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Michel de L'Hospital

Publié le 27/02/2008

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«Le coulteau vaut peu contre l'esprit». Né en 1505 à Aigueperse, en Auvergne, Michel de L'Hospital termine ses études en Italie, alors terre des juristes. Il revient en France en 1534, s'inscrit au barreau de Paris, épouse la fille du lieutenant criminel Jean Morin et devient, en 1537, conseiller au parlement de Paris. En 1547, le roi le charge d'une mission auprès du concile de Trente; Marguerite de France, soeur d'Henri II, le fait président de son Conseil et chancelier de son duché du Berry. En 1553, il est maître des requêtes, puis surintendant des Finances et premier président de la Chambre des comptes. " Il sévit avec équité et rigueur contre les abus. A la mort de François II, il reste chancelier de France sous la régence de Catherine de Médicis. A ce moment, les guerres religieuses menacent l'unité du royaume. Aux états généraux de 1560, il définit sa politique, toute de tolérance et de conciliation. Il constate les dangers que les passions religieuses font courir à l'ordre et à l'idée de patrie. «La communauté de foi est plus forte que les liens du sang et la communauté de race.» Il n'en conclut pas qu'il faille anéantir les dissidents. Il recommande le calme et la réflexion. Que l'on attende les décisions d'un «libre et saint concile»! Il s'adresse aux catholiques: «Le coulteau vaut peu contre l'esprit.» Il préconise une méthode: «La douceur profitera plus que la rigueur. Ostons ces mots diaboliques, noms de partis, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes; ne changeons le nom de chrétiens.»

« mal 1560 septembre 1568 VALOIS François H & Charles IX LE ROI CHEF D'ÉTAT La politique de Michel de L'Hospital A partir du 20 mai 1560, alors que les guerres de Religion menacent l'unité et la paix du royaume, le chancelier Michel de L'Hospital cherche à dépasser les querelles théologiques en restant en dehors des clans et des partis, tant catholiques que protestants.

Mais l'échec de sa politique de concorde et de tolérance, pourtant soutenue par la reine mère Catherine de Médicis, l'obligera à démissionner le 27 septembre 1568.

S itôt entré en fonctions, le 20 mai 1560, le chancelier Mi- chel de 1.1-1ospital s'attache, en accord avec Catherine de Mé- dicis, à faire appliquer l'édit de Romorantin.

Désormais la sé- dition religieuse est réprimée par les seuls tribunaux civils, les protestants jouissent d'une relative liberté de conscience et l'instauration de l'Inquisition en France est écartée.

En décembre, à la mort de Fran- çois 11, Charles IX, âgé de dix ans, est trop jeune pour régner et la régence est confiée à Ca- therine de Médicis.

Si elle entend gouverner, et sans par- tage, la reine mère conserve sa confiance à Michel de UFlospi- tal.

Avec lui, elle envisage une politique opposée à celle des factions religieuses, même si Michel de L'Hospital (gravure tirée de Le Plutarque français, par E.

D.

Mennechet ; Paris, 1836).

ses buts — assurer la continuité de l'État et de la monarchie - diffèrent de ceux du chance- lier, encore marqué par les idées humanistes de paix et de concorde entre chrétiens.

Vers le parti des « politiques » C'est dans cet esprit que Mi- chel de L'Hospital oeuvre pour que les états généraux siègent à Orléans du 13 décembre 1560 au 31 janvier 1561.

Se faisant le porte-parole du roi mineur, il expose dans sa harangue d'ou- verture la position du Gouver- nement sur les grands pro-. »

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