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Le Mariage De Figaro - Acte 1 Scène 1

Publié le 29/09/2010

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mariage

 

Au XVIIIe siècle, le théâtre est un phénomène de société qui est très apprécié par la population aisée que ce soit a Paris ou en province. De 1715 a 1750, de nombreuses créations théâtrales ont été créées et mises en scène. Parmi ces créations, Beaumarchais, écrivain, dramaturge et auteur comique écrit Le Mariage de Figaro en 1778.  Dans l’acte II, le lecteur découvre de façon détaillée le personnage de la Comtesse face à Suzanne, sa maîtresse. Comment ces deux personnages féminins sont aussi alliées que rivales ? 

 

Dans un premier temps, les deux femmes sont rivales. Elles ont a priori des relations normales, la comtesse représente la supériorité hiérarchique pour Suzanne.  On voit que Suzanne vouvoie ce qui montre son infériorité sociale  « Madame «  « monseigneur «. La comtesse mène le plus souvent la conversation, c’est elle qui pose les questions et Suzanne ne fait qu’y répondre et quand ce n’est pas le cas, elle réoriente la conversation à son sujet.  

Suzanne est fidèle à sa maîtresse, mais montre tout de même de l’espièglerie ce qui est traditionnel chez le personnage d’infériorité sociale. Elle exagère ses propos en utilisant des propos susceptibles d’atteindre les sentiments de la Comtesse « tu ne l’auras qu’avec ma vie «.  

 

A priori les personnages ont une relation conventionnelle, cependant elles ont un lien qui les unit, l’alliance des deux femmes est du a l’adversité qui est construit par le personnage du Comte.  Plus qu’une supériorité hiérarchique, la Comtesse et Suzanne s’allient pour être plus fortes. 

 

La Comtesse témoigne de l’affection envers sa servante, elle utilise le diminutif « Suzon « ou l’appelle « ma pauvre Suzanne « ou «  ma chère «. Il y a un respect qui n’est pas du a la classe sociale mais a l’affection qu’elles ont l’une pour l’autre. Aussi, une confiance mutuelle qui en vient a la relation amicale « ferme la porte « « conte-moi tout dans le plus grand détail – je n’ai rien cache madame «. 

A la fin de la scène, face a l’adversité que représente le comte, elles ont recours a la seule aide efficace et commune : Figaro.

 

Dans l’acte II, les deux femmes semblent donc avoir une alliance solide, malgré leurs différences sociales. Elles construisent une réelle complicité.

 

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