Kant et la métaphysique ?
Publié le 12/10/2009
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La Critique de la raison pure, parue en 1781, cherche à discerner les domaines où l'activité de l'esprit humain peut parvenir à une connaissance et ceux où il ne peut y parvenir. Kant établit trois sortes de connaissances. En premier lieu, la connaissance analytique, qui est a priori, c'est-à-dire antérieure à l'expérience. Ses propositions, où l'attribut est implicitement compris dans le sujet, ne font guère avancer le savoir. En second lieu, les propositions synthétiques a posteriori où l'attribut n'est pas contenu dans le sujet mais est le résultat d'une expérience.
«
Quid de la métaphysique
La division suivante s'attache à répondre à la question-clé : la
métaphysique est-elle possible comme science ?
Dialectique transcendantale
Par opposition à l'analytique, cette dialectique est une logique
des apparences et plus précisément de l'apparence transcendantale
(selon le principe de l'entendement qui commande de
franchir les limites « infranchissables » de l'expérience).
Elle « se
contentera de découvrir l'apparence des jugements transcendants
et en même temps d'empêcher qu'elle ne nous trompe ».
La raison
en est le siège ; elle recherche la plus haute unité et s'engage
dans la recherche de l'inconditionné.
La raison ne produit aucun
concept (qui ne peut émaner que de l'entendement50) mais des
« idées ».
(« Un concept rationnel nécessaire auquel nul objet qui
lui corresponde ne peut être donné par les sens .
»).
Kant divise son système des idées transcendantales en trois classes51
auxquelles correspondent trois espèces de raisonnement :
La première contient l'unité absolue (inconditionnée) du sujet
pensant ; au niveau du raisonnement, ce sont les paralogismes
transcendentaux (raisonnement qui entretient l'illusion d'une
connaissance rationnelle de l'âme comme substance) ; c'est le
domaine de la psychologie rationnelle, du Moi.
La deuxième contient l'unité absolue de la série des conditions
du phénomène ; au niveau du raisonnement, ce sont
les antinomies (conditions dans lesquelles tombe la raison
quand elle prétend déterminer l'univers considéré dans sa
totalité et atteindre l'absolu) ; il existe quatre antinomies
nées de quatre questions :
– le monde a-t-il un commencement et une limite ?
– existe-t-il des parties simples dans le monde ?
– la liberté existe-t-elle dans le monde ?
– y a-t-il un Être nécessaire, cause du monde ?52
La troisième contient l'unité absolue de la condition de
tous les objets en général ; au niveau du raisonnement,
c'est l'idéal de la raison pure.
Il s'agit d'une critique des
preuves de l'existence de Dieu.
Kant en dénombre trois
qu'il réfute :.
»
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