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La liberté est-elle un fardeau ?

Publié le 09/01/2011

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fardeau

Il existe sans doute plusieurs façons de définir la liberté, notamment parce qu'elle prend sens dans des domaines différents. Pourtant, dans tous les cas, nous savons bien que la liberté se définit toujours comme un pouvoir : pouvoir d'agir sans être empêché, pouvoir d'être ce que l'on est ou de posséder ce que l'on a, pouvoir d'exprimer notre pensée sans être censuré, mais aussi pouvoir de penser sans être sous influence. Ainsi, être libre, c'est être maître de sa pensée, de ses actes, de sa destinée, et il n'est donc pas étonnant que les hommes revendiquent leur liberté, soit à titre individuel, soit collectivement. Tout ce qui lèse notre liberté semble en effet peser sur nos choix, limite notre existence et ainsi lèse notre humanité. Il n'est donc pas étonnant que la liberté soit en elle-même désirable. Pourtant, on ne peut manquer d'observer que les hommes se comportent parfois de bien singulières façons. Ainsi, cet homme qui, à la fois reconnaît son crime, et en même temps se défend d'en être responsable, comme s'il avait accompli son acte sans liberté, cet homme ne tient-il pas un discours contradictoire ? En effet, s'il reconnaît que la faute lui incombe, comment peut-il nier en être responsable ? Il était libre, dans la mesure où il avait le pouvoir de ne pas la commettre, et donc il doit répondre de ce qu'il a fait : il est responsable. A ce moment, donc, il considère sa liberté comme un fardeau qu'il ne veut pas assumer, puisqu'il se décharge de sa responsabilité. Il est vrai qu'en l'occurrence, il sent bien que reconnaître sa liberté lui serait fatal. Mais la liberté n'implique-t-elle pas la pleine et entière acceptation de notre responsabilité ? Serait-elle alors un fardeau ? Cela nous amène à nous demander si la liberté est un pouvoir que nous cherchons à préserver ou si au contraire c’est une responsabilité dont l’homme voudrait se débarrasser ? A première vue, un fardeau se définie comme quelque chose de lourd ou d’encombrant dont on veut se débarrasser ; il est ici métaphorique. Cela sous-entendrait alors que la liberté n’est pas agréable voir insupportable. La liberté qu’en a elle est un concept définissant l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. Mais cette définition induit une loi suprême pour que ce concept soit appliqué. Grâce a celle-ci on perd a proprement parlé en liberté mais on gagne en sécurité. Ainsi on peut donc dire plus simplement que la liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Tout ce qui pèse sur notre liberté semble peser sur nos choix et limiter notre existence. Ce qui parait insupportable c’est d’être privé de celui-ci. Se sentir libre c’est aussi affirmer ses idées, ses opinions et ses envies malgré un avis familial qui refuse nos décisions. C’est un pouvoir qui nous permet de nous sentir encore plus libre, libéré de l’oppression et de la pseudo liberté offerte par la famille, on peut donner l’exemple d’un homme qui décide d’affirmer son homosexualité alors que ses parents sont de fervent catholique. Ainsi nous sentons-nous plus léger lorsque nous arrivons à affirmer nos choix, librement. La liberté est alors synonyme d’autonomie, et non de fardeau. Enfin, nous pouvons constater que la liberté est recherchée de toute part, revendiquée, chérie et obtenue parfois aux périls de vies humaines, on pense bien évidemment aux différentes guerres qui ont eu lieu pour la pérennité de celle-ci. Comment voir la liberté comme un poids alors qu’elle nous offre la possibilité d’agir de manière volontaire et réfléchie sans dépendre de quiconque. La liberté pour qu’elle soit applicable nécessite au-delà des droits, des devoirs, notamment celui de respecter la liberté des autres. Chacun a le droit, et se doit de choisir sa liberté, et en cela chacun doit prendre au sérieux la conservation de celle-ci. Nous venons de voir que la liberté est une valeur essentielle dans notre société pour permettre l’épanouissement de chacun. Cependant, nous allons voir que, devenue primordiale, elle peut aussi être perçue comme une contrainte. «Je suis condamné à être libre« a déclaré Sartre. Le mot condamné nous ramène bien à la notion de contrainte, de fardeau. Effectivement ont peut sentir peser cette liberté sur nous, par le déterminisme qui nous empêche semble-il d’être nous même et de nous exprimer comme bon nous semble. En effet malgré notre liberté on subit des pressions externes venant du milieu social notamment, par exemple des amis, mais surtout de la famille. Ce sont ces influences qui vont nous contraindre à penser à la conséquence de nos actes, et donc nous imposer un fardeau. Ensuite, comme le montre Sartre, la liberté peut véritablement être angoissante. Sartre raconte par exemple dans « l’existentialisme est un humanisme «, le désarroi d’un jeune homme hésitant entre s’engager dans la Résistance et rester auprès de sa mère malade. Cette hésitation entre deux situations aussi bonnes moralement est source d’angoisse, et il arrive parfois que l’on souhaite ne pas avoir à choisir, c’est en fait une recherche de la simplicité, et la peur d’assumer notre décision qui nous angoisse. Ce qui dérange le jeune homme ce n’est pas le fait en lui-même de faire un choix, car pour cela peu lui importe, ce qui le préoccupe vraiment c’est de devoir assumer sa décision, celle d’annoncer a sa mère qu’il a choisie de la quitter alors qu’elle est malade ou celle de choisir sa mère plutôt que de défendre la France face à l’envahisseur. L’homme va en toute logique choisir la décision qu’il estimera la plus simple à assumer. Enfin, l’homme ne peut pas faire autrement que d’être libre, puisqu’il est conscient de lui-même et par conséquent, conscient que rien ne le détermine à agir, sinon sa liberté. C’est cette liberté qui le rend responsable de son existence. Mais la mauvaise foi pousse parfois l’homme à refuser sa liberté et les responsabilités qui lui incombent. Pourtant même en refusant de s’engager, l’homme fait toujours un choix, ce problème est donc cerné de paradoxe. Les hommes se cachent aussi souvent sous le prétexte du déterminisme qui est une théorie selon laquelle la succession des événements est due au principe de causalité, ainsi tout serait prévisible et joué d’avance. On peut donc dire que de ce point de vue la liberté est bel et bien un fardeau. Nous venons de constater deux caractères fortement opposés de la liberté. Il doit donc forcément exister un ou plusieurs liens entre ces deux caractères que nous allons élucider. Premièrement, l’obstacle qu’est le fardeau de la responsabilité ne fait qu’augmenter l’autonomie de l’homme. «Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort«, selon Nietzsche. Cela illustre parfaitement le cas du fardeau de la liberté. Souvent, la jeunesse languit le jour où elle pourra quitter le foyer familial. Elle rêve de décider sa vie comme elle l’entend mais elle se heurte à des obstacles représentant la complexité de la vie. Ce fardeau, ces échecs, vont lui procurer une autonomie, mais aussi un caractère, une expérience nécessaire à son insertion dans la société. De plus, la présence de ce fardeau prouve le caractère indispensable de la liberté dans la société. L’ampleur de celui-ci doit rendre compte de la difficulté que l’homme a eu à l’installé. Si on souhaite garder se pouvoir de liberté il faut parfois être amené à ce battre et à défendre constamment ses droits face à autrui et face à la société, ce qui engendre des sacrifices. Etant donné tous les efforts effectués pour l’obtenir à grande échelle, se serait fort dommage de laisser la nouvelle génération mépriser cette valeur et la réduire au second plan. Enfin, le fardeau qu’engendre la liberté rappel le rôle important de l’éducation parentale. La prise de responsabilité et l’acceptation des conséquences s’apprennent durant l’enfance. C’est aux parents de transmettre leurs savoirs, leurs expériences qui vont permettre à l’enfant de se servir de sa liberté pour aller de l’avant dans la vie. Comme l’a déclaré Freud « l’enfant est le père de l’homme « se qui signifie que l’éducation définie l’avenir d’un homme. Ainsi ce pouvoir qui nous ait offert de pouvoir vivre comme on le souhaite peut être lourd à porter. La liberté peut-être considérée comme insupportable, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous dépêchons de nous insérer dans la société, mais aussi dans le monde du travail pour nous donner des buts, des devoirs. En fait la liberté est un peu comme la vie, elle est difficilement définissable de façon positive, car si l’on fixe une conception de liberté se serait aussitôt une entrave à celle-ci. Ainsi cette peur de la liberté peut être interprétée comme une preuve que nous dépendons tous d’une certaines « routine «, dans un cadre qui nous rassure. Mais si ce fardeau est lourd à porter, au sens ou l’on peut-être déclaré coupable de nos décisions, il est également une des conditions de la vie en société. Nous accédons ainsi à notre pleine humanité en acceptant de le reconnaître, et éventuellement de payer le prix de nos erreurs. Voila pourquoi on peut dire que ce fardeau de la liberté est également le symbole de notre condition et de notre dignité humaine.   

fardeau

« Nous venons de voir que la liberté est une valeur essentielle dans notre société pour permettre l'épanouissement dechacun.

Cependant, nous allons voir que, devenue primordiale, elle peut aussi être perçue comme une contrainte. «Je suis condamné à être libre» a déclaré Sartre.

Le mot condamné nous ramène bien à la notion de contrainte, defardeau.

Effectivement ont peut sentir peser cette liberté sur nous, par le déterminisme qui nous empêche semble-ild'être nous même et de nous exprimer comme bon nous semble.

En effet malgré notre liberté on subit des pressionsexternes venant du milieu social notamment, par exemple des amis, mais surtout de la famille.

Ce sont cesinfluences qui vont nous contraindre à penser à la conséquence de nos actes, et donc nous imposer un fardeau.Ensuite, comme le montre Sartre, la liberté peut véritablement être angoissante.

Sartre raconte par exemple dans «l'existentialisme est un humanisme », le désarroi d'un jeune homme hésitant entre s'engager dans la Résistance etrester auprès de sa mère malade.

Cette hésitation entre deux situations aussi bonnes moralement est sourced'angoisse, et il arrive parfois que l'on souhaite ne pas avoir à choisir, c'est en fait une recherche de la simplicité, etla peur d'assumer notre décision qui nous angoisse.

Ce qui dérange le jeune homme ce n'est pas le fait en lui-mêmede faire un choix, car pour cela peu lui importe, ce qui le préoccupe vraiment c'est de devoir assumer sa décision,celle d'annoncer a sa mère qu'il a choisie de la quitter alors qu'elle est malade ou celle de choisir sa mère plutôt quede défendre la France face à l'envahisseur.

L'homme va en toute logique choisir la décision qu'il estimera la plussimple à assumer.Enfin, l'homme ne peut pas faire autrement que d'être libre, puisqu'il est conscient de lui-même et par conséquent,conscient que rien ne le détermine à agir, sinon sa liberté.

C'est cette liberté qui le rend responsable de sonexistence.

Mais la mauvaise foi pousse parfois l'homme à refuser sa liberté et les responsabilités qui lui incombent.Pourtant même en refusant de s'engager, l'homme fait toujours un choix, ce problème est donc cerné de paradoxe.Les hommes se cachent aussi souvent sous le prétexte du déterminisme qui est une théorie selon laquelle lasuccession des événements est due au principe de causalité, ainsi tout serait prévisible et joué d'avance.

On peutdonc dire que de ce point de vue la liberté est bel et bien un fardeau. Nous venons de constater deux caractères fortement opposés de la liberté.

Il doit donc forcément exister un ouplusieurs liens entre ces deux caractères que nous allons élucider. Premièrement, l'obstacle qu'est le fardeau de la responsabilité ne fait qu'augmenter l'autonomie de l'homme.

«Toutce qui ne nous tue pas nous rend plus fort», selon Nietzsche.

Cela illustre parfaitement le cas du fardeau de laliberté.

Souvent, la jeunesse languit le jour où elle pourra quitter le foyer familial.

Elle rêve de décider sa vie commeelle l'entend mais elle se heurte à des obstacles représentant la complexité de la vie.

Ce fardeau, ces échecs, vontlui procurer une autonomie, mais aussi un caractère, une expérience nécessaire à son insertion dans la société.De plus, la présence de ce fardeau prouve le caractère indispensable de la liberté dans la société.

L'ampleur decelui-ci doit rendre compte de la difficulté que l'homme a eu à l'installé.

Si on souhaite garder se pouvoir de liberté ilfaut parfois être amené à ce battre et à défendre constamment ses droits face à autrui et face à la société, ce quiengendre des sacrifices.

Etant donné tous les efforts effectués pour l'obtenir à grande échelle, se serait fortdommage de laisser la nouvelle génération mépriser cette valeur et la réduire au second plan.Enfin, le fardeau qu'engendre la liberté rappel le rôle important de l'éducation parentale.

La prise de responsabilité etl'acceptation des conséquences s'apprennent durant l'enfance.

C'est aux parents de transmettre leurs savoirs, leursexpériences qui vont permettre à l'enfant de se servir de sa liberté pour aller de l'avant dans la vie.

Comme l'adéclaré Freud « l'enfant est le père de l'homme » se qui signifie que l'éducation définie l'avenir d'un homme. Ainsi ce pouvoir qui nous ait offert de pouvoir vivre comme on le souhaite peut être lourd à porter.

La liberté peut-être considérée comme insupportable, c'est d'ailleurs pour cette raison que nous nous dépêchons de nous insérerdans la société, mais aussi dans le monde du travail pour nous donner des buts, des devoirs.

En fait la liberté est unpeu comme la vie, elle est difficilement définissable de façon positive, car si l'on fixe une conception de liberté seserait aussitôt une entrave à celle-ci.

Ainsi cette peur de la liberté peut être interprétée comme une preuve quenous dépendons tous d'une certaines « routine », dans un cadre qui nous rassure.

Mais si ce fardeau est lourd àporter, au sens ou l'on peut-être déclaré coupable de nos décisions, il est également une des conditions de la vie ensociété.

Nous accédons ainsi à notre pleine humanité en acceptant de le reconnaître, et éventuellement de payer leprix de nos erreurs.Voila pourquoi on peut dire que ce fardeau de la liberté est également le symbole de notre condition et de notredignité humaine.. »

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