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le machinisme

Publié le 02/12/2012

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MODULE D'APPRENTISSAGE N° 1 THÈME : « CARACTÈRES « INTRODUCTION AU THÈME « CARACTÈRES « DÉFINITION : Manière habituelle de réagir propre à un individu donné. C'est l'ensemble des qualités et des défauts qui constituent la personnalité de l'individu. C'est l'ensemble des signes distinctifs, des traits propres à une personne. C'est l'ensemble des traits moraux particulier à une personne qui marque son individualité. On dit Caractères ou : psychologie, tempérament, naturel, attitude, comportement, agissements (toujours en pluriel). APERÇU HISTORIQUE : « Caractères « : c'est un genre littéraire qui s'articule autour de la peinture des portraits (artistique ou caricatural). Ce genre fut exploité dès le III ème siècle Avant Jésus-Christ avec Théophraste, l'auteur des Caractères, recueil d'études morales et de portraits pittoresques que traduisit Jean De La Bruyère (1688-1696). « La Bruyère a 43 ans lorsque la première édition des Caractères vit le jour ; il s'agit d'une ?uvre d'une vie, et son auteur est l'homme d'un seul livre. Il y a travaillé pendant 17 ans avant de soumettre au public un premier choix de 420 remarques présentées comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste qu'il traduit et présente en tête de l'ouvrage «. Par ailleurs, on a dû attendre le XI ème siècle pour que le genre réapparaisse notamment avec les Chansons De Geste (Légendes épiques d'aventures héroïques). On peut citer en l'occurrence, La Chanson de Roland, La Chanson de Guillaume, Le Pèlerinage de Charlemagnes. Au siècle de la Renaissance (XVI ème siècle), on rencontre les images angéliques de la bien-aimée avec les auteurs de la Pléiades comme Joachim Du Bellay. Dans cette perspective, s'inscrit l'image valorisante d'Hélène, la bien-aimée du poète célèbre Pierre Ronsard, assimilée à une rose. Le siècle du Roi Soleil Louis XIV, quant à lui, fut marqué par l'introduction d'un aspect novateur de ce genre : on passe pour ainsi dire, du discours valorisant, euphorique à un discours plutôt négatif. En d'autres termes, la satire et l'ironie voire la parodie remplacèrent dès lors, le ton élogieux sur lequel les poètes de la Renaissance s'exprimaient. C'est à cette époque que le genre des Caractères, connut son apogée avec le moraliste Jean De La Bruyère (Les Caractères), le fabuliste Jean De La Fontaine (Les Fables) et le dramaturge Molière (L'école Des Femmes, L'avare, Le Misanthrope, Dom Juan...etc.) Expression de la décadence de la société et des m?urs, ces ?uvres ont dû préparer l'aspect révolté des écrits du siècle des Lumières. L'exemple le plus saisissant est celui de Denis Diderot à travers son ?uvre Jacques Le Fataliste dont le titre indique déjà la naïveté et la simplicité d'esprit de ce personnage. Néanmoins, au XIX ème siècle, les principes du genre se sont encore modifiés car les portraits devinrent désormais au service d'une vision du monde : ils servent de décor au sein de la structure narrative. Le portrait cesse ainsi d'être un objectif pour devenir un simple objet autour duquel les composantes narratives d'une ?uvre s'articuleront. LEXIQUE : « Le dictionnaire des Caractères « : Les principales qualités (selon l'ordre alphabétique) : - abnégation : Sacrifice de soi fait volontairement en faveur d'autrui ou pour servir un idéal ou une morale (soutenu). . Faire preuve d'abnégation. - affection (affectueux - affectueuse) : Tendresse aimante qui attache à une autre personne Synonyme: tendresse. . Se prendre d'affection pour quelqu'un. - agilité (agile*) : Aisance intellectuelle. . discourir avec agilité. - amabilité (aimable*) : Qualité d'une personne gentille avec les autres. . Être d'une extrême amabilité. - allégresse (allègre*) : Sentiment de joie extrême que l'on partage et que l'on manifeste vivement. . Des cris et des chants d'allégresse . pleurer d'allégresse. - altruisme (altruiste*) : Attitude dévouée et désintéressée que l'on adopte face aux autres. . agir par altruisme. - assiduité (assidu - assidue) : Présence régulière à ce que l'on doit faire persévérance (dans une résolution). Synonyme: constance. . Une touchante assiduité qui révèle l'amour. - bonté (bon - bonne) : Qualité morale qui pousse à faire le bien d'autrui .Synonyme: altruisme. . La bonté d'un père à l'égard de ses enfants. - bravoure (brave*) : Courage héroïque, notamment dans les combats. Synonyme: vaillance. . résister avec bravoure. - charité (charitable*) Attitude bienveillante Synonyme: bienveillance, bonté. . Je l'ai aidé par pure charité. - clémence (clément - clémente) : Qualité d'une personne qui a du pouvoir et qui est capable de pardonner une offense ou de faire preuve d'indulgence vis-à-vis d'un coupable (soutenu). . demander la clémence d'un juge . faire preuve de clémence. - compétence (compétent - compétente) : Capacité à remplir une fonction ou à effectuer certaines tâches. . Un ingénieur d'une grande compétence. - courage (courageux - courageuse) : Énergie morale face au danger, à la souffrance ou aux difficultés. . Faire front avec courage. - dévouement (dévoué - dévouée) : Action de se consacrer entièrement (à une personne, un groupe ou une cause). . Son dévouement pour la patrie a fait de lui un héros. - dignité (digne*) : Attitude fière et respectable. Synonyme: noblesse. . Il a accepté le verdict avec dignité. - douceur (doux - douce) : Disposition bienveillante se traduisant par un comportement exempt de toute forme de brusquerie et procurant à autrui un sentiment de sécurité et de réconfort. . Il l'a séduite par sa douceur et sa sensibilité. - éloquence (éloquent - éloquente) : Art de parler avec conviction et persuasion. . Les qualités d'éloquence et de persuasion requises. - empathie (empathique*) : sciences humaines : en psychologie faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui et de comprendre ses sentiments et ses émotions. . L'empathie à l'égard de celui qui souffre. - fierté (fier - fière) : Sentiment de l'honneur et de la dignité. . Sa fierté lui interdit de demander de l'aide. - franchise (franc - franche) : Qualité de ce qui est sincère et sans équivoque. Synonyme: sincérité. . parler avec franchise . en toute franchise. - générosité (généreux - généreuse) : Disposition naturelle à se préoccuper du bien-être d'autrui. . Une générosité d'esprit et de c?ur. - gentillesse (gentil - gentille) : Ressentiment associé à un désir de vengeance causé par un préjudice ou une offense. Synonyme: ranc?ur. . faire preuve d'une rancune excessive ; qualité de quelqu'un qui est aimable et bon. Synonyme: amabilité. . Être d'une grande gentillesse avec quelqu'un. - gloire (glorieux - glorieuse) : Mérite ou honneur (de posséder certaines qualités). . Des coureurs couverts de gloire à l'arrivée. - grandeur (grand - grande) : Caractère noble ou exceptionnel. Synonyme: noblesse. - gratitude reconnaissance de bienfaits reçus ou de services rendus se traduisant par un sentiment affectueux et amical (envers ou pour la personne ou le groupe dont l'on est redevable). . éprouver de la gratitude envers quelqu'un. - habilité (habile*) : Adresse intellectuelle (d'une personne dans un domaine).Remarque d'usage: le plus souvent au singulier. - honnêteté (honnête*) : Conformité aux règles morales et sociales. Synonyme: droiture. . L'honnêteté de ses intentions ne fait aucun doute. - humilité (humble*) : Attitude de simplicité et de modestie. . Faire preuve d'humilité. - indulgence (indulgent - indulgente) : Facilité à comprendre et pardonner. Synonyme: compréhension. . manquer d'indulgence. - ingéniosité (ingénieux - ingénieuse) : Invention et adresse. . L'ingéniosité d'un inventeur. - intelligence (intelligent - intelligente) : Doué d'une aptitude individuelle à réfléchir et à comprendre. . Un enfant supérieurement intelligent. - miséricorde (miséricordieux - miséricordieuse) : Indulgence accordée par pitié (soutenu). [Remarque d'usage: sans article]. Synonyme: pardon. . Elle demande miséricorde. - modestie (modeste*) : Modération et discrétion dans l'appréciation de soi-même. . Il répondit sans fausse modestie. - noblesse (noble*) : Grandeur morale et dignité (de quelqu'un ou de quelque chose). . La noblesse de c?ur. - obéissance (obéissant - obéissante) : Ressentiment associé à un désir de vengeance causé par un préjudice ou une offense. Synonyme: ranc?ur . faire preuve d'une rancune excessive ; soumission à l'autorité (de quelqu'un). . L'obéissance d'un enfant à ses parents. - optimisme (optimiste*) : Confiance (d'une personne ou d'un groupe) en l'issue favorable et le bon déroulement des choses. . envisager l'avenir avec optimisme. - patience (patient - patiente) : Qualité (d'une personne) qui consiste à supporter avec une certaine compréhension les aspects déplaisants, gênants ou pénibles du comportement d'autrui. [Remarque d'usage: plus souvent au singulier]. . avoir de la patience avec les enfants . avoir une patience d'ange. - persévérance (persévérant - persévérante) : Constance dans l'obstination à suivre une résolution. Synonyme: ténacité. . Faire preuve de persévérance. - politesse (poli - polie) : Respect des règles de bienséance et de courtoisie en usage dans la société. . Une politesse exquise. - probité (probe*) : Respect du droit et des règles morales. Synonymes : droiture, honnêteté, intégrité. . Être d'une grande probité professionnelle. - prudence (prudent - prudence) : Circonspection qui permet de prévenir les erreurs ou les dangers possibles. Synonyme: précaution . La plus grande prudence est recommandée par temps de pluie. - raison (raisonnable*) : Faculté de discerner le bien du mal. [Remarque d'usage: le plus souvent avec un article défini ou un déterminant équivalent]. . écouter la voix de la raison. - reconnaissance (reconnaissant - reconnaissante). Gratitude ressentie (envers une personne bienfaitrice). . offrir un cadeau pour exprimer sa reconnaissance. - respect (respectueux - respectueuse) : Manifestation de considération pour la valeur ou la supériorité de (quelque chose ou quelqu'un). . traiter un convive avec beaucoup de respect. - sagesse (sage*) : Caractère ou esprit élevés, clairvoyants et sereins quant à la vie, qui représente un idéal supérieur d'accomplissement de la perfection humaine. . atteindre la sagesse suprême. - sérieux (sérieux - sérieuse) : Disposition d'esprit qui ne prête pas à la légèreté. . La gravité et le sérieux. - serviabilité (serviable*) : Disposition qui consiste à aider volontiers autrui. Synonyme: obligeance. . La serviabilité d'un vieil ami. - simplicité (simple*) : Manière d'être sans affectation ou sans raffinement excessif. Synonyme: naturel. . La simplicité naturelle des petites gens. - sincérité (sincère*) : Honnête dans l'expression des pensées ou des sentiments. . Je la crois sincère. - sourire (souriant - souriante) : Exprimer sa sympathie ou sa bienveillance (à quelqu'un) par un sourire. [Remarque d'usage: complément introduit par la préposition: "à"]. . sourire à un client. - stoïcisme (stoïque*) : Force d'âme caractérisée par l'impassibilité dans l'épreuve. Synonyme: courage. . accueillir sa disgrâce avec stoïcisme. - sympathie (sympathique*) : Sentiment d'affinité qui entraîne l'affection ou la bienveillance. . S'attirer naturellement les sympathies. - talent (talentueux - talentueuse) : Aptitude remarquable, naturelle ou acquise (dans un domaine particulier, et notamment sur le plan artistique). . Le talent d'un acteur. - ténacité (tenace*) : Fort attachement porté à des idées, des opinions ou des projets Synonymes : opiniâtreté, obstination. . avoir de l'ambition et de la ténacité à revendre. - tendresse (tendre*) : Affection faite de douceur. . Une tendresse toute maternelle. - vertu (vertueux - vertueuse) : Conduite marquée de pureté, de droiture, de sagesse et d'abstinence (vieilli). . protéger sa vertu. - volonté (volontaire*) : Qualité de fermeté et de persévérance dans les actes et les opinions (d'une personne) Synonyme: détermination. . Elle a de la volonté. - vigilance (vigilant - vigilante) : Surveillance exercée de façon attentive et continue. [Remarque d'usage: surtout au singulier]. . redoubler de vigilance. Les principaux défauts (selon l'ordre alphabétique) : - antipathie (antipathique*) : Sentiment de rejet et d'animosité plus ou moins manifeste (à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose). . ressentir une certaine antipathie à l'égard de quelqu'un. - anxiété (anxieux - anxieuse) : Malaise psychique dû à l'anticipation d'un danger réel ou imaginaire. Synonyme: angoisse, inquiétude. . vivre dans l'anxiété. - arrogance (arrogant - arrogante) : Attitude de mépris et de défi combinés. Synonyme: insolence. . Et il a l'arrogance de me faire des reproches! - autorité (autoritaire*) : Pouvoir de se faire obéir, respecter ou d'imposer la confiance. . Il a de l'autorité sur ses employés. - avarice (avare*) : Attachement excessif à l'argent. . Être d'une avarice légendaire. - avidité (avide*) : Désir immodéré d'accumuler des richesses. . L'avidité et la cupidité de l'avare. - bassesse (bas - basse) : Manière d'agir indigne et méprisable. Synonyme: abjection. . Ne reculer devant aucune bassesse. - bestialité (bestial - bestiale) : Férocité brutale digne d'un animal. Synonyme: sauvagerie. . La bestialité la plus féroce. - brutalité (brutal - brutale) : Violence dure et sans mesure. . Il a agi avec brutalité . être victime de la brutalité d'un soldat . la brutalité d'une intervention armée. - candeur (candide*) : État d'innocence ingénue pouvant aller jusqu'à la naïveté. . La candeur d'un vieillard. - caprice (capricieux - capricieuse) : Exigence impérieuse et irréfléchie, accompagnée de mouvements de colère (généralement d'un enfant). . faire un caprice. - coquetterie (coquet - coquette) : Affectation qui conduit à des raffinements inutiles ou à de petites prouesses futiles (soutenu). . Une coquetterie de collectionneur. - corruption (corrompu - corrompue) : Dégradation (de ce qui a une valeur morale). Synonyme: perversion. . La corruption des m?urs. - cruauté (cruel - cruelle) : Plaisir à faire souffrir ou à voir souffrir. . Faire preuve de cruauté en s'acharnant sur l'adversaire vaincu. - cupidité (cupide*) : Intérêt excessif et malsain pour l'argent .Synonyme: avidité. . Faire preuve d'une dévorante cupidité. - débilité (débile*) : Manque total d'intelligence (familier; péjoratif). Synonyme: stupidité. . Un roman d'une débilité rare. - dédain (dédaigneux - dédaigneuse) : Attitude méprisante et orgueilleuse. . marquer son dédain. - égoïsme (égoïste*) : Souci exclusif de l'intérêt propre (manifesté par une personne ou un groupe). Synonyme: individualisme. . Faire preuve d'un égoïsme forcené. - entêtement (entêté - entêtée) : Obstination têtue et butée (péjoratif). . Faire preuve d'un entêtement infantile. - froideur (froid - froide) : Manque de cordialité et d'émotion (dans les rapports humains). . Une grande froideur de caractère. - furie (furieux - furieuse) : Accès de colère violente et incontrôlée. Synonyme: fureur. . En proie à une furie homicide . mettre en furie. - gaillardise (gaillard - gaillarde) : Gaieté un peu leste (vieilli). . Une plume d'une saine gaillardise. - grossièreté (grossier - grossière) : Impolitesse (liée au sans-gêne ou à l'insolence). Synonyme: incorrection. . La grossièreté d'un individu. - imbécillité (imbécile*) : Manque singulier d'intelligence. . L'imbécillité d'un comportement. - impertinence (impertinent - impertinente) : Comportement ou propos qui manifestent une effronterie déplacée. Synonyme: insolence. . commettre une impertinence impardonnable. - impolitesse (impoli - impolie) : Conduite grossière qui dénote un manque de savoir-vivre et de respect (à l'égard d'autrui). Synonymes: incorrection, grossièreté. . Faire preuve d'impolitesse envers ses hôtes. - ingénuité (ingénieux - ingénieuse) : Caractère naïf et innocent. . L'ingénuité d'un regard. - ingratitude (ingrat - ingrate) : Manque de reconnaissance des bienfaits reçus. . L'ingratitude de sa famille. - inhumanité (inhumain - inhumaine) : Caractère cruel et odieux (d'une personne ou d'un acte). . Faire preuve d'une inhumanité monstrueuse. - insolence (insolent - insolente) : Manque de respect impoli ou insultant. . Il a répondu avec insolence à son professeur. - irrespect (irrespectueux - irrespectueuse) : Manque de respect. Synonyme: insolence. . Faire preuve d'irrespect envers ses parents. - jalousie (jaloux - jalouse) : Désir de possession exclusive de la personne aimée et tourment causé par son infidélité ou la crainte de son infidélité. . être dévoré par la jalousie. - hystérie (hystérique*) : État d'extrême agitation (péjoratif). . Hystérie collective . se trouver au bord de l'hystérie. - lâcheté (lâche*) : Absence de courage et d'honneur. Synonyme: couardise. . agir avec lâcheté. - laxisme (laxiste*) : Indulgence excessive encourageant un relâchement néfaste des comportements. [Remarque d'usage: souvent péjoratif]. Synonyme: laisser-aller. . Faire preuve de laxisme dans l'éducation de ses enfants. - lourdeur (lourd - lourde) : Manque d'élégance et de subtilité. Synonyme: pesanteur. . être consterné par la lourdeur d'une plaisanterie. - malice (malicieux - malicieuse) : Penchant (d'une personne) à dire ou à faire des petites plaisanteries ironiques ou moqueuses aux dépens d'autrui. . La malice d'un enfant. - méchanceté (méchant - méchante) : Tendance à faire du mal. Synonyme: cruauté. . Sa méchanceté est sans limites. - mensonge (menteur - menteuse) : Action de tenir des propos contraires à la vérité. . Le mensonge et la tricherie. - mépris (méprisant - méprisante) : Sentiment qui traduit le fait de juger (quelqu'un ou quelque chose) indigne d'estime ou moralement condamnable . écraser quelqu'un de son mépris. - mesquinerie (mesquin - mesquine) : Caractère d'une personne attachée à ses petits intérêts personnels (péjoratif). . Sa mesquinerie le rend solitaire. - moquerie (moqueur - moqueuse) : Propos ou geste par lesquels on se moque. [Remarque d'usage: généralement au pluriel]. . Faire l'objet de moqueries. - naïveté (naïf - naïve) : Manque de discernement ou de maturité. . J'ai eu la naïveté de le croire. - nervosité (nerveux - nerveuse) : Mélange d'excitation et d'angoisse passager ou durable. Synonyme: énervement. . La nervosité des candidats au bac. - obscénité (obscène*) : Propos, geste ou image choquants par leur évocation crue de la sexualité. . Dire des obscénités. - opiniâtreté (opiniâtre*) : Ferme volonté de parvenir à ses fins. Synonyme: ténacité. . lutter avec opiniâtreté. - orgueil (orgueilleux - orgueilleuse) : Sentiment élevé de fierté, de dignité, d'honneur personnel. Synonyme: amour- propre. . cacher sa souffrance par orgueil. - paresse (paresseux - paresseuse) : Répugnance à l'effort physique ou intellectuel, au travail et à toute action pénible. Synonyme: fainéantise. . Un enfant d'une grande paresse. - pédanterie (pédant - pédante) : Affectation prétentieuse propre au pédant ou à ce qui est pédant. [Remarque d'usage: souvent péjoratif]. Synonyme: pédantisme. . Un discours d'une incroyable pédanterie! - prétention (prétentieux - prétentieuse) : Attitude qui dénote une trop grande estime de soi-même Synonymes: vanité, présomption, suffisance. . Une personne très cultivée mais sans prétention. - rancune (rancunier - rancunière) : Ressentiment associé à un désir de vengeance causé par un préjudice ou une offense. Synonyme: ranc?ur. . Faire preuve d'une rancune excessive. - résignation (résigné - résignée) : Aptitude à subir ou à accepter ce qu'on ne peut éviter. Synonyme: fatalisme. . Il supporte les coups du sort avec résignation. - rudesse (rude*) : Manque de sensibilité et de délicatesse. . Sa rudesse fait fuir les femmes. - ruse (rusé -rusée) : Art de parvenir à ses fins par des moyens habiles et trompeurs. Synonyme: dissimulation. . employer la ruse . se sortir d'une difficulté par la ruse. - sadisme (sadique*) : Plaisir que l'on prend à faire souffrir ou à voir souffrir. Synonyme: cruauté. . Un acte de sadisme. - soumission (soumis - soumise) : Obéissance passive et sans résistance (à une autorité). Synonyme: docilité. - susceptibilité (susceptible*) : Grande sensibilité d'amour-propre, qui provoque (chez une personne) une vexation pour peu de chose - timidité (timide*) : Manque d'aisance et d'assurance avec autrui. . Être d'une timidité maladive. - trahison (traître*) : Faute (d'une personne) qui constitue un manquement à un engagement personnel (soutenu). Synonyme: déloyauté. . Les ignobles trahisons d'un filou. - trivialité (trivial - triviale) : Manque de distinction et de bienséance. Synonymes: vulgarité, grossièreté. . Un style cru qui est parfois à la limite de la trivialité. - vanité (vaniteux - vaniteuse) : Défaut d'une personne très fière d'elle et qui se glorifie de ses qualités, qu'elles soient réelles ou imaginaires. Synonyme: prétention, orgueil. . Sa vanité est incommensurable. - vantardise (vantard - vantarde) : Défaut qui consiste à s'attribuer des qualités et à embellir la réalité à son profit. . Il a dit ça par vantardise. - vice (vicieux - vicieuse) : Façon d'agir ou de se conduire contraire à la morale ou qui dénote une certaine perversité. . Il suit une psychothérapie pour surmonter un vice honteux. - vulgarité (vulgaire*) : Absence de raffinement. . Ne sois pas choqué par la vulgarité de l'endroit. Expressions à employer pour rendre compte d'un (des) caractère(s) * Description neutre : sonder les profondeurs de l'âme humaine - extérioriser les caractères de quelqu'un - faire apparaître, dépeindre, démasquer, décrire, dévoiler un caractère - insister, focaliser sur un caractère. * Pour critiquer (-) : dénoncer d'une manière acerbe un vice - tourner en dérision, en ridicule un défaut - ridiculiser un personnage - attaquer, rejeter, des travers - mettre en question, mettre en exergue une imperfection - s'écarter, se distancier, prendre des distances, se mettre à l'écart vis-à-vis d'un défaut. * Pour (louer) faire l'éloge (+): louer des mérites - célébrer des qualités - valoriser, apprécier, glorifier une qualité - mettre en valeur, mettre en ?uvre un succès. TEXTES CHOISIS DU MANUEL DE LA 4ème ANNEE : Support 1: « Le Chêne et le Roseau « ; Les Fables, Jean DE LA FONTAINE*. Récit court en vers ou en prose, la fable est destinée à illustrer une morale, une maxime, une leçon ou un apprentissage. « Le Chêne et le Roseau « est une fable qui prend la forme d'un récit qui met en scène une confrontation entre un Chêne, arbre majestueux, robuste et un Roseau, plante aquatique, fragile. Quant au Chêne, il fait preuve d'égocentrisme, de prétention, de vanité et d'orgueil ; bref, c'est « un personnage « aveuglé par sa personne. Néanmoins, le Roseau paraît peu loquace mais persévérant. Ainsi enchaîne-t-il et contre-attaque le Chêne en lui expliquant qu'il n'est pas à l'abri d'une disgrâce. L'arbuste achève son discours sur un ton menaçant qui ouvre la fable sur son dénouement qui véhicule la perte du Chêne. Certes la morale de cette fable est implicite, mais on peut en déduire que le fabuliste dénonce les faux préjugés et met en question la vanité et l'hypocrisie qui caractérisent le Chêne vers la fin de la fable, il le désigne par une périphrase pompeuse qui contraste avec le sort dramatique qu'il lui a réservé. Par ailleurs, cette fable acquiert une dimension satirique en ce qu'elle véhicule une dénonciation vis-à-vis des Nobles connus par leur arrogance, par leur vanité et par leur prétention. _______________________________ * La Fontaine, Jean de (1621-1695), poète français, le plus grand fabuliste de l'époque classique (Fables, 1668-1694).Empruntant à une tradition antique la forme mineure et populaire de la fable, La Fontaine en fait une pièce raffinée quoique naturelle. « La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le b?uf «, fable en vers mêlés, extraite du premier livre des Fables, est traditionnelle par certains aspects (personnages d'animaux incarnant des travers humains, lexique simple, forme dialoguée, répartition entre récit exemplaire et morale explicitée), mais novatrice, malgré sa brièveté, par sa qualité narrative (vivacité, ironie, travail sur le rythme). Quant à la morale, assez banale, elle vaut surtout par le rapprochement humoristique entre la grenouille du récit et des personnages importants de la société du temps. Support 2: « Un Grossier Personnage « ; Les Caractères, Jean De La Bruyère*. La technique utilisée pour peindre le portrait moral du personnage témoigne de l'habilité du moraliste. Ainsi avait-il opté pour une présentation figée (fixée) permettant aux personnages d'évoluer en face des spectateurs ce qui permet de scandaliser leurs défauts. Dès son entrée, Théodecte laisse voir un comportement plutôt impoli voire insolent. Dans toutes les circonstances, il se comporte de la même façon : c'est un personnage constant. Pendant le jeu, il paraît agressif, il se montre même vaniteux et irrespectueux vis-à-vis des membres de l'assemblée. Pire, ces derniers l'acceptent et l'applaudissent. Dès lors, la satire cesse de viser les personnages : elle est plutôt orientée vers la société qui encourage -au lieu d'empêcher- ce comportement honteux de ce personnage bizarre qui devient en quelque sorte, un archétype* de la société dans laquelle il évolue ; l'auteur ne le critique pas entant que personnage mais il cherche plutôt à dénoncer un vice ou un travers à savoir : la grossièreté. ______________________________ * La Bruyère, Jean de (1645-1696), moraliste français, auteur des Caractères (1668). Dans le chapitre « De la cour « des Caractères, La Bruyère prend le contre-pied de l'imagerie flatteuse répandue dans la littérature sur le personnage du courtisan. Ce portrait, passant d'une anecdote amusante à une pointe assassine, servi par un style léger comme celui d'une conversation, une rhétorique souple mais efficace, souligne la petitesse du comportement en regard de la grandeur des ambitions, la prolixité et l'aisance, inversement proportionnelles à la sincérité... Moraliste lucide, La Bruyère sait admirablement identifier, sous les traits du courtisan du Grand Siècle, un type humain universel, celui de l'arriviste. * Diderot, Denis (1713-1784), philosophe et écrivain français, le maître d'?uvre de l'Encyclopédie et l'un des principaux représentants de l'esprit des Lumières. Diderot est un auteur aux talents multiples. Toujours audacieuse, son ?uvre touche à tous les genres et se développe dans différents domaines : la science, la philosophie et l'esthétique. Surtout admiré en son temps comme directeur de l'Encyclopédie, il est aujourd'hui considéré comme l'un des écrivains les plus novateurs du siècle des Lumières. Il en incarne l'esprit par son matérialisme athée, par sa volonté de dénoncer les préjugés et par sa confiance en la raison. Dans cette satire empruntant la forme du dialogue à bâtons rompus, Diderot passe en revue les sujets qui le passionnent, en particulier ceux liés à la morale, au rôle social et à l'esthétique. Il dénonce aussi, avec la rudesse morale qui lui est propre, les travers de son temps « fait d'or et de flatterie «. Mais c'est au personnage du neveu, à la fois extravagant et misérable, profondément lucide aussi, qu'il appartient de poser le problème de l'existence des individus dans une société décadente et déchirée. Support 3: « Un Original « ; Le Neveu De Rameau, Denis DIDEROT*. A travers cet extrait narratif descriptif qui revêt une dimension argumentative et analytique, Diderot brosse le portrait paradoxal d'un personnage marginal; ce dernier paraît tellement surprenant qu'il oscille entre les extrêmes en incarnant tantôt l'image de la misère et de la détresse, tantôt il se présente comme un individu prospère. En d'autres termes, sa vie est marquée par de violents contrastes. Egalement, la diversité des lieux fréquentés par le personnage montre qu'il mène une vie d'errance et de vagabondage dans la mesure où celui- ci vit sans contraintes, sans objectifs, sans ambitions, sans famille, sans travail. Certes l'auteur prend ses distances vis-à-vis des marginaux, mais ces derniers ne manquent pas de l'intéresser car, tout simplement, ils sont des êtres exceptionnels qui sortent du commun : c'est ainsi qu'ils parviennent à apporter un « souffle de renouveau « dans une société conformiste, figée par une ressemblance exaspérante sinon par une « fastidieuse uniformité «. Il convient de signaler, en définitive, que l'intervention de Diderot prend une dimension satirique ; en effet, il s'attaque à la base de la société et aux conventions inutiles qui la régissent. Néanmoins, le rôle de « l'original « est d'autant plus important qu'il permet à tout individu de retrouver son « individualisme « et son propre caractère. En l'occurrence, la métaphore : « c'est un grain de levain qui fermente « montre que l'auteur assimile le marginal à un catalyseur qui fait progresser la société en insistant sur son « noble « rôle : celui de restituer à chacun une part de son humanité. Support 4: « Indiana «; Indiana, George SAND*. A travers le style théâtral, George Sand nous présente une scène de ménage qui dépasse le simple conflit entre deux époux pour incarner un combat plus profond : celui de la femme contre la situation qui lui est infligée. Certes cet extrait dialogué nous fait penser à la vie sentimentale mouvementée de l'auteur (celle-ci a connu l'échec dans sa vie conjugale*), toutefois, il dépasse pour autant ces faits autobiographiques car il demeure l'expression d'une profonde déception quant à la misogynie de la société qui sous-évalue la femme et la place au-dessous de l'autre sexe. Egalement, on peut dire que ce texte s'inscrit au thème étudié, « caractères « dans la mesure où il dévoile les portraits paradoxaux des deux personnages (M. et Mme Delmare). Ainsi « le colonel « dont les comportements et les propos sont d'une grande insolence, paraît irrespectueux envers celle qui devrait être sa partenaire ; ce dernier ne parle que pour insulter sa femme et la vexer par ses propos blessants voire vulgaires ; pire, il abuse de sa force physique en lui « meurtrissant « la main. Cependant, Mme Delmare est loin de succomber au caractère rigide de son mari, bien au contraire, elle se montre persévérante et fait preuve d'un sang froid étonnant et d'une confiance extrême en soi en répondant à ses questions provocantes. Dès lors, la « force « acquiert un autre sens : celui de la raison. Il reste à signaler, enfin, que si ce texte extrait d'un récit destiné à narrer des événements se rattache au genre théâtral c'est parce que la conversation aigue entre les deux époux est l'incarnation d'un débat profond soulevant la problématique de la situation critique subie par la femme à l'époque où on commence déjà de parler des apports de la déclaration universelle des droits de l'Homme (dont la femme) au bout de la Révolution française de 1789*. ______________________________ * Sand, George (1804-1876), romancière française d'inspiration romantique, connue pour ses romans champêtres qui célèbrent la douceur de vivre dans la campagne berrichonne et pour sa vie passionnée. En mai 1832, elle publia son premier roman, Indiana, sous le pseudonyme de George Sand, suivi la même année de Valentine. Reconnue d'emblée par les plus sévères critiques, elle fut appelée à collaborer à la Revue des Deux Mondes, qui s'engagea à lui verser une rente annuelle de quatre mille francs contre trente-deux pages de copie hebdomadaire. * Elle rencontra à Paris, en 1821, Casimir Dudevant, qu'elle épousa en septembre 1822 et dont elle eut d'abord un fils ; en 1828, malgré leur mésentente, elle mit au monde une fille. Devenue la maîtresse de Jules Sandeau en 1830, elle décida brusquement de changer de vie. Avec l'accord de son mari, elle quitta Nohant et revint habiter Paris. * L'histoire constitutionnelle française est tout entière marquée par l'influence de ce texte fondateur. Toutes les Constitutions élaborées depuis 1791 - elles sont au nombre de quinze à ce jour - se positionnent en deçà ou au-delà de cette déclaration. En signifiant la fin de l'Ancien Régime, ce texte qui se veut universel affirme et consacre l'ensemble des droits inhérents à la nature humaine, au premier rang desquels figure la liberté (celle de penser, d'aller et venir), ainsi que les garanties qui permettent à tout citoyen d'exercer effectivement ces droits Support 5: « Monsieur Grandet « ; Eugénie Grandet (La Comédie Humaine), Honoré DE BALZAC*. Comme beaucoup de romans balzaciens, Eugénie Grandet est l'histoire d'une passion. Plus exactement de deux : la première, celle qui a fait de Grandet un « type « dans la lignée d'Harpagon, est celle de l'argent. La seconde, plus souterraine, mais peut-être plus intense encore, qui détruit la jeune fille pleine d'illusions, c'est la passion amoureuse avec Félix de Vandenesse, héros du Lys dans la vallée, Eugénie fait partie des héros romantiques de la Comédie humaine. Mais Vandenesse oublie son amour platonique dans les bras de lady Dudley, figure de la société parisienne, et dépasse l'idéal ; la jeune héritière de Saumur se transforme en femme vertueuse et charitable, qui reste enfermée entre les murs de la maison, au fond de sa province. Ainsi, Balzac délivre, dans les deux cas, de cruelles leçons de réalisme. Par ailleurs, ce texte est l'espace où l'auteur focalise sur l'avarice excessive de Monsieur Grandet qui répercute sur son entourage. (Soulever la problématique de l'intertextualité en faisant allusion au texte « Nanon «, extrait de la même ?uvre et appartenant au thème « portraits « du programme de la troisième année. Ce texte montre que l'avarice de Grandet qui nous fait déjà penser à Harpagon de Molière, le prive de son humanité puisqu'elle nous présente un personnage tellement pécunieux qu'il demeure aveuglé même à ses devoirs les plus urgents). ______________________________ * Balzac, Honoré de, (1799-1850), romancier français, auteur d'un gigantesque ensemble intitulé la Comédie humaine, qui a révolutionné les ambitions, les formes et le statut même de l'écriture romanesque. La Comédie humaine, titre général donné par Honoré de Balzac à l'ensemble de sa production romanesque (soit 91 romans achevés et 46 restés à l'état de projet). C'est de 1830 à 1845, date de publication du catalogue qui établit l'architecture de la Comédie humaine, que Balzac met au point et applique son idée d'une ?uvre qui engloberait sa production romanesque. Le plan établi en 1845 propose trois temps agencés selon un sens philosophique et historique. La première partie, les « études de m?urs « mettent en scène les « types individualisés « : « Scènes de la vie privée « (dont fait partie le Père Goriot) ; « Scènes de la vie de province « (dont Eugénie Grandet). CORPUS DE CITATIONS : « Le monde est plein de gens qui ne sont pas sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs « ; J. De La Fontaine. « L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant « ; Pascal « Rien n'est aussi dangereux que la certitude d'avoir raison « ; F. Jacob. « Etrange époque où il est plus facile de désintégrer l'atome que de vaincre les préjugés « ; Einstein. « Il connaît l'univers et ne se connaît pas « ; J. De La Fontaine. « Tous les vices à la mode passent pour des vertus. Le personnage d'homme de bien est meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer aujourd'hui « ; Molière. « Le même orgueil qui nous fait blâmer les défauts dont nous croyons être exempts nous porte à mépriser les bonnes qualités que nous n'avons pas « ; De La Roche Foucault. « Deux sortes de gens fleurissent dans les cours, et y dominent dans divers temps, les libertins et les hypocrites : ceux-ci finement, par des artifices, par la cabale « ; J. De La Bruyère. « Caractériser c'est noter les caractères essentiels ou accessoires, naturels ou acquis, durables ou éphémères, d'un être, d'une chose, d'un acte, d'une notion quelconque « ; F. Brunot. « Gnathon ne vit que pour soi, et tous les hommes ensemble sont à son égard comme s'ils n'étaient point « ; J. De La Bruyère. « Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun « ; J. De La Bruyère. « C'est une grande misère que de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. Voilà le principe de toute impertinence « ; J. De La Bruyère. « Dans la société c'est la raison qui plie la première : les plus sages sont souvent menés par le plus fou et le plus bizarre ; l'on étudie son faible, son humeur, ses caprices, l'on s'y accommode « ; J. De La Bruyère. « L'avare dépense plus mort en un seul jour, qu'il ne faisait vivant en dix années ; et son héritier plus en dix mois, qu'il n'a su faire lui-même en toute sa vie « ; J. De La Bruyère. « La faveur met l'homme au-dessus de ses égaux ; et sa chute, au- dessous « ; J. De La Bruyère. « Un homme est plus fidèle au secret d'autrui qu'au sien propre ; une femme au contraire garde mieux son secret que celui d'autrui « ; J. De La Bruyère. « Qui ne pense qu'à soi quand sa fortune est bonne, Dans le malheur n'a point d'amis « ; Florian. « L'avarice : ce vice est dans l'homme un oubli de l'honneur et de la gloire, quand il s'agit d'éviter la moindre dépense « ; J. De La Bruyère. « Il faut définir l'orgueil une passion qui fait que tout ce qui est au monde l'on n'estime que soi « ; J. De La Bruyère. « La sottise vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les plus petites choses « ; J. De La Bruyère. Essai proposé (Thème : « Caractères «) * De nos jours, la politesse, les bonnes manières sont considérées par certains comme étant inules et dépassées. Qu'en pensez-vous ? Vous développerez votre point de vue en vous appuyant sur des arguments et des exemples empruntés à votre expérience personnelle. Mots clés : - Politesse, bonnes manières : les règles de la bienséance. - De nos jours : la vie moderne, l'actualité, la société moderne, le monde actuel. - Inutiles et dépassées : démodées, désuètes, décrépies, inintéressantes. Thème : La dégradation morale dans la société moderne ; le déclin des m?urs. Thèse : Dans l'époque moderne, les bonnes valeurs morales se sont dégradées. Problématiques : - Est-il vrai que la société moderne est marquée par la dégradation des m?urs ? - Dans quelle mesure peut-on adhérer à l'affirmation du sujet ? - Cette attitude n'est-elle pas excessive ? Introduction : L'époque moderne est une ère de changements dont certains sont nuisibles à l'homme et facilitent la dégradation morale. C'est ce qui, d'ailleurs amène certains à affirmer que « de nos jours, la politesse, les bonnes manières sont considérées par certains comme étant inules et dépassées «. Est-il vrai que la société moderne est marquée par la dégradation des m?urs ? Dans quelle mesure peut-on adhérer à cette affirmation ? Cette attitude n'est-elle pas excessive ? Développement : 1- La thèse : En effet, il est évident de nos jours, que les vraies valeurs subissent l'envahissement de la matérialisation des relations humaines ; les vertueux, les fidèles, les sincères sont devenus des plus faible au sein d'une société où seul l'argent règne. Aussi pouvons-nous faire allusion à la mauvaise exploration du progrès technique (la télévision, les techniques d'informatique...) ; en effet, les jeunes de nos jours semblent tellement séduits et fascinés par le monde occidental qu'ils sont prêts à perdre leur vraie identité. Encore, il convient signaler que la modernité a de graves répercussions sur l'individu ; ce dernier est d'autant plus préoccupé par les problèmes et les soucis quotidiens qu'il paraît en rupture avec autrui. Tournier affirme, en l'occurrence que « nous vivons cdans sa cage de verre « faisant allusion à l'affreuse solitude volontaire qui demeure pour lui « la plaie la plus pernicieuse du genre humain «. L'antithèse : Dire que l'humanité se dégrade de plus en plus c'est limiter son apport. Heureusement, la vertu et les bonnes valeurs morales demeurent les règles de conduite dans certains pays et certaines régions. Le respect de l'autre, à titre d'exemple, n'a pas disparu dans la famille puisqu'on garde même jusqu'à nos jours les liens sacrés entretenus entre ses membres. Aussi la société est loin d'être dépourvue d'exemples de personnes vertueuses qui servent de modèle à suivre par ceux qui se permettent de transgresser les lois de la société. Sans vertu, sans morale, sans respect, la société serait analogue à la jungle ; l'homme, quant à lui ressemblerait à une bête qui fait volontairement absenter sa raison. La bonne éducation a le mérite d'assurer un comportement correct et adéquat avec les bonnes manières. Conclusion : Il en résulte donc qu'au-delà de la conception négative de l'humanité qui la limite à l'aspect matérialiste, pécuniaire voire égoïste, on peut dire que l'individu demeure, malgré les exceptions, un être raisonné, sensible et capable de se perfectionner. Par ailleurs, existe-t-il quelque brin d'espoir nous permettant de garder notre vision optimiste de l'humanité ou encore, l'homme, faisant preuve de vulgarité et de grossièreté est-il de retour à la vie à l' « état de nature « ? SUJETS PROPOSÉS Thème : « Caractères « * « Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que des choses à mépriser « déclare Albert Camus. Partagez-vous cette vision optimiste de l'humanité ? Vous exprimerez votre opinion en vous référant à des exemples empruntés à l'actualité, à votre expérience personnelle ou à vos lectures. * « L'argent est un bon serviteur mais un mauvais maître « affirme Alexandre Dumas fils. Que pensez-vous de cette affirmation ? Vous exprimerez votre point de vue en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis empruntés à vos lectures et éventuellement à votre expérience personne. * De nos jours, la politesse, les bonnes manières sont considérées par certains comme étant inules et dépassées. Qu'en pensez-vous ? Vous développerez votre point de vue en vous appuyant sur des arguments et des exemples empruntés à votre expérience personnelle. * Selon Einstein, « il est plus facile de désintégrer l'atome que de vaincre les préjugés «. Qu'en pensez-vous ? Développez un point de vue argumenté dans lequel vous utilisez des arguments et des exemples précis. * Certaines personnes n'acceptent pas que leurs enfants soient indépendants à partir d'un certain âge. D'après vous, dans quelle mesure un adulte doit-il respecter la liberté d'un adolescent pour l'aider à s'affirmer et à s'épanouir ? Développez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples précis. * « Salavin a rencontré Loisel, et l'homme est devenu l'ami de l'homme « constate Duhamel. Pensez-vous que les contacts entre les hommes donnent toujours lieu à une relation aussi harmonieuse ? Vous développerez votre opinion en vous appuyant sur des exemples puisés dans vos lectures et votre expérience personnelle. * La connaissance de l'Histoire, la culture cinématographique et l'étude des ?uvres littéraires mettent les jeunes d'aujourd'hui en contact avec les personnages célèbres auxquels certains s'identifient au point de les considérer comme des exemples à suivre. D'après vous, un jeune a-t-il nécessairement besoin de ces modèles pour trouver sa voie dans la vie ? Développez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples précis. MODULE D'APPRENTISSAGE N° 2 THÈME : « TOLÉRANCE « INTRODUCTION AU THÈME « TOLÉRANCE « DÉFINITION : Tolérance : C'est le respect de la liberté d'autrui, de ses manières de penser, d'agir, de ses opinions politiques et religieuses. C'est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et de la liberté fondamentale d'autrui. C'est le fait d'accepter le droit des autres d'exister dans leurs différences sans adopter forcément leurs opinions. C'est le respect mutuel que les hommes devraient porter sur les religions, les races, les conceptions différentes. La tolérance est susceptible d'éliminer les différences et de créer la solidarité sans qu'elle cesse pour autant de nourrir l'union et la paix. C'est la meilleure voie qui permette à l'individu de s'affirmer entant que tel. Aussi demeure-t-elle susceptible de résoudre la majorité des problèmes et des conflits interhumains. Elle présente, en définitive, un prompt (urgent) remède à la haine, au racisme, à la cruauté de la race humaine. La notion de la tolérance demeure quasi-absente voire utopique dans un monde placé sous le signe des guerres et des boucheries ; pourtant, elle a le mérite d'illuminer les esprits : n'est-elle pas une vertu salvatrice de l'aveuglette et de l'autodestruction du genre humain ? De nos jours, être tolérant revient à respecter l'opinion d'autrui, et à accepter sa liberté d'expression bien qu'on ne partage pas ses idées. Autour du thème « tolérance « gravite un champ lexical assez riche : - acceptation des différences - ouverture sur les autres - la solidarité - l'humanisme - la fraternité - la compréhension - l'écoute de l'autre - le rejet du fanatisme - la dénonciation du dogmatisme - le refus des préjugés...etc. Aussi convient-il de préciser que la tolérance religieuse, qui préconise une certaine indulgence envers des croyances qu'on ne partage pas ; la tolérance individuelle qui s'exprime par le fait d'admettre des idées qu'on ne partage pas et des usages différents des siens. Les aspects et les conséquences de la tolérance : Pour Albert Camus, la tolérance permet à chacun de triompher et de se dépasser dans un engagement collectif pour d'autres hommes. La solidarité entre les hommes participe à l'évolution morale et intellectuelle des sociétés vers un état...

« INTRODUCTION AU THÈ ME «   CARACT È RES   » D É FINITION   : Mani ère habituelle de r éagir propre  à un individu donn é. C’est l’ensemble   des qualit és et des d éfauts qui constituent la personnalit é de l’individu. C'est   l’ensemble   des   signes   distinctifs,   des   traits   propres   à  une   personne.

  C’est   l’ensemble   des   traits   moraux   particulier   à  une   personne   qui   marque   son   individualit é. On   dit   Caract ères   ou   :   psychologie,   temp érament,   naturel,   attitude,   comportement, agissements (toujours en pluriel). APER Ç U HISTORIQUE   :   «   Caract ères   »   : c’est un genre litt éraire qui s’articule autour de la peinture   des portraits (artistique ou caricatural).

 Ce genre fut exploit é dès le III   è me   si ècle Avant J ésus­Christ avec Th éophraste, l’auteur des  Caract ères , recueil   d’ études   morales   et   de   portraits   pittoresques   que   traduisit   Jean   De   La   Bruy ère (1688­1696).     «   La  Bruy ère  a  43 ans  lorsque  la premi ère  édition  des   Caract ères   vit  le   jour   ; il s’agit d’une œuvre d’une vie, et son auteur est l’homme d’un seul   livre.

  Il   y   a   travaill é  pendant   17   ans   avant   de   soumettre   au   public   un   premier   choix   de   420   remarques   pr ésent ées   comme   une   simple   2. »

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