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LEXIQUE LITTERAIRE

Publié le 06/09/2006

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Adjuvant : personnage secondaire qui a pour fonction d'aider le héros. Anaphore : répétition, en début de phrase ou de groupe de mots, d'un terme, d'une expression ou d'un tour, pour renforcer ou créer un effet de symétrie.

Antithèse : figure de style soulignant fortement l'opposition entre une idée ou un élément que l'on rejette, et l'idée ou l'élément que l'on veut mettre en relief et défendre (ex. : « c'est le jour et la nuit «).

Argument : élément du raisonnement destiné à prouver une thèse. Argument d'autorité : idée, prise de position, jugement d'un écrivain ou provenant d'une institution reconnue (la Bible, par exemple), que l'on cite pour servir de garantie, de caution, d'appui à sa propre argumentation. Argumenter : présenter des arguments pour défendre ou réfuter une idée. Choisir et organiser ses arguments pour emporter l'adhésion du destinataire.

Catharsis : réaction de libération, de purgation de sentiments longtemps refoulés et enfin exprimés.

Champ lexical : ensemble de mots qui désignent la même réalité ou la même idée.

Chiasme : figure de rhétorique proposant des termes croisés (ex. : « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger «).

Cliché ou stéréotype : image, rapprochement analogique, formule toute faite, si courants ou usés qu'ils ont perdu toute originalité ou saveur.

Comparaison : rapprochement de deux éléments à partir d'un point qui leur est commun au moyen d'un terme comparatif.

Contre-argumenter : donner des arguments qui démontrent que la thèse adverse n'est pas valide, n'est pas acceptable.

Convaincre : amener quelqu'un à reconnaître la validité d'une idée en faisant appel à son intelligence, en lui donnant des preuves intellectuellement acceptables.

Déduire : tirer une conclusion générale à partir de prémisses.

Démontrer : proposer une argumentation organisée, à partir d'une opinion, d'une thèse, que l'on veut prouver (par déduction).

Didascalie : indications de jeux de scène, du ton à prendre... données par l'auteur aux acteurs et figurant dans son texte (au théâtre) ; indications scéniques.

Étayer ou soutenir une thèse : apporter des arguments qui vont dans le sens de la thèse défendue, qui montrent sa validité.

Figure de rhétorique : procédé de style qui représente la pensée de l'énonciateur et qui produit un effet sur le destinataire.

Gnomique : à valeur généralisante, comme dans les maximes ou dans les proverbes (ex. : présent gnomique = présent de vérité générale).

Hiatus : rencontre de deux voyelles à l'intérieur d'un mot ou entre deux termes (ex. : aérer), généralement proscrit dans la poésie classique.

Implicite : qui n'est pas exprimé mais qui est clairement suggéré, s'oppose à explicite.

Induire : dégager une loi générale à partir de faits, d'exemples.

Jugement de valeur : appréciation fondée sur le seul critère affectif (ex. : j'aime «, «je n'aime pas «), traduite par des modalisateurs.

Métaphore : procédé stylistique à la fois très complexe et très courant, qui consiste à désigner par analogie un élément comparé au moyen d'un comparant, sans outil de comparaison ; le lien analogique qui crée une identification entre les deux éléments (ex. : « tu es un âne «) permet d'enrichir et de mieux visualiser le comparé. Elle peut être in praesentia (tous les termes de l'analogie sont présents, ex. : « dans le petit lait du jour « [Saint-John Perse]) ou, plus fréquemment, in absentia (le terme évoqué n'est pas présent dans l'énoncé, ex. : « une faucille d'or [jetée] dans le champ des étoiles = le croissant de la lune « [Hugo]).

Métaphore filée : lorsque le lien analogique établi par la métaphore est repris plusieurs fois, on dit que cette métaphore est filée.

Onirique : qui relève du rêve. Oxymore : ou alliance de mots ; rapprochement de deux termes de sens contraires mais liés par un auteur pour produire un effet : « obscure clarté «.

Paradoxe : opinion qui s'oppose aux idées habituellement admises. Parataxe : construction de phrase par juxtaposition, sans outil de liaison.

Paratexte : toutes les indications qui accompagnent le texte proprement dit (titre du recueil, dates, chapeaux et introductions, notes...).

Persuader : s'adresser aux sentiments du destinataire pour obtenir de lui un changement concret (une attitude, un comportement à modifier...).

Polémique (du grec polémos = guerre) : une polémique est une discussion très serrée, souvent violente ; un ton polémique est vif, agressif, emporté.

Réfuter : Proposer des arguments qui prouvent qu'une thèse est fausse. Symbole : objet concret, qui représente une idée abstraite (la colombe figure la paix).

Synthèse : moment du raisonnement qui permet d'accorder la thèse et l'antithèse. Attention, il s'agit de nuances, d'un passage à un niveau supérieur de réflexion ; on ne peut pas, en effet, affirmer une chose et son contraire sans variations.

Typologie des arguments : on distingue des arguments logiques qui s'inspirent de la démarche scientifique, on procède par induction (on part de faits particuliers pour conclure sur une vérité générale) ou par déduction (on part de principes dont on tire une conclusion). Le syllogisme en est un exemple : de deux prémisses que l'on ne démontre pas (ex. : Les hommes sont mortels/Socrate est un homme), on tire une conclusion (Socrate est mortel). On trouve aussi parmi les arguments des liens de cause à effet, des comparaisons, des concessions. On peut également s'appuyer sur l'autorité, l'histoire, l'exemple concret...

Thèse : idée, position que l'on défend (qui s'oppose souvent à une thèse adverse, même si celle-ci est implicite).

Vers blancs : membres de phrases dont le décompte et le rythme font un vers de 6, 8, 10 ou 12 syllabes, mais dans un ensemble de prose. Ex. : « Aube « de Rimbaud : « Au réveil, il était midi « : octosyllabe isolé.

 

« Jugement de valeur : appréciation fondée sur le seul critère affectif (ex.

: j'aime », «je n'aime pas »), traduite pardes modalisateurs. Métaphore : procédé stylistique à la fois très complexe et très courant, qui consiste à désigner par analogie unélément comparé au moyen d'un comparant, sans outil de comparaison ; le lien analogique qui crée une identificationentre les deux éléments (ex.

: « tu es un âne ») permet d'enrichir et de mieux visualiser le comparé.

Elle peut être inpraesentia (tous les termes de l'analogie sont présents, ex.

: « dans le petit lait du jour » [Saint-John Perse]) ou,plus fréquemment, in absentia (le terme évoqué n'est pas présent dans l'énoncé, ex.

: « une faucille d'or [jetée]dans le champ des étoiles = le croissant de la lune » [Hugo]). Métaphore filée : lorsque le lien analogique établi par la métaphore est repris plusieurs fois, on dit que cettemétaphore est filée. Onirique : qui relève du rêve.

Oxymore : ou alliance de mots ; rapprochement de deux termes de sens contrairesmais liés par un auteur pour produire un effet : « obscure clarté ». Paradoxe : opinion qui s'oppose aux idées habituellement admises.

Parataxe : construction de phrase parjuxtaposition, sans outil de liaison. Paratexte : toutes les indications qui accompagnent le texte proprement dit (titre du recueil, dates, chapeaux etintroductions, notes...). Persuader : s'adresser aux sentiments du destinataire pour obtenir de lui un changement concret (une attitude, uncomportement à modifier...). Polémique (du grec polémos = guerre) : une polémique est une discussion très serrée, souvent violente ; un tonpolémique est vif, agressif, emporté. Réfuter : Proposer des arguments qui prouvent qu'une thèse est fausse.

Symbole : objet concret, qui représenteune idée abstraite (la colombe figure la paix). Synthèse : moment du raisonnement qui permet d'accorder la thèse et l'antithèse.

Attention, il s'agit de nuances,d'un passage à un niveau supérieur de réflexion ; on ne peut pas, en effet, affirmer une chose et son contraire sansvariations. Typologie des arguments : on distingue des arguments logiques qui s'inspirent de la démarche scientifique, onprocède par induction (on part de faits particuliers pour conclure sur une vérité générale) ou par déduction (on partde principes dont on tire une conclusion).

Le syllogisme en est un exemple : de deux prémisses que l'on ne démontrepas (ex.

: Les hommes sont mortels/Socrate est un homme), on tire une conclusion (Socrate est mortel).

On trouveaussi parmi les arguments des liens de cause à effet, des comparaisons, des concessions.

On peut égalements'appuyer sur l'autorité, l'histoire, l'exemple concret... Thèse : idée, position que l'on défend (qui s'oppose souvent à une thèse adverse, même si celle-ci est implicite). Vers blancs : membres de phrases dont le décompte et le rythme font un vers de 6, 8, 10 ou 12 syllabes, mais dansun ensemble de prose.

Ex.

: « Aube » de Rimbaud : « Au réveil, il était midi » : octosyllabe isolé.. »

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