Devoir de Philosophie

Le lecteur te semble-t-il davantage apprécier une œuvre lorsqu'il en connaît la genèse ?

Publié le 16/08/2012

Extrait du document

Dans certains cas, la genèse n'est pas indispensable. Le style d'écriture particulier d'un auteur suffit à intéresser le lecteur. Par exemple Céline avec son style d'écriture très particulier arrive à tenir en haleine le lecteur sans que celui-ci n'en connaisse la genèse. L'auteur peut suivre un fil directeur tout au long de son œuvre, pour remplacer la genèse il peut utiliser de nombreuses descriptions des personnages (Qui ?), des lieux (Où ?), des dates (Quand ?) et des arguments (Comment ?). Le personnage d'une œuvre peut également nous ressembler ce qui crée une situation de comparaison entre le lecteur et le narrateur. Dans notre corpus, les textes de Ronsard et Marguerite Yourcenar relatent des évènements réels, qui ont déjà existé. Ce genre de texte nous pousse à réfléchir sur les faits passés, ce qui crée un sentiment de curiosité. Nous pouvons même ajouter qu'à force de se poser des questions sur l'œuvre on finit même par découvrir sa genèse ou du moins en partie.  Quand le lecteur connaît la genèse (exemple : L'œuvre de Marcel Proust : Le côté de Guermantes), quand il connaît son épilogue, il ne se pose plus aucune question Il lit sans réfléchir, dans sa tête il se pose moins de questions. Ce qui est magique dans un livre c'est de s'imaginer la fin de l'histoire à notre façon. Or quand on connaît tout, l'étincelle de surprise n'est plus du 

Liens utiles