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Jean Giono

Publié le 11/06/2013

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Jean Giono Biographie Jean Giono est né à Manosque en Provence, le 30 mars 1895. Il vient d’une famille modeste. Son père est un cordonnier généreux, libertaire et autodidacte. Sa mère est repasseuse et s’occupe du budget familial. Giono est très attaché à sa ville natale, il l’évoque d’ailleurs dans plusieurs de ses livres. Il quitte ses études en 1911 pour contribuer à la vie de famille, il travaille dans une banque à Manosque. Il y restera, hormis la période de la première guerre mondiale, jusqu’en 1929. Jean Giono va être traumatisé par cette guerre. Il est choqué par l’horreur de la guerre et devient un pacifiste convaincu. En 1916 il se bat à Verdun et la plupart de ses camarades sont tués. Quand à lui il ne sera que légèrement gazé. 1920 est une année chargée en émotion. Il épouse Elise Maurin, une enseignante de Manosque et assiste au décès de son père. Durant les années vingt, Giono écrit beaucoup. Il travaille sur un roman intitulé « Angélique « qui se situe à l’époque médiévale, ce roman reste inachevé. Il publie son premier recueil de vers « Accompagnés de la flûte « 4 ans plus tard. Sa première œuvre est la « Naissance de l’Odyssée «, qui est d’abord refusé par Grasset puis finalement publié  trois ans plus tard. « Colline «&nbs...
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« trois dernières oeuvres sous la forme d'une trilogie appelée « pan ». Tout au long des années trente, Giono écrit inlassablement, il compose des récits de plus en plus symbolique qui enthousiasment la jeunesse.

Il affiche clairement son pacifisme et affirme sa foi en la nature.

Il écrit « Solitude de la pitié » un recueil de récits et essais bref. « Le grand troupeau » paraît l'année suivante.

Giono évoque l'expérience qu'il a vécue à la guerre. Giono est un homme parfois insouciant dans certaine circonstance ce qui va avoir des effets néfastes pour lui. Il signe, par exemple, avec deux maisons d'éditions, Grasset et Gallimard.

Il va devoir jongler entre les deux maisons ce qui va poser quelques problèmes.

Il a de la peine à dire non, il veut satisfaire tout le monde et agit parfois de manière irréfléchie. En 1932, « Jean le bleu » est publié, c'est un récit autobiographique, qui parle énormément de son paternel et témoigne de l'admiration de Giono pour son père.

Il écrit ensuite « le chant du monde », Giono revient au roman pur, roman d'aventure, roman épique, dans lequel les éléments naturels ont encore une grande place (le fleuve, la faune). On remarque aussi que ce récit marque la fin d'une période, celle des romans aux dénouements heureux.

Celle, également, où Giono se veut avant tout écrivain, sans engagement social ou politique.

En cette période, où la menace de la guerre se fait sentir, Giono commence à agir, à s'engager.

Il participe à des réunions en faveur de la paix, puis s'inscrit à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires.

Mais bien qu'homme de gauche, à tendance libertaire, voire anarchisante (souvenir de son père), Giono reste avant tout pacifiste.

L'évolution des communistes en faveur du réarmement le rebute, et en 1935 il s'éloignera d'eux. Giono se rapproche des communistes, mais s'en éloigne très vite, les systèmes capitaliste et communiste ne lui convient pas.

Il publie alors de très nombreux manifestes pacifistes.

De ce fait, il se fait arrêter dès le début de la seconde guerre mondiale et est emprisonné près de Marseille, pendant deux mois.

Un non-lieu sera finalement prononcé et Giono sera libéré des obligations militaires.

Il s'abstient alors de tout engagement politique et se consacre à ses livres. Il part pour Contadour, dans les collines de Haute Provence, en 1935, durant une quinzaine de jours.

Une quarantaine de jeunes l'accompagnent.

Le but de Giono était de faire connaître la nature.

Giono et son ami. »

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