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La logique-est-elle une science au service des autres sciences ?

Publié le 01/10/2005

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AUTRUI (lat. alter huic, cet autre-ci, présent)
Autrui n'est pas simplement celui qui est autre que moi mais l'autre comme autre moi (alter ego) et corrélatif du moi.
LOGIQUE (gr. technè logikè, art ou science du raisonnement)
Gén. Étude des opérations par lesquelles l'esprit prétend élaborer des raisonnements cohérents (non contradictoires), et détermination des règles de construction auxquelles doivent obéir ces raisonnements pour être valides dans la forme, ou formellement vrais. La logique dite formelle, ou classique, fut d'abord codifiée par Aristote. Son objet est de fixer les conditions de validité formelle d'une démonstration sans se soucier de la vérité matérielle des propositions qui la composent. Log. Science de la validité des inférences, c.-à-d. de toute opération qui consiste à établir une proposition à partir d'une ou de plusieurs propositions antécédentes, en vertu de certaines règles opératoires. La logique moderne est formalisée ou algorithmique; on l'appelle logique symbolique pour la distinguer de la logique classique d'Aristote, dont les raisonnements (syllogismes) s'énoncent encore en grec selon la grammaire ordinaire de cette langue. Les modernes et les contemporains (de Leibniz à Russell) découvrent l'intérêt logique d'une langue artificielle qui permet d'exprimer, sans l'équivocité propre aux langues naturelles, les structures universelles de la pensée.
SCIENCE (lat. scientia, savoir, science)
Gén. Chez les Grecs, epistémè (science) s'oppose d'abord à doxa (opinion) : elle est la connaissance universelle et nécessaire reposant sur des principes théoriques. Elle se distingue en outre de la technè (technique, savoir pratique) : elle est connaissance théorique et désintéressée. Cependant, la séparation desdomaines de la science et de la technique ne se vérifie guère aujourd'hui. En effet, la technique est plutôt, pour nous, application des connaissances scientifiques qui, elles-mêmes, progressent grâce à son développement : ainsi, le microscope électronique a permis, entre autres, un essor considérable de la virologie. Au sens contemporain, science et technique se conjuguent plus qu'elles ne s'opposent. Épist. Connaissance discursive établissant des rapports nécessaires entre les objets d'un langage (sciences formelles, logique), entre les phénomènes physiques (sciences physiques), autorisant dans ce cas la prévision, ou entre les faits humains (sciences humaines).
VICE : étymologiquement, ce mot signifie tare ou défaut. Mais il a aussi un sens morale qui désigne une dispositionacquise au mal et s'oppose à la vertu, disposition au bien.

« 1 La science ne se nourrit pas que de la logique 1 4~M~• Si la logique est nécessaire à l'élaboration de toute science, cette dernière ne se réduit pas pour autant à une pure logique.

Elle repose sur certains présupposés qui relèvent de l'intuition.

L'enchaînement logique de propo­ sitions n'est pas infaillible T out raisonn~ment commence a par­ tir d'un point de repère fixe et indiscutable; or, ce caractère indis­ cutable échappe à la démonstration: en •C'est le propre de notre esprit, de former les pro· positions générales de la connaissance des partlcu· Hères.• Descartes, Secondes Réponses accordant d'emblée que par un point pris hors d 'une droite dans un plan , on ne peut mener qu ' «une » parallèle à cette droite , Euclide fait appel à notre bonne volonté.

Même la logique fait appel à l'intuition 1 1 est illusoire de croire que le rai­ sonnement fait l'éco­ nomie de l'intuition.

Dans toute découverte scientifique , l' intuition supplée à la logique.

Le chiliogone , figure à mille côtés , bien qu 'impos ­ sible à représenter, nous autorise à raisonner sur les polygones en géné­ ral.

La logique recourt ici à l' imagination ou à une hypothèse possible .

Toute logique repose sur une méthode hypothético­ déductive L a logique pure n' exis­ te pas .

Si l'enchaî­ nement des proposi­ tions scientüiques est logique, le point de départ du raisonne­ ment relève d'une évi­ dence intuitive.

Tant qu 'une proposition ne crée aucune contradic­ tion , on la tient pour acquise , et l'on passe au maillon suivant de la chaîne .

La logique , en d'autres termes , tâtonne en pro gressant d 'évi­ dence en évidence.

- La science ne saurait se contenter de la logique, car cette dernière ne se suffit pas même â elle-même.

La logique n'est que la condition d'émergence de la science, non son contenu.

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