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Qu'est-ce que le libre arbitre ?

Publié le 15/01/2004

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libre arbitre
Cette puissance de la volonté, qu'on appelle le libre arbitre, constitue, selon Descartes, « la principale perfection de l'homme », car elle le rend maître de ses actions. Quand bien même un mensonge me tirerait d'affaire, je demeure libre de ne pas mentir, c'est-à-dire de donner la préférence au devoir de dire la vérité, plutôt qu'à mon intérêt.Ainsi compris, le libre arbitre nous rend entièrement responsables de nos actes. Dès lors qu'un homme est capable de distinguer le bien et le mal, le choix du mal ne peut être imputé seulement à des conditions extérieures (au passé du sujet, par exemple, ou au milieu qu'il fréquente) : c'est le choix d'une volonté qui pouvait tout aussi bien faire le choix opposé. Suite et fin du devoir (un second et dernier code PassUp vous est demandé. Ce code vous coûtera 1,80 euros). CITATIONS: « La principale perfection de l'homme est d'avoir un libre arbitre, et [...] c'est ce qui le rend digne de louange ou de blâme. » Descartes, Principes de la philosophie, 1644. « Si à un instant la roue du monde s'arrêtait et qu'il y eût là une intelligence calculatrice omnisciente pour mettre à profit cette pause, elle pourrait continuer à calculer l'avenir de chaque être jusqu'aux temps les plus éloignés et marquer chaque trace où cette roue passera désormais.
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« faible.

La liberté entendue comme puissance de se déterminer à agir de telle ou telle façon est irréductible àl'indifférence. Transition : Le premier sens de l'indifférence, que nous pouvons appeler indifférence négative, peut être identifiée à l'état d'hésitation ou d'équilibre d'un individu quand à celui-ci manquent des raisons d'agir.

Cependant cetteacception est-elle le seul sens de l'indifférence ? Deuxième partie : L'indifférence, une faculté positive ? 2.1 Un nouveau sens de l'indifférence. La deuxième acception de l'indifférence « la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre des deuxcontraires, c'est-à-dire de poursuivre ou de fuir, d'affirmer ou de nier » se trouve déjà dans la quatrième Méditationà l'endroit de la définition de la liberté ce qui atteste le rapprochement entre la liberté et l'indifférence.

Cettedeuxième acception comporte deux caractéristiques la faculté de juger « affirmer ou nier » et la faculté de désirer «poursuivre ou fuir ».

L'indifférence peut être dite positive en tant qu'il est question non pas d'absence dedétermination, mais de pouvoir de choisir entre des contraires. 2.2 La liberté est-elle inséparable de cette indifférence positive ? Il s'avère que cette indifférence positive est inhérente à la liberté.

Descartes ne distingue pas la liberté de lavolonté.

C'est pourquoi il est question de volonté dans le texte.

L'individu se trouve avoir le pouvoir de choisir entredes contraires dans tous les cas allant de la plus grande obscurité à la plus grande évidence. Transition : L'indifférence positive ou le pouvoir de choisir des contraires, pose le problème du refus de l'évidence. Qu'est-ce qui motive la liberté à refuser ce que lui dicte l'entendement ? Troisième partie : La disjonction entre l'entendement et la volonté. 3.1 La clarté de l'entendement ne suffit pas pour déterminer la volonté. L'entendement pourrait être le seul guide de la volonté et être la seule origine de sa détermination.

Or la volontépeut ne pas suivre l'évidence.

Son pouvoir inconditionné de choix s'exprime par la possibilité qui lui revient de suivrele pire tout en connaissant le meilleur.

Pourquoi l'homme choisirait-il de ne pas suivre l'évidence ? Est-ce la simpletransgression de ce que lui dicte l'entendement qui tente l'homme ? 3.2 Le Bien dans la manifestation de notre liberté. L'indifférence positive est le pouvoir de choix.

Ce pouvoir est le signe que la faculté de se déterminer acquiert del'indépendance par rapport à l'entendement.

L'individu ne refuse pas l'évidence pour le mal mais pour un autre bienrésidant dans l'expression de sa puissante liberté.

Le pouvoir de choix persiste même face à l'évidence. CONCLUSION La liberté d'indifférence est le plus souvent décriée.

Descartes lui-même dans les Méditations métaphysiques etencore ici dans cette Lettre à Mesland la réduit au plus bas degré de la liberté.

Mais elle n'est pas que cela, elles'avère irréductible à l'indifférence négative, l'état d'équilibre, dont il est question au début du texte.

Elle trouvesous la plume cartésienne une réhabilitation à travers la caractérisation de l'indifférence positive; celle-ci suppose laredéfinition d'une liberté inséparable d'un pouvoir inconditionné de choix. B.

Puissance de la volonté Mais quand je suis confronté à un choix crucial, qui engage mon avenir, je ne peux décider de la conduite à tenir sur. »

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