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Est-Ce Légitime Pour Un Gouvernement De Dissimuler De L'information À Sa Population ?

Publié le 09/11/2012

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pas grave, d'autant plus que personne ne s’en rendra compte, croit-on naïvement ... ! (Comme dit mon

papa au moins une fois par jour!) Le mensonge détruit la politique comme un cancer détruit le corps d’un

malade. L’interdit moral du mensonge fonde le bonheur social. Croire en l’autre est également un

facteur de paix social. Une confiance affaiblie laisse la société sombrer dans un climat d’insécurité, donc

de peur et d’agressivité, ce qui peut nuire au progrès et à l’avancement des civilisations et aux rapports

que l’homme entretient avec les autres et dont le langage est l’instrument. Malheureusement, le

mensonge a sali le milieu politique jusque dans ses moindres replis! De nos jours, des politiciens

honnêtes, il est possible d’en trouver, mais des politiciens qui ne mentent pas ? Impossible ! C’est le

monde à l’envers !

« l’absence de principes sociaux.

Aucune règle n’interdit le viol, le meurtre, le sacrifice d’une personne, le cannibalisme, etc, et aucun principe social ne dicte qu’il est interdit, par exemple, d’exercer l’esclavagisme, d’éliminer les minorités ethniques ou les homosexuels.

Il va de soi que de tels actes serait complètement immoraux même s’ils satisferaient une majorité.

De plus, l’utilitarisme ne permet pas de valoriser certaines conduites, car un jour elles sont bonnes puisqu’elles rendent heureux le plus grand nombre et l’autre jour elles sont mauvaises, car elles ont un effet contraire selon les circonstances. Or, le bonheur survient spécialement lorsque nous nous imprégnons de choses que nous reconnaissons comme bonnes en elles-mêmes.

Par exemple, nous pensons que la franchise est une bonne chose de sorte que de se faire dire la vérité rend heureux.

Alors s’il n’y a plus de valeurs, comment font les gens pour savoir à quoi s’accrocher ?! Parallèlement, l’utilitarisme n’est pas tout à fait compatible avec la notion de droit de la personne.

Qu’advient-il du droit à l’information et au droit de la libre expression si un gouvernement dissimule de l’information à sa population ? À mon avis, les utilitaristes admettent un peu trop facilement que l’on puisse disposer aussi impunément des droits.

Pour faire plaisir à la majorité, l’utilitarisme peut saccager plusieurs autres richesses comme l’intégrité personnelle, la confiance en autrui, la valeur d’une parole, les idéaux moraux de justice, etc, et cela souvent pour des plaisirs majoritaires, mais peut pertinents.

Selon le Petit Robert, mentir c’est ‘’ d’affirmer ce qu’on sait être faux, nier ou taire ce que l’on devrait dire.’’ En vertu de cette définition, les exagérations, les cachotteries, les demi-vérités, sont toutes des mensonges et ceux qui s’y livrent sont des menteurs.

En politique, à partir du premier ministre jusqu’au simple député, tous cachent, contournent, déforment, travestissent systématiquement la vérité, usent de généralisations abusives et cela sans en ressentir le moindre remords.

Aveuglés par leur puissance, la popularité, leurs privilèges et les flatteries, les politiciens jouent les importants et mentent effrontément.

Dans une démocratie, le peuple a droit à la vérité.

Le mensonge en politique constitue un abus de confiance et un bris de contrat.

Les membres du gouvernement, autrefois apôtres de la transparence, ne se rendent pas du tout compte qu'ils font mal à toute l'institution gouvernementale au complet, château fort de la démocratie.

La population, pressée comme un citron, n’est pourtant pas si exigeante.

Et de toute manière, que la réalité soit belle ou moins belle, elle est ce qu’elle est alors vaut mieux se préparer à affronter ses incongruités plutôt que de s’imaginer de beaux scénarios futiles.

Même s’il peut sembler bénéfique sur certains points, le mensonge est toujours un mauvais calcul en politique.

Tirée du même ouvrage ci-haut mentionné, Jérémie Bentham s’exprime sur le mensonge en politique et dit : ‘’Le mensonge s’est introduit à un haut degré dans les formes journalières de la société, tout particulièrement en politique; toujours inutile, il est fréquemment pernicieux.’’ Lorsqu’un politicien ment à sa population, il ne s’agit plus simplement d’une vérité cachée, mais d’un idéal moral de justice non respecté.

Pour qu’une démocratie soit authentique, les citoyens doivent pouvoir faire un choix en toute connaissance de cause, en disposant de toute l’information nécessaire.

Un risque d’autant plus grand que le mensonge est devenu, de nos jours, de moins en moins grave et toujours plus subtil.

C’est pas grave, d'autant plus que personne ne s’en rendra compte, croit-on naïvement ...

! (Comme dit mon papa au moins une fois par jour!) Le mensonge détruit la politique comme un cancer détruit le corps d’un malade.

L’interdit moral du mensonge fonde le bonheur social.

Croire en l’autre est également un facteur de paix social.

Une confiance affaiblie laisse la société sombrer dans un climat d’insécurité, donc de peur et d’agressivité, ce qui peut nuire au progrès et à l’avancement des civilisations et aux rapports que l’homme entretient avec les autres et dont le langage est l’instrument.

Malheureusement, le mensonge a sali le milieu politique jusque dans ses moindres replis! De nos jours, des politiciens honnêtes, il est possible d’en trouver, mais des politiciens qui ne mentent pas ? Impossible ! C’est le monde à l’envers ! Pour conclure, l’utilitarisme demeure une doctrine honorable puisqu’elle fonde ses règles sur de bonnes. »

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