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Kant, idée d'une histoire universelle

Publié le 14/11/2012

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Corrigé 1. L'analyse du texte a) Les articulations logiques 1re partie du texte -> Kant définit le bonheur (« N'a-t-on pas... conscience de la vertu ? «) et le distingue du contentement de soi (« Si ! Ce mot... besoin de rien. «). 2e partie du texte -> il explique que le contentement de soi trouve son origine dans la conscience que l'on a de sa liberté (« La liberté... intellectuel. «). 3e partie du texte -> il ajoute que ce contentement seul apporte une satisfaction durable, le bonheur étant éphémère (« Le contentement... a cru remplir. «). b) Les notions clés Jouissance -> plais...
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« I.

Il n'est de satisfaction durable que dans l'accomplissement du devoir. a) Kant remarque que la satisfaction n'est pas forcément sensible.

Elle peut aussi naître de l'accomplissement du devoir, c'est-à-dire de la conformité de la volonté à la loi morale. b) Cette satisfaction intellectuelle qui accompagne la vertu peut s'opposer à celle des sens, à savoir au bonheur.

Mais elle préserve l'indépendance et l'autonomie du sujet à qui elle fait aimer la liberté, le devoir et la moralité. c) Ce contentement que l'on tire de soi est selon Kant la seule satisfaction à laquelle on puisse légitimement prétendre en tant qu'être libre, le bonheur étant un idéal de l'imagination qui menace l'autonomie du sujet. II.

Faut-il donc renoncer au bonheur pour vivre libre ? a) Pour Épicure, le plaisir est le principe et la fin de la vie heureuse, mais sa recherche suppose l'intervention de la raison, le calcul et le libre choix.

Bonheur et liberté, raison et désir, plaisir et vertu sont en ce sens compatibles. b) Ces notions sont opposées par Kant qui considère que l'homme ne peut se suffire du monde.

C'est selon lui un être moral qui a une destinée suprasensible, devant par nature dépasser la nature : se transcender. Conclusion La question du bonheur et de la liberté pose celle de la nature humaine et du sens de la vie. 3.

Le texte dans le débat philosophique Kant critique les morales eudémonistes (Aristote) ou hédonistes (Épicure), faisant du bonheur ou du plaisir le but ultime de la vie.

L'humanité doit tendre selon lui vers une fin plus élevée : la liberté et la moralité. 4.

Ce qu'il ne faut pas faire Confondre le bonheur, le contentement et la satisfaction.. »

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