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Mille enfants tués dans la rue

Publié le 16/12/2011

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Ce sont les enfants qui font surtout les frais des accidents de la circulation. En 1975, près de 40 000 enfants de moins de quinze ans ont été victimes d'un accident. Sur ce nombre, il y a eu mille morts. Ces chiffres ont été publiés par la Revue du Comité de la Sécurité routière qui rappelle, en même temps, un certain nombre de précautions élémentaires, mais généralement oubliées. Ainsi, un enfant de moins de cinq ans ne devrait jamais se trouver seul dans la rue et encore moins au bord d'une route. A l'âge de cinq ans, l'enfant est capable de comprendre les risques de la circulation ; il n'est pas difficile de lui enseigner le code du piéton. Cela peut se faire en jouant. On peut, par exemple, demander à l'enfant de se faire le guide de l'adulte et de le conduire dans la traversée de la chaussée.

« Ce modèle semble être appelé à faire oublier nos engins démodés.

L'écouteur sera remplacé par un amplificateur permettant à chacun d'entendre la conversation ; mais il n'est pas certain que tout le monde apprécie cette diffusion générale de propos qui peuvent être réservés.

On propose aussi un combiné qu'il ne sera plus nécessaire de tenir à la main : posé sur une table, il permettra une conver­ sation à plusieurs voix.

Mais, comme on n'arrête ni la technique ni les besoins, on annonce la mise en service de postes à tout faire : les uns pourront être branchés, par un système de prises semblables aux prises électriques, dans les différentes pièces d'un appartement sans qu'il soit besoin, selon l'endroit où l'on est, de se déranger dès que la sonnerie retentit ; d'autres auront l'obstination de refaire perpétuellement le numéro occupé jusqu'à ce que le corrrespondant réponde; d'autres encore resteront muets à volonté, aux heures qu'on voudra, quand on souhaitera rester tranquille.

On expérimente un modèle qui servira de réveil-matin et remplacera avant peu le service spécialisé mis à la disposition des abonnés par les P.

et T.

Il y a aussi des numé­ ros qu'on doit appeler fréquemment ; un aménage­ ment particulier permettra de les obtenir sans avoir besoin de « taper » tous les chiffres.

Il existe en Amérique des téléphones sans fil avec lesquels on peut se promener comme avec un transistor, ce qui permet à l'utilisateur de n'être jamais tranquille, même quand il se promène dans la rue ou va à la pêche.

Le téléphone a juste un siècle.

Son inventeur Graham Bell, serait probablement étonné des mutations qu'on a déjà fait subir à un instrument qui lui paraissait d'abord de simple curiosité.

« Quand Forain se construisit un hôtel, raconte Valéry dans Degas, Danse, Dessin, il fit poser le téléphone, alors encore assez peu répandu.

Il vou­ lut l'utiliser tout d'abord à étonner Degas.

Il l'invite à dîner, prévient un compère qui, pendant le repas, appelle Forain à l'appareil.

Quelques mots échan­ gés, Forain revient.

Degas lui dit : « C'est ça le télé­ phone? On vous sonne, et vous y aller ...

».

Les prestations familiales en 1978 Le régime des prestations familiales a changé le 1er janvier 1978.

Désormais, les allocations fami­ liales proprement dites et le complément familial auxquels peut s'ajouter l'allocation de logement, constituent les pièces maîtresses du régime des prestations familiales.

Ce sont ces prestations qui sont versées à la plupart des familles, les autres n'étant dues qu'à l'occasion de certains événe­ ments, -une naissance, par exemple, ou pour des enfants se trouvant dans des situations particuliè­ res (orphelins et handicapés).

Le complément familial a été l'objet d'une loi votée au début de l'été ; cette nouvelle prestation doit en remplacer plusieurs jusqu'ici en vigueur, comme l'allocation de salaire unique et sa majora­ tion, l'allocation de la mère au foyer et sa majora­ tion et l'allocation pour frais de garde.

D'après les évaluations, neuf cent mille familles doivent voir leurs prestations augmenter de plus de deux cents francs par mois, et 40 pour cent environ d'entre elles de plus de trois cents francs.

En outre, de nouvelles familles qui ne percevaient que les allocations familiales auront droit au complément familial : celles de trois enfants ou plus dans les­ quelles les époux travaillent et qui n'ont plus d'en­ fants de moins de trois ans, dans la mesure où leurs ressources n'excèdent pas le plafond fixé.

Il existait jusqu'au mois de juillet dernier trois bases différentes de calcul des prestations.

Le nou­ veau complément familial est calculé sur la même base mensuelle que les allocations familiales et que toutes les autres prestations.

Il ne reste donc plus qu'une base mensuelle servant au calcul de toutes les prestations.

Cette base sera révisée une ou plu­ sieurs fois par an.

Seule l'allocation de logement conserve son mode de calcul propre.

Quelle que soit l'activité professionnelle du chef de famille, pour les salariés comme pour les non: salariés, les prestations et le montant de celles-ct sont identiques.

L'activité de chaque allocataire continue cependant à jouer un rôle essentiel pour son rattachement à un organisme comme les cais­ ses d'allocations familiales, les caisses de mutualité sociale agricole ou les services de régimes particu­ liers pour les fonctionnaires, les mineurs, les agents de la S.N.C.F., etc.

Ces divers organismes dispo­ sent d'autre part d'un fonds d'action sociale qui leur permet d'assurer aux familles qui dépendent d'eux un certain nombre de services, comme des travailleuses familiales, des haltes-garderies, ou un versement de prestations supplémentaires.

Dans les caisses d'allocations familiales, c'est le conseil d'administration qui décide, en fonction des besoins qui lui paraissent prioritaires dans la région, des aides à apporter.

Ces avantages, diffé­ rents selon les organismes, ne sont pas compara­ bles.

Chaque allocataire doit s'adresser à l'organis­ me dont il dépend pour prendre connaissance de ceux auxquels il peut prétendre.

A compter du t•r janvier 1978, toutes les prestations familiales, à l'exception des anciennes prestations maintenues provisoirement, sont calcu­ lées en pourcentage d'une base mensuelle de calcul unique, fixée par décret.

Cette base s'élève à 768 F, mais doit subir une augmentation.

Elle évolue en fonction des prix et de la participation des familles au progrès de l'économie.

Elle peut aussi évoluer en fonction de la progression générale des salaires moyens ou du SMIC.. »

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