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Le moi et la psychologie des profondeurs (Freud)

Publié le 17/09/2006

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freud

L'ensemble de la personnalité, tel que Freud en vint à le considérer, était formé du moi, du surmoi et du ça. Puisque le moi se trouvait pris entre les forces, souvent contraires, de ses deux compagnons dans cette analogie, mais puisqu'il était aussi des trois le seul membre responsable des adaptations effectives à la réalité externe, exigées par une existence humaine normale, le moi se trouvait constamment placé dans une situation d'extrême vulnérabilité. Manoeuvré par des pulsions instinctuelles émanées du ça, commandé ou paralysé par le surmoi, et même par ses propres tentatives inconscientes afin de résoudre les conflits soumis à la censure, et pendant tout ce temps, au cours des heures de veille, obligé de traiter avec le monde brutal, brillant, séduisant mais souvent cruel où vivait l'individu, le moi avait constamment besoin de se défendre.

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