue à la guerre.
Giono est un homme parfois insouciant dans certaine circonstance ce qui va avoir des effets néfastes pour lui.
Il signe, par exemple, avec deux maisons d'éditions, Grasset et Gallimard.
Il va devoir jongler entre les deux
maisons ce qui va poser quelques problèmes.
Il a de la peine à dire non, il veut satisfaire tout le monde et agit
parfois de manière irréfléchie.
En 1932, « Jean le bleu » est publié, c'est un récit autobiographique, qui parle énormément de son paternel et
témoigne de l'admiration de Giono pour son père.
Il écrit ensuite « le chant du monde », Giono revient au roman
pur, roman d'aventure, roman épique, dans lequel les éléments naturels ont encore une grande place (le fleuve,
la faune).
On remarque aussi que ce récit marque la fin d'une période, celle des romans aux dénouements heureux.
Celle,
également, où Giono se veut avant tout écrivain, sans engagement social ou politique.
En cette période, où la
menace de la guerre se fait sentir, Giono commence à agir, à s'engager.
Il participe à des réunions en faveur de
la paix, puis s'inscrit à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires.
Mais bien qu'homme de gauche,
à tendance libertaire, voire anarchisante (souvenir de son père), Giono reste avant tout pacifiste.
L'évolution
des communistes en faveur du réarmement le rebute, et en 1935 il s'éloignera d'eux.
Giono se rapproche des communistes, mais s'en éloigne très vite, les systèmes capitaliste et communiste ne
lui convient pas.
Il publie alors de très nombreux manifestes pacifistes.
De ce fait, il se fait arrêter dès le début
de la seconde guerre mondiale et est emprisonné près de Marseille, pendant deux mois.
Un non-lieu sera
finalement prononcé et Giono sera libéré des obligations militaires.
Il s'abstient alors de tout engagement
politique et se consacre à ses livres.
Il part pour Contadour, dans les collines de Haute Provence, en 1935, durant une quinzaine de jours.
Une
quarantaine de jeunes l'accompagnent.
Le but de Giono était de faire connaître la nature.
Giono et son ami.
»
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