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KANT: Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute.

Publié le 12/10/2011

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• Ce texte, très célèbre, constitue le début de l'Introduction de La Critique de la Raison pure (Deuxième édition). Cf. Édition des Presses Universitaires de France page 31.

• On s'efforcera d'en saisir la signification et la portée du point de vue de la théorie de la connaissance, et plus précisément, du rapport entre le sujet connaissant et l'expérience.

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« QUELQUES POINTS ESSENTIELS A SOULIGNER .

• On insistera surtout sur l'axe essentiel du texte : la connais­ sance ne dérive pas de l'expérience; elle n'en est pas un pur et simple produit .

Le rapport que propose Kant entre la connais­ sance et l'expérience tend à dégager l'idée d'un préalable à la saisie même de l'expérience.

• En quel sens peut-on dire que le processus même de la con­ naissance ne peut pas se réduire à l'expérience? Il convient de mettre en regard de l'adverbe «chronologiquement» («Ainsi, chronologiquement, aucune connaissance ne précède en nous l'expérience ...

») l'adverbe qui s'en différencie dans le fonctionne­ ment du texte (« logiquement») Kant tend donc à distinguer deux ordres de points de vue : chronologique : c'est avec l'expérience que commence effectivement la connaissance (critique implicite de la métaphysique traditionnelle qui prétend investir des objets dont nous n'avons aucune expérience possible).

logique: c'est dans l'expérience que s'applique un« pouvoir de connaître» (cf.

deuxième partie du texte).

Et ce pouvoir de connaître.

nécessaire à la constitution de l'expérience elle-même, qu'il structure et ordonne, ne peut totalement dériver d'elle.

• La problématique interne du texte tourne donc autour d'une pièce maîtresse: celle de l'existence d'un «pouvoir de con­ naître».

faculté propre au sujet connaissant et qui détermine sa possibilité d'avoir une expérience.

Mais les implications de cette théorie ne se définissent pas seulement au niveau d'une concep­ tion positive du processus de connaissance.

Elles portent en elles la critique de tout point de vue qui mêlerait clandestinement l'ap­ port de l'esprit connaissant lui-même (coté sujet) et l'apport des choses réelles (côté objet), posant ainsi comme déterminations objectives des choses les déterminations propres du sujet (ce qui est à proprement parler l'illusion métaphysique) .

La fin du texte , à cet égard, est très instructive, dans la mesure où elle montre que seul un long« exercice» sensibilise l'attention à la différence capitale entre l'apport de l'esprit et« l'apport des choses» dans la construction de la connaissance.. »

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