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N'y a-t-il aucune vérité dans le mensonge ?

Publié le 16/02/2004

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mensonge

• Le sujet confronte deux notions contraires : le mensonge et la vérité. Le mensonge est la négation consciente de la vérité ; il suppose l'intention de tromper en toute connaissance de cause. Mentir est un acte volontaire. • Attachez de l'importance au mot « aucune « : le sujet n'affirme pas qu'il y a de la vérité dans le mensonge mais il interroge : Vérité et mensonge s'excluent-ils par définition et irrémédiablement, ou peut-on trouver une trace de vérité dans le mensonge ? • Cocteau disait : « Je suis un mensonge qui dit la vérité «. Pensez au sophisme du menteur : « Epiménide dit que les Cretois sont des menteurs ; or Epiménide est Cretois ; donc il ment en disant que les Cretois sont des menteurs ; donc les Cretois ne sont pas des menteurs, donc Epiménide n'a pas menti en disant que les Cretois sont des menteurs, etc. « Le sophisme - raisonnement qui se présente avec les apparences de la vérité dans l'intention de tromper ou de créer un embarras - repose sur l'équivoque du mot mentir qui peut être pris soit dans son sens absolu (= dire toujours le faux), soit dans son sens relatif et courant (= dire quelquefois le vrai).

Le plan sera dialectique, par thèse, antithèse et synthèse.

  • Introduction

Problématique : le langage (et ses illusions) n'est-il pas pouvoir ? Discussion

  • A) Il n'y a aucune vérité dans le mensonge (thèse)
  • B) Le mensonge est le champ de l'« illusion-vérité « (antithèse)
  • C) Le langage thaumaturgique, où s'unifient être et non-être : dire, c'est faire, c'est inventer la vérité (synthèse)
  • Conclusion

Le langage (menteur) est vérité.

mensonge

« N'y-a-t-il aucune vérité dans le mensonge ? RÉAGIR •Mots clés • aucune vérité : sans la moindre vérité, pas une seule vérité.

« Vérité » vient du latin veritas, le « vrai », la « réalité » : c'est l' exac­ titude, la justesse, l'accord de la pensée avec elle-même - d'un point de vue logique -, la conformité de la pensée et de son objet - d'un point de vue métaphysique.

• mensonge : acte par lequel un locuteur déforme ou dissimule volontai­ rement ce qu'il sait être la vérité (cf Dictionnaire de philosophie de G.

Durozoi et A.

Roussel, Nathan).

• Problématique La vérité, c'est énoncer le vrai.

Le mensonge, c'est énoncer le faux en sachant ce qui est vrai.

Vérité et mensonge sont antithétiques.

Mais au­ delà du mensonge, et peut-être dans le mensonge même, n'y a-t-il pas la persistance d'une vérité puisque le mensonge n'a de sens que par rapport à la vérité? • Recherche des idées • Le sujet confronte deux notions contraires : le mensonge et la vérité.

Le mensonge est la négation consciente de la vérité ; il suppose l'intention de tromper en toute connaissance de cause.

Mentir est un acte volontaire.

• Attachez de l'importance au mot « aucune » : le sujet n'affirme pas qu'il y a de la vérité dans le mensonge mais il interroge : Vérité et men­ songe s'excluent-ils par définition et irrémédiablement, ou peut-on trou­ ver une trace de vérité dans le mensonge ? • Cocteau disait : « Je suis un mensonge qui dit la vérité ».

Pensez au sophisme du menteur : « Épiménide dit que les Crétois sont des menteurs ; or Épiménide est Crétois ; donc il ment en disant que les Crétois sont des menteurs; donc les Crétois ne sont pas des menteurs, donc Épiménide n'a pas menti en disant que les Crétois sont des menteurs, etc.

» Le sophisme - raisonnement qui se présente avec les apparences de la vérité dans l'in­ tention de tromper ou de créer un embarras -repose sur l'équivoque du mot mentir qui peut être pris soit dans son sens absolu ( = dire toujours le faux), soit dans son sens relatif et courant(= dire quelquefois le vrai).

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