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Marseille.

Publié le 18/04/2013

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Marseille. 1 PRÉSENTATION Marseille, ville du sud-est de la France, chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur la mer Méditerranée (golfe du Lion). 2 ÉCONOMIE 2.1 Une position géographique stratégique Troisième agglomération de France après Paris et Lyon (deuxième pour la population intra-muros, derrière la capitale), Marseille est un grand port maritime et un important pôle de commerce et d'industries. La ville, reliée au Rhône par un canal, est bien desservie par un réseau de transport ferroviaire, autoroutier et aérien, dense et moderne. Marseille est reliée à Lyon et à Paris par le TGV et par les autoroutes A 6 et A 7. Des autoroutes la relient également à Nice et, au-delà, à l'Italie, ainsi qu'à Montpellier, Toulouse et l'Espagne. Bénéficiant ainsi d'une situation géographique stratégique, Marseille constitue la deuxième « étape « de l'axe économico-culturel Barcelone-Milan, l'une des régions les plus dynamiques de l'Europe méditerranéenne. L'aéroport international de Marseille-Marignane est par ailleurs le troisième aéroport de France, avec un trafic de 4,6 millions de passagers en 1990. 2.2 Le complexe portuaire de Marseille-Fos 2.2.1 Développement, désillusions et restructuration Après avoir annexé les installations portuaires de l'étang de Berre, l'agglomération marseillaise a vu se développer, dans les années 1970, à l'ouest de la ville, le port pétrolier de Fos-sur-Mer, vaste site industrialo-portuaire d'une superficie de 10 000 ha. Quatrième port français pour le trafic de passagers (1,4 million de voyageurs par an en moyenne), le port autonome de Marseille-Fos est aujourd'hui le premier port maritime français et le troisième port de marchandises européen avec un trafic d'environ 90 millions de t en 1999 (dont 80 p. 100 environ sont constitués par les importations d'hydrocarbures et de minerais qui transitent essentiellement par Fos et l'étang de Berre). Le port exporte des produits pétroliers raffinés, des véhicules automobiles, de l'acier et divers produits manufacturés en conteneurs. Cependant, face à la concurrence des autres ports français et européens (italiens et espagnols, en particulier), le port autonome de Marseille-Fos a vécu, au début des années 1990, une période d'intenses restructurations visant à maintenir sa compétitivité, dans un contexte de grave crise économique. L'accent a été mis en particulier sur la création de meilleures liaisons entre Marseille et Rotterdam, Marseille et Le Havre, avec pour objectif de développer l'axe Barcelone-Marseille-Gênes. En outre, afin de lutter contre le déclin du trafic portuaire -- le trafic de marchandises a accusé une baisse de 10 p. 100 depuis 1973, contrairement aux autres grands ports européens (Rotterdam, Anvers, Gênes) -- et les pertes d'emplois industriels qui en découlent, la politique portuaire mise sur le développement du trafic conteneurisé, en expansion dans toute la Méditerranée. Le secteur de la construction navale, fleuron de l'industrie marseillaise pendant plusieurs décennies et qui traite aujourd'hui encore les deux tiers du marché national, subit ...

« La réhabilitation de quelque 5 000 habitations s'inscrit dans le projet Centre-Ville visant à renforcer l'attractivité du centre historique pour les résidents ; la créationd'équipements favorisant la vie universitaire et culturelle ainsi que le développement de l'activité commerciale doivent en effet contribuer à dynamiser à nouveau cettepartie de la cité phocéenne. 3.2 Vestiges archéologiques et monuments Marseille possède peu de vestiges de sa période antique, bien qu'elle soit considérée comme la plus ancienne ville de France.

En effet, le site a subi d'importantesmodifications tout au long de son histoire.

À la fin des années soixante, des archéologues ont cependant découvert des portions des remparts hellénistiques.

Sous labasilique Saint-Victor, construite au XIe siècle, se trouvent des cryptes datant du Ve siècle, et, aux Docks romains sont aujourd'hui visibles les vestiges en place d'un entrepôt de commerce datant de l'époque romaine. Parmi les édifices religieux que compte Marseille, on peut encore voir l'église romane Saint-Laurent, l'église Saint-Ferréol ( XVe siècle) ou la cathédrale de la Major (XIXe siècle).

Face à la vieille ville, dans la baie, se trouvent plusieurs îlots (îles du Frioul) dont l'île d'If, site du château du même nom datant du XVIe siècle, ancienne prison d'État rendue célèbre par Alexandre Dumas dans son roman, le Comte de Monte-Cristo. 3.3 Marseille, agglomération moderne La métropole marseillaise, qui abrite la célèbre Cité radieuse (1947-1952) de Le Corbusier, a vu se développer dans les années 1960-1970 de vastes ensemblesd'immeubles-barres (Saint-Louis, Les Aygalades), situés au nord et à l'ouest de l'agglomération, qui contrastent avec les zones résidentielles et bourgeoises du centre et dusud.

Face à la dégradation matérielle et sociale de ces grands ensembles, la Ville, soutenue par l'État et la Région, a mis en place un « grand projet urbain » visant àrénover ces quartiers et à y créer des emplois (création d'une zone franche).

Parmi les nombreux chantiers lancés à la fin des années 1990, la ville s'est enrichie en 2001d'un vaste parc urbain de 10 ha, le parc du 26 e centenaire, situé sur le site de l'ancienne gare du Prado. La construction d'un tunnel sous le vieux port, de deux lignes de métro et de rocades autoroutières ont permis de pallier, du moins en partie, l'asphyxie chronique ducentre-ville, vers lequel convergeaient tous les grands axes de communication. 4 ARTS ET CULTURE Marseille possède plusieurs musées remarquables.

Le musée d'Archéologie méditerranéenne, ou musée Borély, abrite de riches collections d'antiquités égyptiennes, tandisque le musée Cantini est consacré à la peinture du XXe siècle.

Un musée d'Art africain, océanien et amérindien et un musée d'Archéologie méditerranéenne sont installés dans le centre de la Vieille-Charité (ancien hospice datant du XVIIe siècle), et le musée des Beaux-Arts dans le palais Longchamp.

Citons encore le musée d'Art contemporain, le musée d'Histoire de Marseille, le musée du Vieux-Marseille, le musée de la Marine ou encore le musée de la Mode. Marseille possède plusieurs grandes écoles (physique, pétrochimie, biologie) et universités (Luminy, Saint-Charles et Saint-Jérôme), qui en font un pôle universitaireimportant (90 000 étudiants pour Aix-Marseille), tourné vers les sciences, la recherche (la cité phocéenne est la deuxième ville scientifique de France avec 3 000 chercheursdans les laboratoires publics) et les technologies de pointe. Chaque année, la Foire internationale de Marseille attire près d'un million de visiteurs.

Enfin, un portrait de Marseille ne serait pas complet, si l'on évoquait pas la véritabledévotion de ses habitants pour l'équipe de football locale, l'Olympique de Marseille (l'OM), et son stade, le Vélodrome, véritable « temple du football » qui peut accueillirquelque 60 000 personnes depuis les travaux effectués dans le cadre de la Coupe du monde de football de 1998. 5 HISTOIRE 5.1 Grandeur et décadence de Massalia Vers 600 av.

J.-C., le site de la ville est colonisé par les Grecs venus de Phocée, en Asie Mineure — ce qui vaut à Marseille d'être parfois appelée la « cité phocéenne ».Baptisé Massalia, il devient un foyer de peuplement pour les Celtes de Gaule.

La colonie prospère et s'étend.

À l'époque des guerres puniques, elle se range aux côtés deRome contre Carthage ( voir République romaine).

Les destinées de Massalia et de Rome sont alors liées.

En 49 av.

J.-C., après avoir soutenu Pompée dans la guerre civile qui l'opposait à Jules César, la ville est annexée par ce dernier et fédérée à l'Empire ( voir romain, Empire).

Elle ne conserve de son expansion passée que Nice et les îles d'Hyères. Au Ier siècle apr.

J.-C., son rôle économique décline au profit de Narbonne et d'Arles.

Ses habitants sont convertis au christianisme au cours du IIIe siècle.

En 304, saint Vincent y est martyrisé.

Deux siècles plus tard, Cassien y fonde le monastère Saint-Victor et la ville devient un foyer du monachisme.

Elle reprend alors de son importanceet, à partir de 476, est successivement la proie des Wisigoths et des Ostrogoths, des Francs d'Austrasie ou de Bourgogne. 5.2 L'essor maritime Au Xe siècle, Marseille devient un territoire des comtes de Provence.

La ville connaît, grâce aux croisades, une grande prospérité économique.

Elle devient le port de transit vers la Palestine et rivalise avec les cités italiennes telles que Gênes.

Par testament, elle est rattachée au royaume de France en même temps que la Provence, en 1481.Malgré les sièges de 1524 et 1536, les ravages de la peste de 1720-1722 (40 000 morts sur 75 000 habitants) et la crise économique provoquée par la guerre de Sept Ans(1756-1763), son trafic portuaire s'accroît jusqu'à la Révolution française et aux guerres napoléoniennes.

Très favorable aux idéaux révolutionnaires, Marseille subit alorsles effets du Blocus continental et enregistre une baisse considérable de son trafic.

C'est durant la Révolution, en 1792, qu'un bataillon de fédérés marseillais, venus à Parislors de l'insurrection du 10 août au son du Chant de guerre pour l'armée du Rhin, popularise cette marche militaire composée par Rouget de Lisle qui devient l'hymne officiel de la République française sous le nom de la Marseillaise. Après 1850, les installations portuaires sont considérablement agrandies et de nombreuses industries s'établissent à Marseille.

La ville retrouve une nouvelle prospérité,soutenue par le développement de la colonisation en Algérie puis par l'ouverture du canal de Suez qui va faire de Marseille le grand port pour l'Asie. 5.3 Marseille au XXe siècle La ville est occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et libérée par la I re armée française le 28 août 1944.

Ayant subi de très importants dommages, elle est l'objet de vastes programmes de reconstruction qui la transforment en une cité moderne.

Économiquement, Marseille ressent durement la perte de l'Indochinefrançaise en 1954 et, surtout, l'indépendance de l'Algérie en 1962, qui lui ferme une grande partie de ses débouchés.

Elle voit alors affluer près de 130 000 pieds-noirs ainsique la communauté harkie, suivie par de nombreux immigrés algériens.

Ceux-ci se joignent aux Italiens, Arméniens et Indochinois déjà présents, renforçant le caractèrefortement cosmopolite et pluriethnique de la ville. La disparition des industries traditionnelles fondées sur les produits coloniaux est partiellement compensée par le développement des complexes pétroliers et sidérurgiquesà l'ouest de Marseille (Fos-sur-Mer, étang de Berre).

Politiquement, la ville reste marquée par le souvenir de Gaston Defferre, maire de Marseille de 1953 jusqu'à sa mort en1986.. »

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