Lecture analytique Incipit "L'Etranger", Camus

« J'ai offert une cigarette au concierge [...]» (livre p.16).

Ses amis eux ont l'air plus touchés que lui-même: « Peu après, une des femmes s'est mise à pleurer.

» (livre p.19-20 ) B) Meursault n'éprouve que des sensations. - Sensations physiques: « j'avais chaud », « Moi, je sentais le sang qui me battait aux tempes », « j'avais l'impression » .. - Sensations visuelles: « A travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenait maman.

», « Je me suis aperçu qu'il y avait déjà longtemps que la campagne bourdonnait du chant des insectes et de crépitements d'herbe.

» Ces citations nous montrent que c'est un personnage qui se réduit à un corps, sans aucun sentiment. C) Il commente le télégramme et raconte ce qu'il a fait et ce qu'il va faire, au lieu de raconter ce qu'il ressent. Des faits normaux sont énoncés avec des phrases courtes, qui n'ont pas de propositions subordonnées relatives.

Il y a beaucoup de propositions indépendantes: « Cela ne veut rien dire.

», « C'était peut-être hier ». Ces citations nous montrent aussi qu'il ne se pose pas vraiment de questions, il ne cherche pas à comprendre et n'exprime pas son avis sur cette mort. Meursault nous est étranger, il y a absence de sentiment, absence de subjectivité, une volonté de dire les choses de la manière la plus simple et rapide mais de façon. »