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La Mort Des Artistes - Baudelaire commentaire

Publié le 02/12/2012

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Lecture Approfondie de « La Mort des Artistes « La Mort des artistes Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature?Pour piquer dans le but, de mystique nature,Combien, ô mon carquois, perdre de javelots? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature,Avant de contempler la grande CréatureDont l'infernal désir nous remplit de sanglots! Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole,Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront,Qui vont se martelant la poitrine et le front, N'ont qu'un espoir, étrange et sombre Capitole!C'est que la Mort, planant comme un soleil nouveau,Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau! &l...
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« Il semble que dans la vie, les artistes sont contraints par les limites physiques comme dans son autre poème, « La Beauté ».

La Beauté, l’auteur de ce poème, dit qu’elle « [hait] le mouvement qui déplace les lignes », une référence à la rigidité des règles sur la poésie.

Ici l’artiste est encore contraint par les limites physiques et il faut donc « démolir » la « lourde armature » avant de « contempler la grande Créature ».

Aussi comme dans « La Beauté », Baudelaire utilise l’image d’un sculpteur pour solidifier la beauté.

L’armateur est peut-être la charpente utilisé pour soutenir la maquette de glaise avant de faire la vraie sculpture en marbre.

Dans « La Beauté », l’artiste se fait mal en se fracassant contre la Beauté comparée à une statue, et ici, ces sculpteurs sont similairement « damnés » à « se marteler la poitrine et le front » sans arrivé à l’image de leur idole.

Ce n’est qu’avec la mort que l’esprit d’artiste est relâché de ces limites.

Dans la dernière strophe, la mort plane « comme un soleil » et en fait donne la vie en faisant « s’épanouir les fleurs » de « cerveau » d’artiste.

Cet image nous rappelle au celui de « L’Albatros » où dans le ciel, l’albatros, représentant le poète, est un prince mais sur la terre, il est ridiculisé par les hommes.

Avec la mort, l’artiste rentre dans le ciel est donc devient plus proche à la haute beauté divine.

La frustration de la société moderne où l’artiste ne peut pas achever son but est contrastée avec un triomphe de l’Antiquité en comparant l’ « espoir » avec « Capitole ».

Peut-être les poètes du passé comme Ronsard, appelé le prince des poètes, ont eu plus de succès à trouver la beauté idéale.

Mais pour les artistes comme Baudelaire, il y a entre lui et cette beauté idéale des troubles profondes.

Avec la mort, il y a la possibilité d’être réuni avec la beauté et la seule façon d’échapper le spleen qui est la source de tout le mal de la vie.. »

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