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Jules ROMAINS : Knock

Publié le 25/09/2012

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romains

Après les coméd ies de Molière, il semblait difficile de charger encore les médecins. Jules Romains a eu le génie de dépouiller son texte pour le rendre simple, clair, évident. Le deuxième acte est une succession de sketches. Certains, dont la consultation du tambour de ville, devinrent très populaires. Mais derrière le rire se cache l'effroi : l'autorité du médecin est dangereuse. Il s'enrichit sur la crédulité des gens et peut auss i manipuler les bien-portants en les persuadant de leurs "maladies cachées." L'interprétation allait dans ce sens de l'inquiétude et de l'insécurité.

romains

« Représe ntée p our la première fo is à la com é die d es Champs -Ei ysée s, le 1 5 dé cemb re 1923 , ce lte pi èce de Jules R o ma in s a eu un imm ense succè s en parti e g r âce à l'interpr état io n de L ouis Jo u ve t à qui es t d édi é le te xt e.

Le livre Dan s la campagne L e doc te ur P arpal a id la iss e sa client èle de Saint-Maurice à un certa in Kn ock, qu ' il vient accu eillir.

Les panne s de son vé hic ule perm ett ent au x de u x médecin s de discut e r.

Parpalaid est ce rtain qu 'on ne peut s'enri chir dan s le ca nton.

Ce n'e st pa s l'av is de Kn ock, d o nt la voca tion médi ca le est int éressé e et qui co nsid ère q ue " les ge ns bien po rt ant s s ont des mal ades qui s'ig no r ent ".

Il pro pose à Parp ala id d e ve nir dan s troi s moi s co nsta te r l es effe ts de sa méthod e.

Les premières consultations du docteur Knock P our se prése nter à la commun e, le doct eur Kno c k co nvo qu e le ta mb our de v ille pour qu ' il annon ce qu' il off rir a une co nsultati on gra tuite tous les lundi s.

Le tamb our en pro f ite po ur se faire exa min e r.

Knock s'e ntr e tient en suit e av ec l'in stitut eur Be rnard sur les moy ens à prendre pour promou ­ vo ir l'h yg iè ne, et p ers u ad e le ph arm acie n Mou squ et d e l'aider.

Pui s comm ence nt les consultation s.

Le retour du docteur Parpalaid T ro is m ois a près , l'h ô tel est d evenu une maison de soins où "to ut es les règ les de l'h yg iè ne mod e rne sont observée s".

P arp alaid , subju gué par l es rés ultat s de s on succe sseur , propo­ se de reve nir.

Mais Kn ock n e ve ut plu s repartir.

Il règ ne s ur t o ut le ca nto n.

Il sa it, par exe mpl e, qu' à dix heur es "deux cent c inqu ant e therm om ètr es vont pé nétr er à la fo is" ...

Le docteur Parpala id, a dmir atif , lui demand e un e con sultation pour lui­ m êm e.. »

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