Un monde où tout serait à vendre est-il possible et souhaitable ?
Publié le 20/01/2013
Extrait du document
«
précisément la même valeur ? C'est pour surmonter ses difficultés que les hommes
ont inventé la monnaie.
C'est un intermédiaire de l'échange.
C'est ainsi que l'on peut
dire que un monde où tout est à vendre peut être possible.
Cependant, le fait de tout
mettre à vendre fait perdre à chaque chose sa valeur car, à l'origine, tout ne se vend
pas et tout ne s'achète pas.
En effet, même si certains disent que l'on peut acheter et
vendre de l'amour, des sentiments, de l'amitié ceci n'est pas complètement vrai car
tous les sentiments ne sont pas vendables.
Certes, il est très facile de trouver une
prostituée (dans les pays de l'Est par exemple) et la “vendre” (louer) pour donner de
l'amour à quelqu'un mais en réalité ce n'est pas de l'amour, juste du sexe donc on ne
vend pas de l'amour mais du plaisir.
Assurément, il est facile de “vendre” des
sentiments comme le plaisir, la joie mais s'ils sont vendu c'est qu'ils ne sont pas
naturel.
On peut “vendre” de l'amitié, car certaines personne se font amis avec des
gens fortunés juste par profit, comme s'ils se vendaient.
Cependant les vrais
sentiments, le vrai amour et la vrai amitié (sincère) ne peuvent pas être vendu puisque
tous ces derniers ce donnent mais ne se vendent pas.
Ce que l'on vend n'est qu'une
illusion des ces sentiments.
Cette réflexion amène à la question : faire commerce de
tout au sens large implique-t-il tout, même ce dont on n'est pas propriétaire ?
Évidemment que non, les gens croient qu'il est possible de vendre tout ce qui
“existe”.
Mais par exemple on ne peut pas vendre la propriété d'un autre homme, on
ne peut pas vendre les biens d'autrui.
Ce serait aller contre la loi établie.
La loi nous
amène à parler de la politique et de l'éducation, on en peut pas vendre ces deux
derniers.
Effectivement, la corruption existe mais on en peut pas les vendre en tant
que tel.
La politique et l'éducation sont comme propriété de l'état.
Enfin, il est
important de dire que l'on ne peut pas vendre sa dignité.
Dans ce monde, il n'est pas souhaitable de pouvoir tout vendre car même si on
a l'impression qu'on ne vend pas “tout” on le fait de manière consciente ou
inconsciente.
Tout ce que l'on a possédé, tout ce que l'on possède, tout ce que l'on
possèdera et tout ce qui nous entoure à été un jour vendu par quelqu'un et acheté par
quelqu'un d'autre.
Malgrès tout, il ne devrait pas être possible de pouvoir vendre les
deux seules choses naturelles, existencielles et non créees par l'homme qui sont son
corps et la nature.
Tout le reste à été conçu par les Hommes sur la Terre et est donc
artificiel.
Tout ce qui est artificiel peut se vendre et s'acheter très facilement.
Le
risque de tout mettre à vendre est que l'on en vienne à vivre dans un monde où
l'unique manière d'échanger un “bien” (un objet, un sentiment, une partie d'un
humain, d'un animal…) soit la vente et l'achat.
Le pire qui pourait arrivé dans le
monde actuel on nous vivons serait que le don d'une chose, d'un objet, d'un
sentiments, d'une émotions n'existe plus.
La valeur de l'argent prend une telle place
dans la vie quotidienne que l'on en vient à croire que la valeur réelle d'une personne,
d'un objet ou de n'importe quelle chose devient d'un coup moins importante que sa
valeur marchande, que l'argent que l'on pourrait retirer de la vente de cette chose
serait bien plus important.
Dans un monde où tout serait à vendre, les gens essayerait
de TOUT vendre même l'invendable, même l'inquantifiable comme les sentiments qui
sont des choses qui ne sont pas concrètes, “touchables” comme un objet.
En effet, en.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Est-il souhaitable que la raison mène le monde ?
- Un monde sans travail est-il souhaitable?
- FICHE DE LECTURE : LE MONDE OUVRIER DE 1870-1914
- Le théâtre a-t-il pour fonction de tout dire, de tout expliquer au spectateur de la crise que vivent les personnages? - Par quels moyens et quelles fonctions Juste la Fin du monde est une pièce qui nous retrace la crise de cette famille?
- Galilée: Dialogue sur les deux grands systèmes du monde