Mon intériorité n'est-elle qu'étrangeté?
Publié le 27/01/2013
Extrait du document
«
Margot Neveux
TS1
cherche à atteindre une perfection que nul homme ne saurait compromettre ; en d’autre terme il
cherche
à être Dieu. Cependant, comment un être imparfait peutil être parfait ? Il est parfait en
tant qu’ « ensoi » par sa conscience de ce qui l’entour mais
également imparfait par son « pour
soi » qui se caract
érise par sa libert é totale. Tout cela nous permet d’aborder un concept explor é
par Jean Paul Sartre : le concept d’autrui.
Il est plus simple de qualifier le « poursoi » par le concept d’autrui.
Ce dernier a une
conscience.
Il
à également la libert é.
On peut donc dire qu’il est en libert é gr âce à sa
conscience.
Selon Sartre, autrui c’est l’autre, c’est
à dire moi qui ne suis pas moi.
Par
cons
équent, on retrouve cette notion d’ext ériorit é et donc d’inconnu pour l’homme, un inconnu
qui cr
ée l’angoisse. Sartre a plus simplement dit « Autrui est le m édiateur indispensable entre
moi et moim
ême » ( L’ Être et le N éant , 1943).
Il y a donc bien cette relation indirecte entre
autrui et moi. Autrui est ce qui est qualifi
é comme emp êchant la libert é totale de l’homme mais
c’est
également ce qui lui permet de se d évelopper et de restaurer un équilibre en lui.
Cela
montre aussi le r
ôle fondamental que joue le regard de l’autre et caract érise autrui comme une
mani
ère de sortir de la mauvaise foi qui consiste à ne pas vouloir se voir tel qu’on est vraiment.
Il y a cette pens
ée et cette certitude constante que le regard d’autrui est n égatif. Autrui est donc
un motif ou plut
ôt un concept qui est ext érieur à nous.
Cependant, qu’en estil de la
conscience ?
Selon Sartre, autrui vient causer le trouble dans ce que l’homme pourrait qualifier de parfait et
d’id
éal par la simple pr ésence du regard. Le regard va tout simplement figer l’homme et le faire
se rendre compte de ses imperfections par ce que lui va percevoir comme
étant un jugement de
luim
ême. D’une certaine mani ère, autrui poss ède l’homme car le regard est ce qui va fonder
l’individu tel qu’il le sera.
Cependant, l’
être que per çoit autrui est diff érent que celui que
l’homme per
çoit en lui.
On peut donc dire qu’autrui se donne la libert é de cr ée l’ être de
l’homme tel qu’il le souhaite.
D’une certaine mani
ère, autrui vie à l’int érieure de l’homme.
Autrui est donc en pr
ésence directe de l’homme et de son existence.
Par cons équent, nous
pouvons en conclure que bien qu’autrui soit ext
érieure, il vit également à l’int érieur de l’homme
et que de cette mani
ère l à, l’int ériorit é contient en effet de l’ étranget é mais pas en totalit é.
Qu’estce que r
éellement la conscience ? Rousseau distingua la pr ésence d’une
conscience morale et la caract
érisa comme une voix qui s’adresse de fa çon directe à nous, nous
permettant alors de faire la diff
érence entre le bien et le mal et de juger la valeur de nos actions.
É
tant une voix qui nous parle, on distinguera alors la conscience comme un concept interne à
l’homme et est priv
ée et personnelle à chaque individu mais jouera tout de m ême le m ême r ôle
à
chaque fois. Selon Rousseau, la conscience se situe « audedans de nous », contrairement à
l’œuvre de la raison qui est un concept qu’il qualifie comme externe. Suite
à cette d écouverte de
la conscience morale, la philosophie classique va introduire une nouvelle conception de la
conscience, mettant alors le philosophe Descartes en avant et comme pr
écurseur de celleci.
Bien que Descartes n’emploie pas le mot « conscience » au sens propre du terme, il va .
»
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