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Mondialisation, histoire, progrès

Publié le 20/03/2011

Extrait du document

mondialisation

Rappel : vie travail langage génère un pouvoir économique, … L’histoire humaine = succession de trois grands ordres politique : - Ordre rituel (correspond aux sociétés premières. Pouvoir religieux, qui domine), pour communiquer avec les ancêtres (c’est leur idéal). Surplus pour les chants, danses. La mondialisation est ici le rapport que ces sociétés ont avec la nature, le cosmos avec l’univers et les esprits. Sociétés « sans « histoire, « sans « écriture, « sans « Etat. - Ordre impérial (pouvoir militaire, correspond aux grandes civilisations) ; l’idéal est la conquête, l’expansion spirituelle. Commence à partir de la révolution du néolithique, 7000 ans av JC. Surplus pour construire des palais, des armées. La mondialisation ici, est un mouvement d’expansion en territoire et militaire et aussi spirituelle. - Ordre marchand (pouvoir économique), société moderne. son idéal est la consommation, donc le profit. Peur de la perte totale. Pour vendre de biens. La mondialisation est ici, l’expansion du marché. Ils imposent à la société des formes de surplus spécifiques et des loisirs dans l’ordre spécifique. Ces trois ordres définissent chacun une forme de mondialisation. Pour chacune, le pouvoir représente une élite minuscule qui détient le quasi monopole des surplus. Cette élite minuscule fait l’histoire (prêtres, noblesse guerrière, marchands). Durant longtemps, l’histoire sera celle de ces trois pouvoirs. Le reste, la quasi-totalité des hommes, sont hors histoires, ils sont dans la répétition des cycles de production, dans les luttes locales,… c’est la classe paysanne. Ex : paysan grec au 6ième s. av J-C. Et le même paysan en 1950. Sa vie entre, n’a pas vraiment changé. Il parle la même langue, même système de parenté, cultive la même terre. Il est dans l’oralité. Son imaginaire est resté presque le même, les superstitions sont restés les mêmes, sont système de perception aussi. C’est la masse des « hommes infâmes «, infama = sans réputation. En dessous, il y a les femmes. Sans pouvoir, qui subissent la domination masculine … Pourquoi la domination masculine ? Distinction genre (distinction sociale) / sexe (naturel). Les femmes possèdent un pouvoir considérable : le pouvoir de reproduction. Mais aussi la transmission du savoir les hommes ont imposés des règles qui limitent les pouvoirs de la femme. Autres techniques pour domestiquer la femme…. La domination masculine est une construction sociale universelle. Depuis une dizaine d’années, les femmes ont récupérer les pouvoirs par : l’accès à l’éducation (contraception, avortement, et technique de reproduction assisté). Ces possibilités ont renversé l’ancestrale domination masculine. Ce mouvement de chute de la domination masculine, est aujourd’hui un mouvement général. Ce n’est pas qu’occidental. Ex : le cliché que les femmes dans les pays musulmans sont dominés, c’est une erreur. Ce mouvement est universel, mais il est fragile, rien ne dit qu’il y a un réel changement de la domination. Car certains facteurs ne sont pas en baisse. Toutes les sociétés sont patriarcales. Société matriarcale : place des mères est importante dans la famille. Initiative économique…., les mères ont dans la famille et la société, une place importante. Mais elle n’occupe pas une place politique et militaire importante. Les sociétés premières, archaïque,= société de travailleur. Attention aux clichés, elles meurent mais ne sont pas des sociétés préhistoriques ! Elles ont évoluées. Elles ne sont pas non plus sans histoires (Lévi-Strauss : pas de sociétés « sans histoire «). Pas des sociétés sauvages. Il leur manque des marqueurs comme l’état ou l’écriture. Mais il ne leur manque rien pour être civilisé. Leur système économique est souvent ingénieux. Une société première crée des surplus et se donne des loisirs pour honorer les ancêtres et les esprits (pas les Dieux car pas société religieuse). L’écriture est remplacée par des technologies, notamment par l’oralité (chants, …). Sur l’axe historique. Elles ont des systèmes juridiques, fondés sur la coutume, l’initiation. Ils connaissent la torture (pour punir, marquer le code, initier, pas comme nous, pour récolter des infos). Il y a tjrs un chef (chefferie) dont le but est le prestige et non la domination, coercition, injonction. Quand il donne un ordre, c’est son prestige, son charisme qui fonctionne. C’est donc un chef de guerre. Pour garder le prestige il fait des dons sanctuaire, pour garder son rang. Donc c’est aussi un système de redistribution économique. C’est une limitation du pouvoir ! Le système fait en sorte qu’il ne peut jamais atteindre un trop grand pouvoir. Le système le plus connu des ses système sanctuaires est le Potlach = compétition au cours de laquelle on essaye d’écraser son adversaire de cadeaux (destruction d’objet utile). La dette va plutôt du chef vers le groupe. Donc y’a pas d’impôt. Les sociétés premières sont donc des sociétés contre l’Etat. Ceux qui ont le pouvoir (de décisions) se sont les devins (sorciers, chamanes), qui rentent en relation avec les puissances de la terre. Ils font le culte de la pierre. Tous les actes sociaux sont ritualisés. Lévi Strauss, dit bien que ce ne sont pas des sociétés sans histoires mais des sociétés contre l’histoire. Il est préférable de parler de société froide, qui veut résister. Ex : Polynésie ; les ancêtres commande à prendre la mer en suivant une direction su soleil. La navigation a un sens mystique. Rien ne peut les distraire de cela. Il faut rejoindre les esprits. Donc vers 1500av JC, ils ont conquis beaucoup de terres et cela sur des pirogues. Ici ils sont contre l’histoire. Ils ne veulent que prendre la mer. Deux grandes révolutions : - néolithique, révolution culturel avant d’être technologique (agriculture et élevage en -10000 > - 7000AC). D’abord c’est le projet de vivre ensemble. En -7500, ce sont les villes. En -4800 :L’écriture : C’est un système de gestion dans les centres urbains (pour calculer, comptabiliser, système d’enregistrement). Puis elle a servi pour écrire des ordres. Puis tardivement, elle a servi à la littérature et à la philosophie. -4500 : hiérarchies : /////inégalités, stress, tensions (- 3 500) - ordre étatique ou impérial : remboursement de la dette ; système : paysans qui travaillent pour une élite et pour des prêtres qui monopolisent une grande partie des loisirs et surplus. On dresse des murs, …. Cela pour séduire. Ici la dette va du groupe vers le chef. Sur le plan idéologique, on invente les dieux qui sont des produits des sociétés pyramidales. Dieux ont une certaine transcendance. Ex : Egypte : première société étatique : Pharaon = Dieu vivant, le peuple a une dette envers lui (donc c’est un renversement). Elles ont toutes une dynamique « impérialiste «, essayer de s’étendre jusqu’aux limites de son système monde (le monde qu’il connait). Soit attaque, soit se protège. Une seule autorité centralisée. Ils ne vont pas allés au de-là du système monde. Éclosion des spiritualités ; – 800 /-300: se ressembles très forts, pourtant dans des aires culturelles différentes. Ex : « grande religions « monothéiste et les philosophies. Grands penseurs : Moïse (textes -6e) ; Zoroastre (- 7e) ; Lao-Tseu (-6e) ; Confucius (-6e) ; Bouddha (- 6e) ; Socrate (-5e) ; Jésus (1er) ; Mahomet (7e). Tous ces penseurs : on des pensés qui fonctionne sur le mode de la révélation (Moïse face au buisson ardent, …) pousse au mysticisme, d’autres pensées sont basées sur la réflexion rationnelle. Pousse parfois au scepticisme. Ils ont parfois idée que le vrai monde et les vraies valeurs ne sont pas de ce monde. Il y a le sentiment d’une étrangeté du monde (1er principe). Remise en question des traditions, des mythes. Donc il faut penser autrement, autre chose. Remettre en question. 2ième principe : celui de l’individualité (quand on se sent étranger). Toutes ses spiritualités le découvrent. En temps qu’individus, j’ai une valeur propre. Il y a des tas de techniques pour se recueillir dans son intériorité (purification, …) pour ce mettre hors du monde en tant qu’étrangeté. Cette dernière est propre aux grands penseurs cités précédemment. Ont les appellent aussi les « maîtres de vérité «. Il y a deux manières très différentes d’être « Maitre de vérité « : (a) isoler l’expérience intérieure, à l’écart du monde (secte, monastère,… retraite, ésotérisme). (b) l’autorité politique (mandarins, prophètes, technocrates). Monicus = seul, solitaire. Donc monastère= communauté de solitude. Platon a voulu jouer sur les deux. Il fonde l’académie car il a été traumatisé par la mise à mort de Socrate. Il crée l’école pour protéger les philosophe, mais on y apprenait, on y formait des futurs dirigeants (son 2ième But). Par conséquent il écrira des textes ésotérique pour ses disciples et des textes (dialogues) exotériques pour le grand public. Cours du 09/10 Autre personnage, le marchand, c’est le personnage le plus bas de l’échelle sociale (à l’origine) il est plus bas que le paysan car il ne produit rien, il ne combat pas les ennemis. Il est marginal, il est dans l’abstraction car il ne manipule que de la monnaie. Cette dernière est une convention, c’est artificielle, par opposition aux objets même si elle fascinait. Avec l’intellectuel (= écriture), le marchand est antagoniste. Ils se méprisent mais sont aussi forts proches, car ils manipulent tout-deux des abstractions, l’intellectuel c’est l’écriture, le marchand, c’est la monnaie. Deux artifices assez mal vu, ex : Socrate n’écrivait pas car il méprisait l’écriture. Donc il ya une opposition et une complicité. Lien avec les philosophes et les sophistes, (aime la sagesse, est habile dans l’art de la parole. C’était des maîtres de la parole, ils vendaient l’art de la sophistique très cher. Ils donnent aussi leur avis sur la société). Les écoles n’étaient pas chères, mais pourtant le sophiste se disait cher, par opposition au philosophe. Le marchand et l’intellectuel ont des ennemis communs, comme le prêtre et le clergé ainsi que la noblesse guerrière. Ex d’une alliance : autour de la révolution française. Les grandes civilisations relève donc de l’ordre impérial. Avec 90% de classe paysanne, ainsi que les marchands. Puis de la noblesse guerrière, et enfin, la classe sacerdotale, intellectuels. Si un élément manque, alors, cette civilisation sera moins forte qu’une qui est en place. Et ce fut le cas pour tout le monde. En bref, l’ordre impérial, c’est un système monde, zone autosuffisante, qui tend à devenir un empire monde. Le cas le plus exemplaire est la Chine. Le système monde d’Alexandre, avait conquit l’ensemble de son système monde, idem pour l’empire de Rome, et l’empire mongol. La civilisation « arabo-musulmane «, émerge au 7ième siècle, Mahomet, est commerçant, riche, aussi un chef politique, il fonde un petit état à Médine. Mais en 1 siècle, une extension forte, c’est la dernière création impériale. Chapitre 3, l’ordre marchand : du « proto-capitalisme « à la Révolution industrielle An mil : un extraterrestre contemple la terre et voit en Chine un empire gigantesque avec civilisation raffiné, idem en Asie, avec civil avancé, aussi en pays arabes, avec des avancées techno, royaumes africains, civilisation andines en Amérique du sud. Et des populations pauvres, mal nourrie, mal soigné, sans grand centre intellectuel. Londre et Venise, on plus de 10000 hab. Donc pour faire des prévisions, il ne parierait pas sur l’occident vu l’avancée des pays asiatiques et autres. Pourtant en 4, 5 siècles, c’est le basculement, le décollage de l’Europe. Haut M-A et bas M-A (renaissance). Séparation entre les deux religions (catho et orthodoxe). Le M-A est dominé par la féodalité. Sur le plan politique. Avec un system théologico-politique= deux pouvoirs, politique et spirituels, ils sont séparés mais ils sont interdépendants. Ne pas confondre avec régime théocratique (où le roi est un dieu vivant) et le régime sacerdotal où les prêtres avaient un rôle de haut fonctionnaire. Le pouvoir politique est autonome qu’avec l’autorisation du pouvoir spirituel, car « tout pouvoir vient de Dieu « (St Paul). C’est un système très instable. Il génère des conflits. Cela aboutit à la situation dans l’Europe : ni l’empereur ni le Pape n’ont assez de pouvoir que pour s’imposer dans le régime impérial car le roi, l’empereur n’a pas de légitimité réelle. Le pape non plus ne sait être le vecteur de l’empire car il ne peut pas exercer directement le pouvoir. Donc ça bloque et sa empêche le système monde européen de devenir un empire monde, le résultat, c’est le triomphe de la féodalité. Monde très curieux, décentralisé. Relation d’ho à ho, d’honneur, de courage, d’allégeance, mais c’est un régime corrompu où les princes locaux et les évêques forment un microcosme d’intérêt convergeant et de corruption (mariage des prêtres,…). Cette dureté, est justifier sur le plan //spirituel/ car la vie terrestre n’avait pas d’importance, c’était un mauvais moment à passer. Cela est théorisé par St Augustin (354 / 430): « la misère de l’ho sans Dieu «. Autrement dit : mis à part quelques élus, le reste n’est que misère, même l’enfant dans le ventre de sa mère est pécheur. La solution est d’attendre la fin du monde. Ce doit être une attente passive (par la prière, retraite, ne pas participer) et attendre l’avènement du royaume de Dieu. Les monastères étaient très valorisés sur le plan psychique. Puis les choses change au 11 – 12ième siècle avec la bifurcation de l’an mil, et le décollage de l’Europe : facteurs : surplus agricoles, paix relative en Europe ce qui donne le développement des viles, qui sont dominés non plus par des militaires, mais par des marchands (marchands – entrepreneurs). Ce dernier commence à s’intéresser au processus de production, à la façon dont les paysans produisent. Il peut le faire car il contrôle la chaine de production par sa puissance économique, il a les capitaux. C’est lui qui va stocker et exporter. À l’époque, les artisans ne sont pas des commerçants. Ils appartiennent à des corporations. Le marchand va faire réduire les jours de congés, donner le rythme, rationaliser le travail. Il va aussi pousser à des techniques agricoles, c’est le début du productivisme. 2ième ment, il allonge les cycles d’échanges. Ex : les cycles peuvent être de trois ans. Espagne- bateau- Florence où elle est travaillée- vendu en orient contre des épices. Pour maîtriser cela, ils vont inventer la finance et la lettre de change. Des systèmes d’assurances ; on s’associe pour se protéger. On invente la bourse pour lever les capitaux. Venise est l’exemple même du développement des viles et du pouvoir. Dans le Nord, des villes comme Bruges et Gand sont de grandes villes. C’est la naissance du capitalisme, alliance des marchands et des intellectuels (église). Il y a aussi les « ordres mendiants « 13ième. Il y a aussi la création commune des marchands et des intellectuelles : universités. C’est un phénomène urbain. Le premier savoir qui se développe, c’est le droit romain pour retrouver le droit civil, celui des marchands. Le 1er, c’est lex mercatoria. C’est donc bien la naissance de l’ordre marchand. Société organisée par les marchands. Mais pourquoi cela se développe-t-elle en Europe et pas ailleurs ? C’est une raison de conjoncture historique. Ailleurs, les marchands n’ont pas su prendre le pouvoir. Le paradoxe est que le principal allié des marchands, c’est l’église (provisoirement). Là, pour le moment, c’est tjrs la doctrine augustinienne, ce qui bloque par rapport au contexte. Il faut changer cela, ça va être fait par l’abbaye de Cluny (de l’Abbaye de Cluny). Cette dernière va s’engager politiquement, elle dit qu’il faut passer à l’attente active de Dieu. Donc il faut mettre en œuvre l’étique évangélique // . Il faut rendre ///. Rein ne change car on est passif donc il faut être actif. Il faut être capable de Dieu. Il ne viendra que si on va vers lui. Ils peuvent s’activer concrètement. Comment ? 1) ils vont militer pour la paix. Cela marche, donc la paix est favorisée. Et donne à l’abbaye de Cluny un grand mouvement populaire. 2) ils veulent purifier l’église, (opération main propre) l’épurer. Ça marche aussi. Ils sont extrêmement agressifs. Ils hissent le moine Hildebrand, comme pape, Grégoire VII (1073), il rédige un manifeste « Dictatus papae «. il manifeste que le pape est seul universel = souveraineté du pape sur l’empereur. Il n’y a aucun pouvoir au dessus de lui. Catholique < catholicos = universel, « total «. Et il exerce son pouvoir directement sur les individus. On peut aller directement à Rome près du pape si on n’est pas satisfait d’un pape. Donc conflit avec l’empereur. Le pape ne gagne pas vraiment mais il mène sont combat très loin. L’illustration est les Croisades (11ième – 13ième), qui sont très différentes des ‘’évolutions’’. Le but est de libérer le tombeau du Christ, aussi libérer des routes de commerce. C’est une croisade populaire, car il y a même une armée de pauvre, une « croisade des pauvres «. Ce sont des croisades terrestres car les voies maritimes ne sont pas assez sécurisantes. Les Byzantins ne sont pas ravis car pour la croisade, on passe par Constantinople. Cela prend des années. Le principal effet des croisades : vont déplacer les frontières de l’occident et l’orient à entre les chrétien et les musulmans. Par les croisades l’occident trouve son négatif. Autre acteur historique : en marge des marchands, c’est le petit peuple (populo minuto), des marchands, il sert juste à produire, il est impliqué dans l’économie marchande. Cette situation de conflit entre le marchand et le peuple, apparait très tôt. Car les conflits entre marchands et ouvriers sont différends de ceux entre paysans et élites. Mais c’étaient des révoltes sans lendemain. Donc la classe paysanne est hors histoire. Quand elle se révolte, elle se révolte contre cette histoire voulant conserver comme avant ; MAIS ENTRE bourgeois et ouvriers : revendication des ouvriers est d’être impliquer politiquement. Revendication de pouvoir intervenir dans la vie politique. Faire valoir leur point de vue de classe. On est dans une promiscuité sociale, spatiale. On voit très vite des révoltes graves. Ex : révolte des ciompi (laine), ils réclament du pain et une place de gestion. Elle va être écrasée mais les marchands vont prendre conscience de la puissance politique du peuple. Celui ci, plus tard va confirmer cela, c’est Machiavel,(1469 – 1527) il se caractérise par le fond de sa pensé, théoricien de la république et de la gestion. Et M a pris conscience de la puissance politique du peuple. Le message de M : 1) dans toute société il y a conflit (entre les grands et les petits) ce conflit est positif car il fait avancer la société. Et 2) pour rentrer dans l’histoire, le prince doit choisir le clan du peuple et non des grands. Il a donc comprit l’importance de la propagande, de l’idéologie. M dit que la religion est un instrument politique. Cela a fait scandale. Il a donc été diabolisé. Il va se poser la question, après les ordres précédents, ne faut – il pas installer un ordre démocratique, où le peuple à le pouvoir ? Retour à l’église, elle a vaincu l’empereur, mais elle va se faire surprendre par les rois, les suzerains de l’ordre féodal. Ils vont créer les états modernes. Cela signifie que pour l’économie monde européenne, qui était urbaine au 13- 15ième s devient territoriale, ciblée sur la ville qui est absorbé par les états au 15-20 s) Puis on est arrivé dans le « globale « et diasporique fin 20ièmes. Les états se lancent à leur tour à la conquête du monde. Ils lacent « les grandes découvertes « (but : fruit et connaissance). La mondialisation commence réellement avec un grand changement de point de vue, une dilatation de l’horizon. L’Europe avait un point de vue vu de la terre. À partir des grandes découvertes, L Europe voit la planète du point de vue de la mer, donc une vision mobile, éclatée, dynamique. La terre devient un tout relié par les mers du monde. La mondialisation devient visuelle du point de vue maritime. Succès jusqu’au 19ième, puis après par les airs. Une des raisons de la puissance US est de maitriser l’air avant les autres. Autres grandes découvertes, Christophe Colomb, il ya aussi le Voyage de Magellan autour du monde. C’est avant tout une expression euphonisée, qui met en avant un rapport de force politique (compétition intra européenne) et économique (esclavage, nouveaux marchés) et aussi culturel (évangéliser). C’est la route de l’or, des épices et de l’esclavage. Deux périodes : 1) 15-18ième : acquérir des marchandises : on fait des comptoirs pour faire du commerce d’esclaves ou avec les grands empires. Il n’est pas questions de s’attaquer à ses empires. 2) 18ième- 20ième, colonisation = prendre des territoires et y rester et les exploiter au maximum. Là, l’Europe à la capacité de bousculer les anciens empires. On ne fait plus tellement de la traite d’esclave mais de l’exploitation de travailleur sur place. Donc le but est de trouver du nouveau marché ( ordre marchant, mondialisation marchande). La traite négrière : déplacement d’esclave vers les pays d’Amériques du Sud, et revenait en Europe avec des matières rares. Controverse de Valladolid (1550) : controverse sur le droit des indiens : avec Las Casas, et Sepulveda. Ont – ils des droits ? Las Casas n’était pas contre la colonisation, mais il voulait qu’elle soit pacifique. Sepulveda, pense à un principe de domination des anglais sur les indiens car les indiens sont des êtres inférieur dont la nature est d’être dominés. Chez les êtres humains : 2 humanités distincte : grec et les barbares. Les romains, utilise les mêmes critères. L’autre est inapte à la politique, à la culture. L’un pour l’autre, ils sont barbares. Tandis que pour les Catho, phrase de st Paul : « il n’y a pas d’ho ni de femme, de barbare et de Grec, de maître et d’esclave, mais tous sont égaux dans le corps du christ « (corinthiens). Une seule humanité (l’ici – bas). Mais il y a aussi une asymétrie temporelle (partage historique), entre ceux qui ont reçu l’évangile et les autres (infidèles, païens,…). Ils sont rentrés dans un processus de réalisation, prêts pour le royaume de dieux (par le baptême) ; sont qui n’ont pas entendu sont les infidèles, sont qui n’ont pas reçu le message du Christ. Las Casas, dit que tout indiens et même les noirs peuvent être évangélisés, et éduquer (colonisation pacifique). Sepulveda, conclu que les indiens sont des barbares, rustre, … ils sont psychologique, physiquement, incapable de recevoir et de comprendre le message du Christ et donc ne peuvent le recevoir. Ils sont racialisés, naissance de racisme moderne, va s’appliquer aussi aux arabes. Ex : on va obliger de les convertir, leur imposer des règles, comme donner une nourrice noir à leur enfant par risque de contaminer l’enfant. 

mondialisation

« projet de vivre ensemble.

En -7500, ce sont les villes.

En -4800 :L'écriture : C'est un système de gestion dans les centres urbains(pour calculer, comptabiliser, système d'enregistrement).

Puis elle a servi pour écrire des ordres.

Puis tardivement, elle a servi à lalittérature et à la philosophie.

-4500 : hiérarchies : /////inégalités, stress, tensions (- 3 500)- ordre étatique ou impérial : remboursement de la dette ; système : paysans qui travaillent pour une élite et pour des prêtres quimonopolisent une grande partie des loisirs et surplus.

On dresse des murs, ….

Cela pour séduire.

Ici la dette va du groupe vers lechef.

Sur le plan idéologique, on invente les dieux qui sont des produits des sociétés pyramidales.

Dieux ont une certainetranscendance.

Ex : Egypte : première société étatique : Pharaon = Dieu vivant, le peuple a une dette envers lui (donc c'est unrenversement).Elles ont toutes une dynamique « impérialiste », essayer de s'étendre jusqu'aux limites de son système monde (le monde qu'ilconnait).

Soit attaque, soit se protège.

Une seule autorité centralisée.

Ils ne vont pas allés au de-là du système monde.

Éclosiondes spiritualités ; – 800 /-300: se ressembles très forts, pourtant dans des aires culturelles différentes.

Ex : « grande religions »monothéiste et les philosophies.Grands penseurs : Moïse (textes -6e) ; Zoroastre (- 7e) ; Lao-Tseu (-6e) ; Confucius (-6e) ; Bouddha (- 6e) ; Socrate (-5e) ;Jésus (1er) ; Mahomet (7e).Tous ces penseurs : on des pensés qui fonctionne sur le mode de la révélation (Moïse face au buisson ardent, …) pousse aumysticisme, d'autres pensées sont basées sur la réflexion rationnelle.

Pousse parfois au scepticisme.

Ils ont parfois idée que le vraimonde et les vraies valeurs ne sont pas de ce monde.

Il y a le sentiment d'une étrangeté du monde (1er principe).

Remise enquestion des traditions, des mythes.

Donc il faut penser autrement, autre chose.

Remettre en question.

2ième principe : celui del'individualité (quand on se sent étranger).

Toutes ses spiritualités le découvrent.

En temps qu'individus, j'ai une valeur propre.

Il ya des tas de techniques pour se recueillir dans son intériorité (purification, …) pour ce mettre hors du monde en tant qu'étrangeté.Cette dernière est propre aux grands penseurs cités précédemment.

Ont les appellent aussi les « maîtres de vérité ».

Il y a deuxmanières très différentes d'être « Maitre de vérité » : (a) isoler l'expérience intérieure, à l'écart du monde (secte, monastère,…retraite, ésotérisme).

(b) l'autorité politique (mandarins, prophètes, technocrates).

Monicus = seul, solitaire.

Donc monastère=communauté de solitude.

Platon a voulu jouer sur les deux.

Il fonde l'académie car il a été traumatisé par la mise à mort deSocrate.

Il crée l'école pour protéger les philosophe, mais on y apprenait, on y formait des futurs dirigeants (son 2ième But).

Parconséquent il écrira des textes ésotérique pour ses disciples et des textes (dialogues) exotériques pour le grand public. Cours du 09/10Autre personnage, le marchand, c'est le personnage le plus bas de l'échelle sociale (à l'origine) il est plus bas que le paysan car ilne produit rien, il ne combat pas les ennemis.

Il est marginal, il est dans l'abstraction car il ne manipule que de la monnaie.

Cettedernière est une convention, c'est artificielle, par opposition aux objets même si elle fascinait.

Avec l'intellectuel (= écriture), lemarchand est antagoniste.

Ils se méprisent mais sont aussi forts proches, car ils manipulent tout-deux des abstractions,l'intellectuel c'est l'écriture, le marchand, c'est la monnaie.

Deux artifices assez mal vu, ex : Socrate n'écrivait pas car il méprisaitl'écriture.

Donc il ya une opposition et une complicité.

Lien avec les philosophes et les sophistes, (aime la sagesse, est habile dansl'art de la parole.

C'était des maîtres de la parole, ils vendaient l'art de la sophistique très cher.

Ils donnent aussi leur avis sur lasociété).

Les écoles n'étaient pas chères, mais pourtant le sophiste se disait cher, par opposition au philosophe.

Le marchand etl'intellectuel ont des ennemis communs, comme le prêtre et le clergé ainsi que la noblesse guerrière.

Ex d'une alliance : autour dela révolution française.

Les grandes civilisations relève donc de l'ordre impérial.Avec 90% de classe paysanne, ainsi que les marchands.

Puis de la noblesse guerrière, et enfin, la classe sacerdotale, intellectuels.Si un élément manque, alors, cette civilisation sera moins forte qu'une qui est en place.

Et ce fut le cas pour tout le monde.En bref, l'ordre impérial, c'est un système monde, zone autosuffisante, qui tend à devenir un empire monde.

Le cas le plusexemplaire est la Chine.

Le système monde d'Alexandre, avait conquit l'ensemble de son système monde, idem pour l'empire deRome, et l'empire mongol.

La civilisation « arabo-musulmane », émerge au 7ième siècle, Mahomet, est commerçant, riche, aussiun chef politique, il fonde un petit état à Médine.

Mais en 1 siècle, une extension forte, c'est la dernière création impériale. Chapitre 3, l'ordre marchand : du « proto-capitalisme » à la Révolution industrielle An mil : un extraterrestre contemple la terre et voit en Chine un empire gigantesque avec civilisation raffiné, idem en Asie, aveccivil avancé, aussi en pays arabes, avec des avancées techno, royaumes africains, civilisation andines en Amérique du sud.

Et despopulations pauvres, mal nourrie, mal soigné, sans grand centre intellectuel.

Londre et Venise, on plus de 10000 hab.Donc pour faire des prévisions, il ne parierait pas sur l'occident vu l'avancée des pays asiatiques et autres.

Pourtant en 4, 5siècles, c'est le basculement, le décollage de l'Europe.

Haut M-A et bas M-A (renaissance).

Séparation entre les deux religions(catho et orthodoxe).

Le M-A est dominé par la féodalité.

Sur le plan politique.

Avec un system théologico-politique= deuxpouvoirs, politique et spirituels, ils sont séparés mais ils sont interdépendants.

Ne pas confondre avec régime théocratique (où leroi est un dieu vivant) et le régime sacerdotal où les prêtres avaient un rôle de haut fonctionnaire.. »

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