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LITTERATURE: Stendhal

Publié le 26/10/2009

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stendhal

Stendhal, considéré aujourd'hui comme l'un des grands romanciers du XIXe siècle, a été totalement méconnu de son vivant. De son œuvre où domine le souci de vérité psychologique, se dégage une philosophie de la volonté et de l'action.    Militaire et diplomate.  Né à Grenoble, Henri Beyle - qui devait prendre plus tard le pseudonyme de Stendhal, du nom d'une petite ville allemande où il séjourna - perdit sa mère et eut une enfance difficile. Il s'engagea d'abord dans une carrière militaire (en Italie, puis en Allemagne), qui prit fin à la chute de Napoléon. Amoureux de l'Italie, il s'installa à Milan et y écrivit des monographies musicales et picturales, ouvrages de compilation. De retour à Paris (1821), il publia De l'amour, essai dans lequel il énonce sa célèbre théorie de la cristallisation. Il fréquenta les salons et défendit vigoureusement le romantisme naissant. Dans son premier roman, Armande (1827), il aborda avec prudence un sujet tabou : celui de l'impuissance sexuelle. Le Rouge et le Noir (1830) narre l'histoire d'un jeune arriviste qui hésite entre les carrières militaire (le Rouge) et ecclésiastique (le Noir) et finit sur l'échafaud. Après la révolution de 1830, Stendhal devint consul à Trieste, puis à Civitavecchia. Il écrivit La Chartreuse de Parme (1839), roman largement autobiographique. De santé chancelante, il dut rentrer à Paris, quelques mois avant sa mort. Il a laissé de nombreux écrits inachevés, parmi lesquels Lucien Leuwen, roman commencé en 1834.   

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« Henri Beyle, dit Né en : 1783 Mort en : 1842 Famille : Henri Beyle est né à Grenoble.

Il déteste son père, avocat au Parlement autoritaire et réactionnaire, ainsi que satante, et l'abbé Raillanne son précepteur.

Il préfère la compagnie de son grand-père, acquis aux idées des Lumières. Études : De 1796 à 1799, il suit les cours de l'École centrale de Grenoble et se prépare à entrer à Polytechnique.

Mais ilrenonce à se présenter. La vie de soldat L'aventure l'attire.

Il entre dans les dragons et part en Italie avec l'armée.

Il se passionne pour ce pays.

Mais lassé par lavie militaire, il démissionne en 1802. De 1802 à 1806, il vit à Paris dans une mansarde et suit une actrice à Marseille. En 1806, il se résigne et reprend du service à l'intendance.

Il suit l'armée en Allemagne, en Autriche, en Russie. L'Italie À la chute de l'Empereur, Stendhal se fixe à Milan.

Il connaît une vie mondaine agitée, des passions.

Il se lie avec lesromantiques italiens.

En 1821, il est soupçonné par la police autrichienne de faire partie des « carbonari », conspirateursnationalistes italiens.

Il doit rentrer à Paris.

Il y mène une vie élégante et mondaine. En 1830, il obtient un poste de consul à Trieste.

De nouveau soupçonné par la police autrichienne, il est envoyé à Civita Vecchia, dans les Etats pontificaux. En 1836, il obtient un congé et voyage en France. Mais en 1841, il doit rejoindre son poste. En 1842, rentré à Paris, il meurt d'une attaque d'apoplexie. Œuvres Outre les romans qui ont rendu Stendhal célèbre, on lui doit des œuvres de critique artistique, musicale ou littéraire, desrécits de voyage et des textes autobiographiques.

Un certain nombre de ces ouvrages ne paraîtra qu'après sa mort.Armand Caraccio dit de lui : « On aperçoit Stendhal au bout de la plupart des avenues de la littérature contemporaine ; dumoins le revendique-t-on de toute part.

S'il accueille du romantisme le culte du Moi et l'exaltation de la passion, il romptavec lui en donnant pour champ et pour carrière au développement du Moi, non point le monde de la poésie et de lamoralité, mais celui des choses réelles.

» 1817 : Rome, Naples et Florence, récit de voyage.

1822 : De l'amour, ouvrage de critique psychologique.

1823-1825 :Racine et Shakespeare, ouvrage de critique littéraire.

1827 : Armance, premier roman. 1829 : Promenade dans Rome, récit de voyage. 1830 : Le Rouge et le Noir, roman. 1832 : Souvenirs d'égotisme, autobiographie, publiée seulement en 1892.

1835-1836 : Lucien Leuwen, roman inachevé,paru seulement en 1894. Vie de Henri Brulard, récit autobiographique, paru en 1890. 1839 : Chroniques italiennes, nouvelles. 1840 : La Chartreuse de Parme, roman. La cristallisation Dans son essai intitulé De l'amour, Stendhal explique un phénomène psychologique qu'il appelle la « cristallisation ». Celui qui aime oublie la réalité et privilégie ses désirs.

Pour lui, l'être aimé se pare sans cesse de nouvelles perfections quise cristallisent sur sa personne, à l'image du rameau que l'on jette dans les mines de sel de Salzbourg et qui est «recouvert de cristallisations brillantes » lorsqu'on l'en retire deux ou trois mois plus tard. À la cristallisation, qui demande du temps, s'oppose le coup de foudre instantané.

Les « happy few » Stendhal a dédié La Chartreuse de Parme « to the happy few » (mot à mot : « au petit nombre de gens heureux »), c'est-à-dire au petit nombre de gens capables de le comprendre. Stendhal, souvent mal compris de son temps, espère davantage de la postérité.

Il écrit dans la Vie de Henri Brulard : « Jemets un billet de loterie dont le gros lot se réduit à ceci : être lu en 1935.

». »

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