Jones (Jack L.)

« de l'entreprise, voudrait établir une convention collective recouvrant tous les travailleurs de la société.

La décentra­ lisation des négociations, chère à Jack L.

Jones, est l'une des importantes forces actuelles de la TGWU.

4 Sur le plan national, Jack L.

Jones est l'un des princi­ paux promoteurs de l'unité d'action entre syndicats.

C'est ainsi qu'en 1974, la TGWU aide les mineurs en grève en refusant de transporter des réserves de charbon vers les centrales de production d'énergie.

Défenseur auprès de ses collègues du contrat social qui a duré d'août 1975 à juillet 1977, Jack L.

Jones obtient en contrepartie du gou­ vernement travailliste la nationalisation de la construction navale et aéronautique et la levée du secret sur compta­ bilité des entreprises.

· 5 Au sein même de la TGWU, la tendance modérée de Jack L.

Jones est quelquefois débordée, en particulier par les dockers qui, menacés depuis des années par la "contalnerisatlon" des transports maritimes, alignent grève sur grève pour défendre leur emploi.

Pour sa part, la TGWU compte sur le développement de l'Industrie pétro­ lière en mer du Nord pour obliger les sociétés et le go_u­ vernement à procurer aux dockers des emplois nouveaux.

Cette même modération reste de mise aujourd'hui, la TGWU ayant accepté en septembre 1977, la règle des 12 mols (qui lui impose un délai d'un an avant de pré­ senter de nouvelles revendications salariales).

6 Face à la hausse des prix et du chômage (1,5 million de chômeurs en Grande-Bretagne), Jack L.

Jones défend le principe de la semaine des 35 heures.

En mars 1978, il laisse sa place à Moss Evans, déjà élu pour le remplacer, ce qui ne l'empêche nullement de militer au sein de son organisation de retraités TGWU.. »