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JUVÉNAL : Satires

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

« Malgré des exagérations et l'allure oratoire de ces sortes de philippiques en vers, les diatribes de Juvénal sont belles par la virulence même de leurs attaques, par l'énergie parfois brutale de leur réalisme, par 1' éloquence de leur élévation morale. Mais il est curieux qu'elles aient été provoquées par cette époque de Trajan où vivait Pline le Jeune dont ce dernier nous donne une idée autrement douce que l'indignation de Juvénal. Juvénal a été imité par Boileau. « - T. Suran, Auteur grecs et latins, Librairie Hatier, 1947...

« La biograp hie de Ju­ vénal est incer taine.

On sait qu'il se fornw à l'éloq u ence dans les sa lles de déclamat ion e t l'on su ppos e qu 'il se m it à éc rir e vers la quarantaine , après la mort de D omitien (96).

La premièr e sat ire est p os t érieure à l'an 100.

On ne connaît pas d'autre s œuvres de Juvéna l.

Le livre Au tab leau noir : l'honneur perdu des Romain s C es satir es de lo ng ueu r inéga le dén o nce nt, po ur la plup art , l es pass ions dég ra d ant es , l'hyp oc risie , le s tupr e, l' avari ce : pr oxé nè tes , usuri ers , paras ites et dev ins règ ne nt e n m aîtres.

Quelqu es t extes défe nde nt les vale ur s m ora les et f ont l'élog e d e l a temp éra nc e , de la bo nn e é du cation, de la s impli cit é des m œ urs.

Dans la trois iè m e sa tire, l 'auteur la isse par le r un ami qui a b a ndonne Rom e e t ses e mb arras po ur se retir er à la ca mp ag ne ; c'es t ce tte pièce qui inspira à Bo ilea u l es Emb arras de P ari s.

L a qu atri èm e to urn e en d é risio n D omiti en r é uni ssa nt les sénate ur s p o ur ch o is ir la m e illeur e faço n de faire cuir e un turb ot géa nt ! La plu s cé lè bre (la six iè m e) att aqu e les fe mm es, plu s spéc ia le ment c elle s >.

> , la fe mm e de Cla u de , M essa line, déte na nt la palm e d e la lubri cit é.

Les derni ères satires , jugées ap ocry phes par c ertain s, acc use nt un net fléchi ssement de la pe nsée.

Un virtuo se de l'in vective D ' ori gine prov incia le , Ju vé na l es t rév ulsé par l es mœ ur s d es habit ant s de la ca pit ale.

Nul ne se sauve de ses tr aits.

Sac rilèges , cupid es, pr évar ica te ur s, déb a uch és , les Rom ain s e t l es Rom a ines exc itent la v io le nce de l'aut e ur: , affirm e-t-il en pr élud e.

Pru dent, il ann once qu ' il ne s'a tt aqu era no mm ém en t qu 'au x mort s, à Né ro n, à O ctave, à D omiti en , qui ont corrompu Je peupl e.

X én o ph obe , il ful m ine contre l'envahi sse ment de R om e par les immi grés égy ptiens, g re cs, s yriens.

S a vé hé men ce, sa sin cé rité arrac he nt à Ju vé nal de bea ux morcea ux d'é lo qu en ce e t d es max im es deve nues prove rbes, comm e >.

Plu s qu'un mora liste, c'es t un poè te qui a le gé nie du trait et l'ir o ni e natu re lle.

C'est un liv re no ir qui ne t ro uve ra rée llem ent ses lec te ur s qu 'à partir du IVe s iè cl e.

B o ilea u y puisa Je thè m e de plusie urs de ses Épîtres.. »

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