Devoir de Philosophie

La morale est-elle un ensemble de devoirs ?

Publié le 19/01/2004

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morale
■ Au brouillon * Rappeler pourquoi Rousseau aborde le droit du plus fort (recherche des conventions qui fondent l'ordre social : le droit du plus fort peut-il en faire partie ?).* Opposition de vocabulaire : d'une part, ce qui renvoie à la force et à la nature : force, obéissance, puissance physique, nécessité, prudence ; de l'autre, ce qui renvoie au droit et à la convention culturelle : droit, devoir, moralité, volonté, devoir.* « Galimatias » = discours (ou texte) embrouillé, confus.* Une certaine prudence chez Rousseau : « Toute puissance vient de Dieu, je l'avoue » (semble admettre l'origine théologique du pouvoir, en particulier monarchique), aussitôt compensée par de l'ironie : « toute maladie en vient aussi » (puisque tout vient de Dieu). Or, les chrétiens appellent le médecin. Et comment, soigner lorsque la puissance est elle-même malade (c'est la tyrannie) ?* [Dernière ligne] « [...] ma question primitive » = quelles sont les conventions qui fondent l'ordre social et définissent la légitimité du pouvoir ?■ Ouvertures possibles* Incompatibilité entre nature (force physique) et culture (droit) : Rousseau premier philosophe essayant de penser le passage de l'une à l'autre.
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« sont contradictoires. Plan • Incompatibilité entre la puissance physique et le devoir.• Le « droit du plus fort », si on en admet l'existence, ne mène qu'à des conflits (pour être le plus fort) et à del'instabilité (puisque le droit change avec la force).• Assimilation de la contrainte par la force à la maladie et au brigandage.• Conclusion : la force ne fonde rien. Au brouillon • Rappeler pourquoi Rousseau aborde le droit du plus fort (recherche des conventions qui fondent l'ordre social: le droit du plus fort peut-il en faire partie ?).• Opposition de vocabulaire : d'une part, ce qui renvoie à la force et à la nature : force, obéissance, puissancephysique, nécessité, prudence ; de l'autre, ce qui renvoie au droit et à la convention culturelle : droit, devoir,moralité, volonté, devoir.• « Galimatias » = discours (ou texte) embrouillé, confus.• Une certaine prudence chez Rousseau : « Toute puissance vient de Dieu, je l'avoue » (semble admettrel'origine théologique du pouvoir, en particulier monarchique), aussitôt compensée par de l'ironie : « toutemaladie en vient aussi » (puisque tout vient de Dieu).

Or, les chrétiens appellent le médecin.

Et comment,soigner lorsque la puissance est elle-même malade (c'est la tyrannie) ?• [Dernière ligne] « [...] ma question primitive » = quelles sont les conventions qui fondent l'ordre social etdéfinissent la légitimité du pouvoir ? Ouvertures possibles • Incompatibilité entre nature (force physique) et culture (droit) : Rousseau premier philosophe essayant depenser le passage de l'une à l'autre.• Relation entre le Discours sur l'inégalité (diagnostic sur le malaise social dû à une évolution mal contrôlée dela société), le Contrat social et l'Émile (les remèdes : au niveau de la communauté politique, ou de l'individuformé pour s'intégrer dans une société bien organisée). 11.

L'obligation par-delà les obligations Pour Durkheim, «jamais, en fait, la qualification de moral n'a été appliquée à un acte qui n'a pour objet que l'intérêtde l'individu» (Sociologie et philosophie, « Détermination du fait moral»).

La société apparaît comme une autoritémorale : « La morale commence donc là où commence l'attachement à un groupe quel qu'il soit.» Le rapport del'individu au groupe, dont il n'est qu'un élément, passe par l'apprentissage de la contrainte, au sens où il rencontredes volontés opposées à la sienne, et ces volontés parlent au nom de l'intérêt durable de la collectivité et contre lapréférence que chaque individu a pour soi-même. A.

Exposé : a) La morale est, objectivement, un système d'obligations encadrant l'activité raisonnable de l'homme;subjectivement, le sentiment de l'obligation avec les sentiments variés qui en résultent : responsabilité, fierté ouhonte, remords... b) L'attachement à un groupe, avec lequel commence la morale, pourrait être compris au sens subjectif d'affection àl'égard d'un groupe (affections familiales, patriotisme...).

Mais c'est au sens objectif que Durkheim entend ce terme :est attaché à un groupe celui qui en fait effectivement partie, c'est-à-dire est relié à lui par des échanges deservice que multiplie la division du travail.Par conséquent, d'après Durkheim, si nous avons des devoirs et le sentiment de ces devoirs, c'est parce que nousfaisons partie d'une société : seule la société peut être l'objet de devoirs. Peut-on pour autant affirmer qu'une conduite conforme aux règles de la collectivité soit toujours une conduitemoralement bonne, que les exigences sociales soient toujours des exigences morales? En fait, l'individu trouve dansla société avant tout des devoirs - liés à sa position, aux circonstances, à son rapport aux autres - et l'éducationapparaît sous forme d'injonctions différenciées suivant les situations.

Le monde moderne fait apparaître une pluralitéde valeurs : ce qui m'est demandé en famille n'est pas ce qui m'est demandé au travail.

L'obligation morale n'est-ellepas ainsi relativisée en fonction des circonstances variables de la vie? De plus, en se conformant sans réfléchir auxrègles sociales, n'oublie-t-on pas de se demander en quoi elles nous obligent et pourquoi on devrait les respecter?. »

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