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LE MENTEUR de CORNEILLE (Résumé et analyse)

Publié le 06/03/2011

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corneille

     Historique. —  « Etant obligé au genre comique de ma première réputation, dit Corneille, je ne pouvais l'abandonner tout à fait sans quelque espèce d'ingratitude. « Il semble qu'après tant de tragédies sublimes, le poète s'excuse de redescendre, selon sa propre expression, « dû héroïque au naïf«. Ne regrettons point que Corneille soit revenu à ses premières amours et se soit reposé de Cinna et de Polyeucte en écrivant une œuvre plus légère. Déjà, il avait composé une demi-douzaine de comédies, d'une allure un peu lente sans doute, mais fort élégantes, très précieuses pour là connaissance de la société mondaine sous Louis XIII, et dont on ne saurait trop goûter le style alerte et gracieux. Il lui manquait d'avoir donné un chef-d'œuvre en ce genre : au lendemain de ses triomphes, il s'en rendit compte, et c'est alors qu'il fit le Menteur.    Une heureuse inspiration le poussa à chercher, comme jadis pour le Cid, le sujet de sa comédie dans le théâtre espagnol. En lisant un volume de Lope de Vega, il découvrit une pièce intitulée la Verdad sospechosa ou « la Vérité suspecte «. Il fut aussitôt séduit et le déclare dans sa préface.

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