Louise Labé

Elle est la fille d'un cordier assez aisé. Elle reçoit une éducation variée : elle apprend l'italien, l'espagnol, le latin et un peu de grec, elle pratique la musique, mais elle est aussi une habile cavalière et sait manier la lance. Vers 1540, elle est mariée à un autre cordier, d'où son surnom de « la Belle Cordière «. Elle crée chez elle une sorte de salon littéraire. Maurice Scève et Peletier du Mans le fréquentent. En 1553-1554, Olivier de Magny, poète et diplomate, séjourne à Lyon. Elle en tombe amoureuse et compose à son départ des élégies et des sonnets. Après la mort de son mari, et en raison des troubles religieux des années 1560-1564, Louise Labé reste assez seule.    Elle a écrit des Élégies, des Sonnets, et un Débat de folie et d'amour en prose. Louise Labé ne craint pas de transgresser les limites que la décence impose aux femmes à cette époque. L'expression de l'amour est chez elle libre et passionnée. Sa poésie échappe à la préciosité en refusant l'opposition entre le désir et le platonisme.