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Montañés, Juan Martínez - sculpture.

Publié le 15/05/2013

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Montañés, Juan Martínez - sculpture. Montañés, Juan Martínez (1568-1649), sculpteur espagnol de style baroque, surnommé « el Dios de la madera « (le Dieu du bois), créateur de l'école de Séville. Bien qu'il soit né à Alcalá la Real (province de Jaén), Juan Martínez Montañés a probablement effectué sa formation à Grenade et complété son apprentissage dans les cercles maniéristes de Séville, ville où il s'installe définitivement en 1587. Il élabore un style serein, d'une majestueuse élégance, qui lui permet d'exprimer des sentiments d'une intense religiosité, conformément à l'art espagnol de cette époque. Il fait évoluer la profonde expression dramatique et la passion de l'école castillane vers la mesure et l'équilibre classique qui, grâce à son influence, vont définir l'activité plastique de l'école andalouse. Juan Martínez Montañés a par ailleurs dessiné de nombreux retables dont il a également réalisé la sculpture, comme ceux du monastère de Santiponce (1609), de l'église de San Miguel de Jerez de la Frontera (1617) et du couvent sévillan de Santa Clara (1621). Néanmoins, son activité principale reste la sculpture sur bois à laquelle il donne une finition exquise grâce à la polychromie. En 1603, il exécute sa première oeuvre maîtresse, le Christ de la clémence de la cathédrale de Séville, où il parvient à obtenir une synthèse parfaite entre la beauté classique et l'intensité dramatique. Sa capacité à dépeindre l'extase mystique est particulièrement notable dans le Saint Dominique pénitent (1605, musée des Beaux-Arts, Séville), qui appartient au retable de Portaceli. En 1609, il se voit commander le retable du couvent San Isidoro del Campo à Santiponce (Séville), pour lequel il exécute un magnifique San Jerónimo -- figure longiligne exhibée lors des processions -- dont la conception est inspirée de l'oeuvre du sculpteur florentin Pietro Torrigiani (1472-1528), actif à Séville à partir de 1521. Il faut noter également l'apport iconographique de Juan Martínez Montañés à travers ses oeuvres dédiées notamment à l'Immaculée Conception (cathédrale de Séville) ou Saint Ignace de Loyola (chapelle de l'université de Séville). El Jesús de la Pasión de l'église del Divino Salvador (Séville, 1619) constitue une de ses rares oeuvres de procession et certainement l'un de ses travaux les plus pathétiques. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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