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langue (communication)

Publié le 25/05/2013

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langue

 

Ensemble de signes communs à un groupe et permettant la communication au sein de ce groupe. 

Les différentes langues se différencient par des structures propres. La signification des mots peut être donnée par leur place dans la phrase. Pour les langues polysynthétiques, les symboles sonores d'une phrase sont réunis (par exemple, la langue indienne). 

Pour les langues agglutinantes, les racines sont nuancées par l'ajout de suffixes (c'est le cas du turc par exemple). Enfin, les racines de certaines langues peuvent être modifiées : c'est le cas des langues indo-germaniques. 

Il existe également de nombreux patois (dialectes) et des langues de castes.

Les langues dans le monde

Six mille cinq cents langues sont actuellement parlées dans le monde. Cette apparente diversité masque en fait de grandes disparités. Plus de la moitié des langues sont parlées par des populations évaluées dans une fourchette de un à dix mille individus. L'exemple des langues amérindiennes est particulièrement frappant : sur les cent soixante-deux langues amérindiennes encore parlées aux Etats-Unis, seules 11% sont parlées par des enfants suffisamment nombreux pour transmettre l'héritage linguistique.

On estime que 50% des langues parlées dans le monde sont menacées d'extinction.

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« Ceux-ci stipulent, entre autres, le désarmement et la démobilisation des forces de l'ELAS et du PCG .

Cet acco rd est imposé aux communistes par Staline qui a déàdé de laisser la Grèce dans l'orbite des Britan niques .

LE REJOUI DE IACHAllADIS • Le 30 mai 1945, N ikos Zachariadis, secrétaire général du PCG, libéré du camp de Dachau, fait un retour triomphal à Athènes .

Militants et sympathisants communistes voient en lui le chef qui leur a tant fait défaut lors de l'occupation de la Grèce et au cours des combats menés contre les autres forces de résistance pour asseoir la domination du PCG .

• Bien que le PCG jouisse alors d'un immense prestige, et donc que la voie parlementaire lui semble ouverte sous les meilleurs auspices, il choisit l'abstention lors des él«tions léglslotifts de mars 1946.

De plus, le plébiscite au sujet du retour du roi organisé en septembre sous l'autorité du Premier ministre Constantin Tsaldaris conforte un peu plus le PCG dans sa stratégie de ruptu re : plus de 65 % des électeurs se déclarent favorables au retour du roi Georges Il qui regagne bientôt Athènes .

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Tf'PI IC ITO~.~~"'' • En réalité , le PCG envisage depuis plusieurs mois déjà de suivre une stratégie d'affrontement avec le gouvernement En effet, dès le début de l'année 1946, le PCG se prépare clandestinement à la reprise de la lutte armée tout en menant une activité politique légale .

Une partie des militants reçoit l'ordre de gagner les montagnes et de former de petites unités de combat tandis que les communistes des centres urba ins sont invités à poursuivre des activités légales sans chercher à entrer dans la clandestinité.

• De son côté , l'appare il militaire du parti met sur pied des groupes de combat en Grèce du nord et du centre et dans le Péloponnèse.

Forts du soutien logistique de la Yougoslavie, des Bulgares et des Albanais, les communistes sont prêts à déclencher de nouveau la guerre civile .

LA THISIÙIE GUEllE CMLE LE DklENCHEMENT DES oHIATIONS • Sur ordre de Zachariadis, un groupe de 33 communistes armés attaque la gendarmerie du village de Lichotoro en Macédoine dans la nuit du 30 mars 1946 .

C'est le signal de la guerre civile .

• Parallèlement aux actions qui sont bientôt conduites sur tout le territoire contre les forces gouvernementales par des groupes armés sous la conduite des kapétani i (chefs m ilitaires par opposition aux officiers de carrière), le PCG continue de mener une activité légale .

Il s'agit là d 'une stratégie bien sOr délibérée de la part du parti qui feint de trouver une solution politique à la crise, tout en accélérant les préparatifs milita ires dans le dessein de mener de grandes offensives contre les villes, étape obligée pour la conquête du pouvoir .

• C'est dans ce contexte que le PCG crée, le 28 octobre 1946, le haut commandement de l'Armée démocratique (AD) à la tête de laquelle il nomme le général Markos Vafiadis.

Ce dern ier peut compter sur l'aide massive des pays de l'Est La Yougoslavie fournit alors le gros de l'armement et.

de fait, jamais jusqu'à la fin de la guerre , l'AD ne se trouvera à court d 'équipements, de munitions, d'armes légères, de mortiers ou de canons de campagne .

• Partout où se déploient les unités de l'AD, le PCG impose sa loi, n'hésitant pas à recruter des •volonta ires• par un simple ordre de mob ilisation .

Quant à la population locale, elle est «invitée • à fournir tout ce dont a beso i n l'AD en terme de logistique .

L'llRUVENllOll AlltllCAINE • Le gouvernement britannique, qui n'a cessé d'exercer une influence majeure dans les affaires grecques, ne peut que constater que les forces gouvernementales sont impuissantes à enrayer la progression de l'AD .

Estimant n'avoir plus aucun rôle à jouer en Grèce , le gouvernement britannique cède sa place aux États-Unis .

Ces dern iers, au nom de la «doctrine Truman •, proclamée en mars 1947 , n'entendent pas ménager leurs efforts pour empêcher la Grèce de basculer dans l'orbite du communisme .

• Alors que les Américains prennent la suite des Britanniques , le t'OI Geotyes _,,,.,; son frère Paul lui succède (avril 1947) .

• Le 24 décembre 1947 , la formation d'un gouvernement démocratique proviso ire est annoncée par la radio du PCG qui émet depuis Bucarest.

Trois jours plus tard , les autorités athéniennes publient un décret mettant hors la loi le PCG.

Désormais, ce dern ier paie chèrement sa stratégie de •double ligne• , ne disposant plus que d'un appareil clandestin et de moyens d'action politique limités .

• Pour autant, le haut commandement de l'AD ne renonce pas et, dès février 1948, il commence à lancer des offensives de grande envergure contre les villes du nord de la Grèce dans le dessein d'installer dans l'une d 'elles le siège du gouvernement proviso ire.

Mais , en dépit de quelques succès localisés, les communistes échouent à se maintenir dans les villes d'où ils sont chassés par l'armée gouvernementale qui bénéficie pleinement de l'aide américaine .

Quo i qu'il en soit, ni les uns ni les autres ne parviennent à marquer des points décisifs : les villes résistent à toutes les offensives communistes , tand is que les forces gouvernementales sont impu issantes à déloger les combattants de l'AD de leurs bastions montagneux .

Mais en décidant d 'abandonne r la tactiq ue de la guérilla en faveur de celle opposant frontalement une armée contre une autre , la direction du PCG voit se dresser Markos Vafiad is qui juge cette réorganisation de l'AD désastreuse .

Limogé en accord avec les Soviétiques, Vafiodis est remplacé par · Zachariadis qui cumule dès lors le secrétariat général du parti et le commandement en chef de l'AD .

l.A FAIBLESSE NUMfllQUE Dl L' AutE DÛIOCIAllQUE • Tout au long de l'année 1948 , les affrontements, qui se poursuivent prin àpalement dans les montagnes, gagnent en intensité au prix de lourdes pertes dans les deux camps .

Alors que l'armée gouvernementale dispose des réserves de la conscription pour combler ses pertes, il en va autrement pour l'AD qui se trouve alors confrontée au problème crucial du manque d'effectifs.

En effet, le recrutement -volontaire ou forcé - opéré lors de l'occupation des bourgs et des villages par I' AD montre vite ses limites .

Au plus haut niveau de recrutement.

l'AD alignera 80 000 hommes face aux quelques centaines de milliers de soldats que compte l 'armée régulière .

Outre qu'il ne suffit pas à assurer l'indispensable reconstitution des unités communistes décimées , le recrutement forcé a pour effet de disloquer des familles, suscitant passions et haines au sein de la population .

De fait, le nombre des déserteurs parmi les nouvelles recrues va croissant et l'AD se trouve dans l'impossibilité de lancer les grandes offensives dont elle attend la victoire finale et, in fine, la prise du pouvo ir à Athènes .

• Afin de pallier sa faiblesse numérique l'AD fait appel aux communistes grecs de la d iaspora , en Égypte , à Chypre , en Austral ie , aux États-Un is et en Amérique latine .

Mai s le parti ne parvient pas à lever des volontaires en nombre suffisant Là où il aurait fallu des milliers de combattants, l'AD ne voit venir que quelques centaines de volontaires .

Et encore , les Gréco ­ Américains, tenus pour politiquement suspects , sont renvoyés chez eux sur ordre de la direction du PCG .

• Alors que les forces communistes commencent à marquer le pas face à l 'action de plus en plus efficace des troupes gouvernementales , un événement va précipiter la défaite du PCG .

LA IUPTUU SOVÉI0-10UGOSLAVI • En juin 1948 , l'Un ion soviétique prononce l'exclusion de la Yougoslavie de Tito du Kominform .

Aussitôt, Tito déàde de fermer sa frontière aux communistes grecs, ne donnant ainsi aucun prétexte au gouvernement grec pour exercer un quelconque droit de poursu it e sur le territoire yougoslave .

• La décision du maréchal Tito est bientôt imitée par la Bulgarie, qui décla re n 'avoir aucune intention belliqueuse à l 'endroit de la Grèce, et par l'Albanie, qui choisit de déplacer ses troupes à bonne distance de la frontière gréco-albanaise .

• Privée de ses bases arrière , affaiblie par des effectifs insuffisants, l'AD ne peut plus s 'opposer à la pression des fanes ,__,.tes qui remportent des succès significatifs dans le Péloponnèse et en Grèce centrale .

Dès lors, l'AD est contrainte de concentrer toutes ses forces en Macédoine ocàdentale, sur les escarpements du Kaïmakchalan, à Vitsi et à Grammos, une position adossée à la frontière albanaise.

C'est d 'ailleurs à Grammos que les communistes enregistrent un de leurs derniers succès m ilitaires en aoOt 1948 .

• En dépit de cette victoire, tout indique que I' AD a perdu la lutte pour le pouvoir, ce qui n'échappe pas au haut commandement de l'armée gouvernementale, qui lance à l'aube du 1• aoOt 1949 l'opération Torche contre les positions communistes sur le mont Grammos.

LESHFuGÉS DE LA GUEllE CMLE • Au lendemain de la bataille du mont Grammos, 12 000 combattants se réfugient en Albanie où ils sont désarmés, 8 000 trouvent refuge en Géorgie et environ un millier en Yougoslavie.

L'URSS et la Pologne organisent l'évacuation des réfugiés grecs.

• Les combattants de !'Armée démoaatique sont transportés sur des cargos soviétiques jusqu'aux po11s de la mer Noire et de là évacués par voie ferroviaire et maritime -à travers la mer Caspienne - à Tachkent, en Ouzbékistan.

La direction du parti s'mstalle à Bucarest qui devient la capitale de l'émigration.

• La Tchécoslovaquie procède à la dispersion de son lot de réfugiés en Moravie du Nord, dans des villages habités jadis par des Allemands des Sudètes.

La Pologne, quant à elle.

expédie les Grecs en Silésie où la main-d'œuwe fait aueftement défaut La Roumanie les installe dans des villages des Carpates, tandis que la Hongrie les concentre dans la ville nouvelle de Stalinvarocz où se conslruit alors un ensemble sidérurgique.

l'Allemagne de l'Est ne reçoit pour sa part qu'un faible nombre de réfugiés.

essentiellement des blessés.

• Au début des années 1950, dans les pays de l'Est et en URSS.

le PCG a sous son emprise quelque 80 000 réfugiés.

lEs UUIMES COMIA1S • En apprenant la nouvelle de l'offensive lancée par les forces gouvernementa les, le secréta ire général du PCG et son état-major estiment que la bataille engagée n'est que la répétition de celle d'aoOt 1948.

Aussi Zachariadis décide de prélever des bataillons du mont Vitsi et de les envoyer en renfort sur le mont Grammos pour contenir l'offensive .

• Or l'attaque de l'armée gouvernementale n 'est qu'une diversion.

Dans la nuit du 10 aoOt, à l'issue d'un bombardement d 'artillerie particulièrement intense, 5 divis ions se lancent à l'assaut des contreforts du mont Vitsi.

Cinq jours durant les communistes résistent, mais, surpassés par le nombre, ils doivent se replier en désordre .

Quelque 4000 d'entre eux réussissent à passer sur le mont Grammos , tand is qu'un millier de soldats, en dépit de l'interdiction du parti , franch issent la frontière qui les sépare de la Yougoslavie où ils sont accueillis fraternellement ; près de 1 000 combattants communistes tombent aux mains de l'ennemi .

• Entre le 19 et le 24 aoOt 1949, l'armée gouvernementale déclenche une série d'opérations pour en finir avec la guérilla communiste.

Les unités de l'AD retranchées sur le mont Belès, à la frontière bulgare, sont défaites .

Les rescapés de cette sanglante bataille se réfugient en Bulgarie .

• Le 25 aoO!, en présence du t'OI Ptl11/ /w et du maréchal Papagos, chef des armées, l'attaque est déclenchée contre les dernières positions communistes du mont Grammos tenues par quelque 9 000 hommes.

Après cinq jours de combats, les communistes doivent se replier en Albanie , entrainant avec eux plusieurs centaines de civils des villages environnants .

Le 30 aoOt au soir, les troupes gouvernementales sont totalement maîtresses du mont Grammos .

• La lutte armée que le Part i communiste grec a lancée en 1946 pour prendre le pouvoir se termine par une défaite totale.

Des milliers de communistes et de sympathisants sont emprisonnés, le parti communiste est interdit -il restera hors la loi jusqu 'en 1974 .

Des dizaines de milliers de communistes se réfugient dans les pays de l'Est • En annonçant la fin des combats en octobre 1949, la radio du PCG mettait un termeà cent , mois de guerre ' qui • lll'Ollf coltél• rie à des centaines de milliers d'hommes et de femmes et laissé le pays exsangue .

• Cette guerre civile devait marquer profondément la vie politique en Grèce et, en donnant un rôle considérable aux militaires , allait préparer le terrain à la prise du pouvoir par les colonels en 1967 .. »

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