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Si on me laissait faire.

Publié le 23/04/2011

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   O temps ô seul chemin d'un point à un autre Si on me laissait faire j'aurais vite changé Le cœur des hommes et partout il n'y aurait plus Que de belles choses    Au lieu des fronts courbés au lieu de pénitences Au lieu de désespoir et des prières H y aurait partout Les reliquaires les ciboires les ostensoirs Étincelant au fond des rêveries comme ces Divinités antiques dont le rôle poétique Est près d'être terminé    Si on me laissait faire j'achèterais Les oiseaux captifs pour leur rendre la liberté Je les verrais avec une joie sans mélange Prendre leur vol et n'avoir même pas l'idée D'une vertu nommée reconnaissance    A moins que ce ne soit gratitude    Apollinaire, le Guetteur mélancolique.    • Vous présenterez de ce poème un commentaire composé, organisé à votre guise. Vous essaierez d'en faire apparaître l'unité profonde, l'originalité et la richesse.

« Je les veJ,TIIIs avec une joie 88118 mélange Prendre leur vol et n'avoir même pas l'Idée D'une vertu nommée reconnaissance A moins que ce ne soit gratitude APOLLINAIRE (Le Gnetteur mélancoUqne).

Vous présenterez de ce poème un commentaire composé, organisé à votre guise.

Vous essaierez d'en faire apparaître l'unité profonde, l'originalité et la richesse.

Apollinaire, surnommé «le mal aimé» ou «le poète étoilé », vécut au début du zoe siècle.

Sa vie fut profondément mar­ quée par des chagrins d'amour, que ce soit après le départ d'Annie Playden ou sa rupture avec Marie Laurencin.

La guerre de 1914 lui laissa également une profonde cicatrice : gravement blessé, il dut être trépané.

·Resté assez faible, il fut ,bientôt emporté par une épidémie de grippe espagnole.

L'hor­ reur de la guerre lui fit voir le monde sous un autre jour.

Il crut d'abord qu'il se battait pour que cette guerre soit à jamais la dernière, mais bientôt il se rendit compte de ses illusions.

C'est peut-être à la suite de cet épisode qu'il écrivit ce poème, écœuré par la cruauté de la guerre, lui qui ne rêvait que d'amour et de bonheur.

C'est pourquoi dans ce poème il fait ressentir au lecteur l'espoir qui envahit toujours ses rêves, et ceci grâce à une poétique particulièrement originale.

* * * Dans ce texte, la poétique de l'auteur apparaît donc particuliè­ rement neuve et riche.

Vivant, au début du 2oe siècle, Apolli­ naire a été l'un des premiers à produire la libération de l'image et du mot par l'absence de ponctuation .

...

«Le c~ur des hommes 1 et partout 1 il n'y aurait plus» Dans ce vers, existent en effet trois coupes évidentes mais qui ne sont pas séparées par les virgules traditionnelles.

Par ce. »

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