Liberté et déterminisme ?
Publié le 10/02/2004
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Le temps vécu, subjectif, n'est pas le temps physique, objectif. C'est en distinguant temps physique et durée psychologique que Bergson, par exemple, tente de sauver la liberté des rets du déterminisme. La délibération qui précède le choix n'est pas simple oscillation entre des motifs de force égale, mais consiste en un « progrès dynamique où le moi et les motifs eux-mêmes sont dans un continuel devenir» (Essai sur les données immédiates de la conscience, ch. III). De son côté, Sartre, à l'école de Husserl et de la phénoménologie, revendique pour l'homme une totale liberté. L'homme n'est pasun objet, mais un sujet. Les motifs ou les mobiles qui semblent commander son choix n'agissent pas sur lui de façon mécanique, comme le feraient des poids ou des forces physiques. Ils n'ont de force que celle que je leur donne, par rapport à une fin que je projette.Le déterminisme, entendu comme principe métaphysique, pose que tout effet résulte d'une cause, qui est elle-même l'effet d'une autre cause qui l'a précédée. Un tel déterminisme est incompatible avec la liberté, puisqu'il affirme que l'effet – par exemple, tel acte, telle décision – dépend d'une cause antécédente qui échappe par conséquent à toute action.
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