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Montaigne a dit : « fâcheuse éducation, qu'une éducation purement livresque. » ?

Publié le 31/07/2004

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Deuxième partie : La figure du maître On peut considérer que c'est cette interrogation qui a poussé certains aux actions de Mai 68 : il faut abolir une éducation qui ne repose que sur la mémoire et sur une autorité en oubliant la nécessité qu'il y a pour l'élève de comprendre ce qu'il apprend et la nécessité d'en jouir. Ce phénomène conduit en partie à l'abolition des hiérarchies entre maîtres et élèves qui pouvaient exister. Cette autorité et ce déplaisir liés à l'apprentissage sont évidemment incarnés en la personne du maître, du professeur. Il se crée ainsi une sorte de terreur dans laquelle l'élève est pris et contraint d'obéir : loin de toutes formes de satisfaction il règne une sorte de dictature de l'aîné sur l'enfant. Il y a d'un côté celui qui sait et de l'autre celui qui ignore. Il est important de souligner que dans un rapport de cette nature pour que l'un s'épanouisse il faut que l'autre s'épanouisse aussi. Ainsi il va de l'intérêt commun de trouver une entente sur un même principe. Si l'élève est heureux et intéressé par ce qu'il apprend, alors le maître s'accomplit dans sa tâche d'enseignant. « Il faut qu'un maître mette ses disciples en garde contre lui-même : cela fait partie de son humanité. « Aurore Nietzsche.

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