le mondain

« - Savetier = joie bonheur - Financier : argent (champs lexical de l’argent omniprésent) -Fable sur l’influence de l’argent sur les gens heureux -Savetier : enjambements au vers 18/19/20/21 qui témoigne du rapport du savetier à l’argent (heureux et insouciant, il vit au jour le jour  « chaque jour amène son pain »v22 -une fois qu’il possède les cents écus : vers 38 enjambement : transformation du Savetier en Harpagon (avare) + rapport au temps modifié, redoute l’avenir + angoisse de perdre ce nouveau bien, nécessité de dissimuler l’argent (dans sa cave il enserre/L’argent et sa joie à la fois) B) Le renversement des valeurs (destruction par l’argent) - Valeurs de Savetier modifié en possession de l’argent - Disparition du personnage joyeux, merveilleux (« merveilles de le voir » v2, « merveilles de l’ouïr »v3) - Esprit non tranquille du Savetier  « tout les jours il avait l’œil au guet »v45 - Transformation des valeurs : « Le sommeil quitta son logis/Il eût pour hôte les soucis/Les soupçons, les alarmes vaines » v42, 43, 44.

Personnification des soucis  importance des soucis dans la nouvelle vie du Savetier) C) Complexité du message - Financier est présenté comme homme de pouvoir (impératifs : « prenez », « gardez »v33 + verbe vouloir : « je vous veux »v32 - Savetier : défendu par l’auteur  « le pauvre homme »v47 (modalisateur) - Morale la plus évidente « l’agent ne fais pas le bonheur ». - Au-delà de cette morale  possession non compatible avec l’idée de bonheur (association de la proposition participiale « étant tout cousu d’or » v5 avec « chantait peu »v6. - Impression que L.F nous enseigne des valeurs morales et philosophiques - Destruction du bonheur du Savetier = pas le manque d’argent mais l’angoisse du manque - Supposition : L.F ne propose pas de morale afin que le lecteur prenne le temps et comprendre les significations et les conséquences bien plus profondes que ce que l’on croit comprendre à première vue.

- conclu : sous ce récit d’apparence simple  de nombreuses significations qui ne sont pas toutes exprimés a travers la morale : « l’argent ne fais pas le bonheur ».

Conclusion : En guise de conclusion nous pouvons dire qu’à travers une argumentation indirecte, le fabuliste met en scène deux personnages opposés afin de démontrer le rapport entre bonheur et argent.

L.F arrive alors à monter un récit divertissant tout en instruisant le lecteur par une morale implicite.

On pourra rapprocher ce texte avec celui de Blaise Pascal, Les pensées publié en 1670.

En effet ces deux auteurs mettent en avant l’influence dur le bonheur de deux facteurs : Ce sont les divertissements qui nuisent au bonheur dans l’œuvre de B.P et un certain rapport à l’argent dans l’apologue de L.F.. »